Grande Principauté du Reikland
Synthèse WD146, LA Empire WFB4;
HdS Politiquement, il est frontalier de la Bretonnie, des
Wastelands et, à l'intérieur de l'Empire, du
Middenland, de Nuln et du Wissenland. Selon Uniforms & Heraldry of the Empire et le WDF 154 (p.44), la
bannière du Reikland montre un aigle qui représente dans ce cas la
déesse Myrmidia, divinité de la guerre. "La couronne est une référence
à l'empereur régnant, tandis que la croix représente l'Empire. Le
marteau possède la même signification, en plus de symboliser la
dévotion envers Sigmar. Enfin, l'Epée représente le Croc runique du
Comte Electeur." Dans le WD146, on voyait plutot un crâne couronné.
Toujours selon le même ouvrage, il est dit que d'autres iconographies
montrent une couronne, le marteau de Sigmar ou encore une épée -
symbolisant un Croc Runique. Le culte de Sigmar est particulièrement vivace
dans cette province.
Géographiquement,
le Reikland est compris entre la rive gauche du Reik et les
montagnes Grises.
Gouvernement : féodal, avec une assemblée de
nobles, de citoyens et d’ecclésiastiques qui se
réunissent à château Reiksguard [Gardereik en
V0].
Capitale : Altdorf
Villes franches : Auerswald, Bögenhafen, Kemperbad,
Ubersreik
Exportations principales : vin, textiles, métaux
précieux, minerai de fer, fromage
La plus occidentale des grandes provinces de l’Empire, le Reikland, est le siège du gouvernement impérial et la plus riche et la plus cosmopolite des régions de l’Empire, et il n’y a pas que les Reiklanders qui le disent ! Du nord au sud, de l’orée du Pays Perdu aux frontières communes avec le Wissenland, le Reikland jouit deterres agricoles fertiles, de vignobles et d’une industrie laitière produisant un excédent de ressources destinées à l’exportation. Les mines des Montagnes Grises produisent bien des minéraux et du minerai précieux, depuis le fer et l’or jusqu’au marbre et aux pierres précieuses, tandis que la forêt de Reikwald, généralement plus sûre que les autres forêts de l’Empire, produit du bois d’oeuvre de valeur qui assure la prospérité des chantiers navals.
La présence du gouvernement est un plus indéniable. Les empereurs qui, depuis le renversement de Dieter par Wilhelm au XXVe siècle, sont également Comtes Électeurs du Reikland, ont été prodigues des largesses impériales à l’égard de leur province d’origine. Canaux, routes, amélioration des outils agricoles, développement des villes franches et soutien des classes mercantiles, tous ces facteurs ont permis de faire du Reikland un véritable joyau parmi les provinces de l’Empire.
Les déplacements fluviaux constituent les moyens les plus répandus de faire le tour du Reikland car la plupart des localités sont situées le long du Reik. Plusieurs affluents descendent les Montagnes Grises pour se jeter dans le Reik, qui est le vecteur du commerce depuis l’intérieur de l’Empire jusqu’à Marienburg et au-delà, dans un sens et dans l’autre. Ces cours d’eau sont aussi importants pour bien des fermes et des villes situées entre la forêt et les montagnes, dans la région fertile connue sous le nom de Vorbergland ou " contreforts ". Les nains des Montagnes Grises en ont usé à leur avantage par le passé, bâtissant des barrages sur les rivières durant une sérieuse querelle avec le Comte Électeur concernant des droits d’exploitation minière en 2211 CI. L’affaire suscita la tristement célèbre "marche des eaux pingres " des paysans à Altdorf. Depuis lors, les Électeurs et l’Empereur ont pris grand soin de contenter les nains des royaumes des Montagnes Grises.
Bien que l’essentiel du commerce du Reikland se fasse par voie fluviale, une quantité considérable de biens voyagent par voie terrestre, ainsi que par les deux principaux cols qui traversent les Montagnes Grises et mènent à la Bretonnie: le col de la Hache Mordante, ou défilé de la Hache, et le col de la Dame Grise. Ces cols sont gardés par des forteresses impériales à Helmgart et Ubersreik, à la fois pour les protéger contre les pillards humains et non humains qui vivent dans les montagnes et pour garder un oeil sur les Bretonniens, avec lesquels les relations n’ont pas toujours été amicales. Les neiges de l’hiver ferment régulièrement les deux cols et on recommande alors aux voyageurs de ne les traverser que bien après le dégel.
Au plus profond de la forêt de Reikwald se trouvent deux régions vallonnées, les Hagercrybs et les collines de Skaag. Toutes deux sont utilisées pour le pâturage des moutons, bien que les Hagercrybs soient populaires parmi les pilleurs de tombes et autres aventuriers qui cherchent les sépultures des Unberogens, les membres de la tribu de Sigmar datant d’avant l’Empire. On a rapporté que des fantômes hanteraient les Hagercrybs, mais on accorde peu de crédits à ces élucubrations de bergers qui ont bu trop de cidre.
LES HABITANTS
Les Reiklanders descendent généralement de la tribu des Unberogens de Sigmar, qui devint prééminente en fondant l’Empire. Par conséquent, les Reiklanders modernes se considèrent comme les dirigeants naturels de l’Empire et pensent que les autres provinces doivent s’incliner devant eux. Pour leurs compatriotes, ils font figure de " je sais tout " et semblent incapables de ne pas mettre leur nez dans les affaires des autres.
Sous leur meilleur jour, les Reiklanders sont amicaux, sociables et ont l’esprit ouvert. Plus que les autres habitants de l’Empire, ils font preuve d’un grand optimiste et croient toujours que le meilleur est à venir. Ils justifient cette attitude par plusieurs facteurs : la générosité naturelle de leur province, une population éduquée et énergique, et le fait que Sigmar fût l’un d’entre eux. Comment le futur pourrait-il être sombre pour un pays et un peuple qui ont autrefois donné naissance à un dieu?
Les Reiklanders ont adopté sans réserve le message d’unité impériale prôné par Sigmar. Ils s’intéressent de près aux affaires des autres provinces et font souvent remarquer "qu’il faudrait faire quelque chose " quand une terrible catastrophe s’abat sur leurs voisins.
Fervents partisans de l’armée, bien des jeunes nobles du Reikland s’y engagent pour y gagner gloire et fortune. Étant considérés comme des "graines d’officiers", leurs chances de promotion sont beaucoup plus élevées, au grand dam des autres. Les Reiklanders répondent presque toujours en grand nombre aux appels aux armes impériaux et pensent qu’il est de leur devoir de venir en aide aux régions moins fortunées de l’Empire. En fait, chez certains Reiklanders, l’idéal d’expansion des premiers jours de l’Empire a survécu: des agitateurs d’Übersreik et d’Altdorf font pression pour obtenir la guerre contre la Bretonnie, afin de reprendre la "marche Occidentale ". Les guildes marchandes veulent voir l’Empereur renforcer son influence face aux Électeurs et réclament par conséquent des lois commerciales unitaires supervisées par des fonctionnaires impériaux, une idée à laquelle les Électeurs sont farouchement opposés.
La mode joue un rôle plus important dans la vie sociale du Reikland que dans la plupart des autres provinces. Les paysans ne se soucient naturellement guère de telles frivolités, mais parmi les membres des classes moyennes cupides, porter les manches, les chaussures et les couleurs adéquates revêt une grande importance. La noblesse définit la mode pour une saison, tandis que les marchands et autres " commerçants malpropres " doivent copier leur style aussi vite qu’ils le peuvent. La présence de la cour impériale n’a servi qu’à exacerber cette tendance. Parmi les modes récentes, on a vu des styles bretonniens, "nouveau rustique " et, plus récemment encore, le retour des vêtements simples et militaristes. Les manches fendues, les brayettes élaborées et les breloques restent toujours autant prisés.
Pour ce qui est de leurs travers, les Reiklanders sont arrogants, dominateurs et gravement dépendants de la mode. Ils sont célèbres pour leur capacité à faire la fête quelle qu’en soit la raison, le stéréotype du poivrot enrubanné du Reikland étant très populaire dans le reste de l’Empire. Dans certains endroits, les petits insectes noirs qui infestent les tavernes mal entretenues sont connus sous le nom de "mouches du Reik ", car ils détectent de manière infaillible la moindre quantité de bière. Dans bien des provinces, les habitants sont suspicieux vis-à-vis de la nature chic et cosmopolite des mâles du Reikland, affirmant qu’ils sont bien mous et efféminés pour tant s’attacher aux vêtements qu’ils portent. Curieusement, ils ont aussi une réputation de coureurs de jupons et de voleurs de femmes. Plus d’un mari du Talabecland a retrouvé son épouse dans les bras d’un dandy du Reikland au discours charmeur et à la fière allure. Les femmes du Reikland, quant à elles, sont renommées pour leur beauté, mais aussi pour leur insupportable vanité.
Exubérants, libres et souvent persuadés de la supériorité de leur opinion, les Reiklanders sont généralement connus pour leur nature dominatrice et leurs avis arrêtés. Leur manque d’endurance suscite aussi nombre de commentaires parmi les autres peuples. La tendance qu’ont es Reiklanders à vouloir achever rapidement une tâche pour ensuite rentrer chez eux est bien connue. En fait, depuis que la guerre a commencé, les Reiklanders se sont engagés en masse sous la bannière de l’Empereur, à tel point que certains s’inquiètent quant au fait qu’il ne restera peut-être plus personne pour s’occuper des champs et faire les récoltes. Cependant, maintenant qu’il a obtenu la victoire à Middenheim, le peuple s’agite, impatient du retour de ses hommes. Jusqu’ici, l’Empereur ne les a pas libérés et doit maintenant convaincre les Reiklanders qu’un long effort sera nécessaire pour reprendre les terres que le Chaos a prises.
Bien qu’ils honorent tous les dieux, les Reiklanders considèrent généralement Sigmar comme leur divinité tutélaire car il était jadis l’un d’entre eux. Parmi les autres divinités populaires, on compte Dyrath, une appellation régionale de Rhya que les Reiklanders du Vorbergland honorent en tant que déesse de la fertilité, et Shallya, dont les temples et les hospices reçoivent fréquemment des dons et des legs de la part des riches Reiklanders. Bien qu’il soit toléré et officiellement respecté, le culte d’Ulric n’est pas très populaire au Reikland en raison de la vieille rivalité qui l’oppose à celui de Sigmar.
Les Reiklanders adoptent rapidement les mots issus de langues étrangères et parlent avec une diction fort claire, voire précieuse. Les pensions des nobles apprennent souvent à leurs élèves à parler avec un accent du Reikland car il est universellement accepté.
"Des poseurs et des bêcheurs, voilà ce que sont les Reiklanders malgré leurs manières de bon goût et leur parfaite élocution." - Un marchand averlander "Quel meilleur endroit peut-on trouver dans tout l’Empire, je vous le demande ? Les champs les plus fertiles, les vins les plus fins, les plus beaux palais et les femmes les plus séduisantes de toute la nation. Si le reste de l’Empire venait à disparaître, il ne me manquerait pas." - Un noble reiklander "Non, non ! Répétez après moi : "la mouche du coche de Priestlicheim décoche une taloche au mioche !" Vous ne voulez pas qu’on vous prenne pour un de ces analphabètes d’Ostland quand on vous entend parler, n’est-ce pas ?" - Un professeur particulier d'élocution d'Altdorf "Si vous voulez un deuxième avis, allez demander à l’un de ces Reiklanders. Ils ont une opinion sur tout et seront probablement ravis de vous la faire partager." - Un médecin contrarié |
LES TROUPES PROVINCIALES DU REIKLAND
Le Reikland est une région prospère et ses soldats sont souvent bien équipés. La couleur de la province est le blanc ou, après quelques mois de campagne, gris clair ou beige. Selon Uniforms & Heraldry of the Empire, les soldats du Reikland se considèrent comme supérieurs aux troupes des autres régions, ce qui peut occasionnellement causer quelques troubles en campagne. L'image ci-contre montre un archer du Reikland et l'armure qu'il porte se retrouve souvent chez les archers de cette province. |
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LES SOUVERAINS DU REIKLAND
La
maison Holswig-Schliestein règne sur le Reikland depuis au
moins 2429 CI. Depuis cette date, les souverains du Reikland, qui
cumule déjà avec celle sur Altdorf, sont
également empereurs.
Karl-Franz Holswig-Schliestein, Empereur, comte électeur et grand prince du Reikland, prince d’Altdorf, comte de la marche Occidentale[Ci-contre la bannière personnelle de l'Empereur Karl-Franz]. Cette bannière est portée à la bataille par le porte-étendard personnel de l'Empereur pour signifier sa présence sur le champ de bataille.
Karl Franz demeure au palais impérial d'Altdorf. Il est né en 2477 et est empereur depuis 2502 CI. Son héritier désigné est le prince Wolfgang Holswig-Abenauer, fils aîné de sa sœur.
Luitpold Holswig-Schliestein [Nouvel Apocryphe p. 89]
Père et prédécesseur de Karl-Franz Ier. Fin de règne en 2502 CI.
Mattheus II Holswig-Schliestein [LCI p. 16]
Mattheus II est le grand-père de Karl-Frantz 1er. Empereur, il croyait fermement en la valeur des principes démocratiques et il tenta sans succès de mettre au point une constitution impériale basée sur le Conseil.
Wilhelm II Holswig-Schliestein dit le Sage [LCI p. 14]
Arrière-arrière-grand-père de Karl-Frantz. Premier empereur de la lignée Holswig-Schliestein. Au début de son règne d'empereur, en 2429 CI, il décide de ramener la capitale impériale à Altdorf. Son règne est connu pour être une période prospère.
Ludwig [LA MV V4 p. 28]
Règne durant l'hiver 2051 et le siège devant Altdorf par l'armée du vampire Vald von Carstein.
Stephan Franz [WDF129 p. 40]
Règne en 2012 CI, lorqu'il fait fonder par Leonardo di Miragliano, l'Université d'Ingénierie d'Excellence de Stephan Franz - mieux connu sous le nom d'Ecole Impériale d'Ingénieurs. Le but est alors d'aider à conquérir le trône impérial et chasser définitivement les morts-vivants de ses terres.
Siegfried, Grand Prince du Reikland [Mordheim p. 68]
Règne en 1999 CI.
Ulrich von Schloss, comte [LA ES V4 p.34]
Comte en 1670 CI, "vassal de l'Empereur et véritable menace pour la civilisation". Il est battu par les elfes d'Athel Loren à la bataille des prairies.
Le Croc Runique du Reikland est nommé "Croc de Dragon" [WDF153 p.71]. Selon la liste des empereurs disponibles dans les articles de MadAlfred on cite aussi Matthias IV sans plus de précision (serait-ce l'arrière-grand-père de Karl Franz ?). Selon Les Héritiers de Sigmar, Magnus dit le Pieux serait cousin avec les von Bidhofen du Middenland. Il aurait également règné sur le Reikland. |
LOCALITÉS DU REIKLAND
MadAlfred a proposé une carte non officielle pour le Reikland qui a -très- longtemps fait référence chez les fans et leurs travaux (Gitzman,...), et qui reprenaient les données de la carte de Mort sur le Reik. Plus récemment, Andy Law (le producteur de WFRP4) a proposé sur son blog une carte politique du Reikland en 2512 CI (ci-contre). Elle est très intéressante, car elle montre la densité de peuplement du Reikland et, par extension, sa puissance économique et militaire. En transposant sur l'Empire - même avec une densité moindre, on comprenant que ce soit la nation la plus puissante du monde. Jusqu'alors toutes les cartes faisaient un peu vides - la province s'étire tout de même sur environ 600km dans sa plus grande longueur. On y trouve les entités suivantes avec leurs "capitales" vraisemblables entre parenthèse : Archiduché du Teufel supérieur (comprenant les duchés d’Ubersreik (Ubersreik), de Haalstein (Haal), de Falkenhayn (Stimmigen) et de Stimmeswald (Holgau)) ; Baronnie de Gerlbach (Gerlbach) ; Baronnie de Acheriek (Achern) ; Baronnie de Böhrn (Siedlung) ; Baronnie de Fielbach (Fielbach) ; Baronnie de Garmdek (Garmdek) ; Baronnie de Gient (Gient) ; Baronnie de Grunberg (Grunburg) ; Baronnie de Holthusen (Holthusen) ; Baronnie de Kotzdam (Kotzdam); baronnie de Ostervorbergland (Schrabwald); Baronnie de Westen-Vorbergland (Hallt) ; Comté de Mellerfelden (Mellerfelden) ; Comté des Marches Ouest (Uhland ?) ; Conté de Grissen (Grissenwald) ; Conté de Stirgau (Stirgau); Duché d’Amchen-Vorbergland (Amchensee) ; Duché de Auyld Uhland ; Duché de Bögenberg (Bögensee) ; Duché de Drachenberg (Schwachhof) ; Duché de Drakenburg (Drakenburg) ; Duché de Dunkelberg (Dunkelberg) ; Duché de Eilhart (Eilhart) ; Duché de Gorland (Essel); Duché de Hopfberg (Hopfberg) ; Duché de Jettenstein (Jettenberg) ; Duché de Lüssen (Lüssen) ; Duché de Machenstein (Machenstein) ; Duché de Midwald ; Duché de Mittlevorbergland (Wheburg) ; Duché de Ohlster (Ohlhofen) ; Duché de Pfront (Pfront) ; Duché de Saponatheim (Bögenhafen - connue dans LCI comme une baronnie); Duché de Schnital (Trosreut) ; Duché de Skaag (Skaggerdorf) ; Duché de Tahme (Tahme) ; Duché de Telland (Prie) ; Duché de Uhland (Schilderheim) ; Duché de Wallenim (Wallenholt) ; Duché de Wallenstein (Auerswald) ; Marches de Falken (Lilahalle); Marches de Geetberg (Geetberg) ; Marches de Helmgart (Helmgart) ; Marches de Hupeberg (Hupeberg) ; Marches de Maisberg (Maisberg) ; Marches de Oberlüssen (Penzkirchen) ; Marches de Walfen (Walfen) ; Principauté d’Altdorf (comprenant le duché de Holzkrug (Kalegan), la baronnie de Stychel et le duché d’Adenauer) ; Principauté d’Onlreik (Onling) ; Reikgraviate de Loder (Lechheim) ; Reikgraviate de Oberonl (Oberonl) ; Reikgraviate de Grooten (Schädelheim) ; villes libres de Kemperbad et de Diesdorf. Nous voila avec 7 marquisats (les marches), 12 baronnies, 7 contés et "Reikgraviates", 30 duchés, un archiduché et 2 principautés. Dommage que les créations de MadAlfred n'aient pas été retenues. Que de ducs - plus deux fois plus que dans toute la Bretonnie ! Ça manque un peu d'enclaves et d'exclaves (quoiqu'au nord, autour de la ville d'Uhland et des duchés d'Uhland et d'Auyld Uhland, la situation semble tout à fait compliquée ^^). Notons enfin qu'en regardant les cartes des duchés bretonniens de Montfort ou Parravon, les frontières entre la Bretonnie et le Reikland semblent assez floues (Chateau Drachenfels dans le Drachenberg, par exemple). La carte fait aussi figurer un "territoire libre de Frugelhorn" (référence au Seigneur des Liches et à l'histoire d'Heinrich Kemmler et celle de Krell). |
Altdorf - Principauté d'Altdorf
Capitale de l’Empire, Altdorf est de loin sa plus grande ville.
Cf. AltdorfBögenhafen
Ville franche du Reikland.
Cf BögenhafenChâteau Grauenburg [LCI p.55 ; Nastassia's Wedding]
Quelques 40 km au nord de Bögenhafen. Résidence du Baron Wilhelm de Saponatheim dont les terres s'étendent autour de Bögenhafen. Voir le plan du chateau.
Frederheim [HdS p. 81]
Situé un peu à l’écart de la route
allant d’Altdorf à Middenheim, Frederheim appartient
à l’Empereur, mais il en a confié la supervision
au culte de Shallya, qui y entretient un hospice entouré
d’une enceinte et un sanatorium pour le traitement des malades
mentaux. Frederheim est un petit village ayant l’agriculture
pour seules ressources, les habitants du cru joignant les deux bouts
en travaillant pour les soeurs.
Faire le tour du grand hospice n’est pas chose aisée car
les soeurs se soucient avant tout du bien-être de leurs
patients, et tout divertissement extérieur a un effet
négatif sur leur esprit troublé. Les soeurs pourvoient
à tous leurs besoins grâce à leurs ressources et
à celles des villageois. Elles n’ont pas besoin
d’importer quoi que ce soit, ce qui limite les contacts
jugés potentiellement troublants. La rumeur veut cependant que
les soins prodigués aux déments constituent la
couverture d’une entreprise plus sinistre, à savoir des
gens retenus contre leur gré, pour des raisons inconnues, et
qui sont tout à fait sains d’esprit. Nul ne sait le fin
mot de l’histoire, mais rares sont les individus qui seraient
prêts à croire que des adorateurs de Shallya peuvent
être impliqués dans de telles activités.
Cf FrederheimKemperbad [HdS p. 82]
Seule région du Reikland située sur la rive
orientale du Reik (en dehors de château Reiksguard, qui reste
contrôlé par le Reikland par vertu d’un
traité fort ancien), Kemperbad est une vieille ville dont
l’origine remonte aux premiers empereurs.
Appréciée pour sa position stratégique dominant
le Reik, Kemperbad a été dirigée tour à
tour par les nobles du Reikland, du Stirland et du Talabecland, pour
tomber finalement sous le contrôle des comtes du Reikland au
cours du premier millénaire. Elle a obtenu sa charte et son
autonomie de l’Empereur Boris l’Incapable en 1066 CI.
Depuis lors, un Conseil des Treize, représentant les plus
influents marchands de la ville et les temples de Sigmar et de
Shallya, gouverne cette ville franche.
Le fait de conserver le revenu des impôts a
considérablement enrichi Kemperbad, mais cette richesse a
(comme cela arrive inévitablement) attiré le crime. En
plus des tire-laine, cambrioleurs et autres arnaqueurs, Kemperbad
abrite le sinistre gang Belladonna, un groupe de Tiléens
tirant leurs revenus de l’extorsion, du banditisme, de la
contrebande et d’un large éventail
d’activités douteuses. En proposant sa "protection", la
famille Belladonna exerce un racket sur une bonne partie de
l’activité commerciale entre Altdorf et Nuln.
Cf. KemperbadLe canal de Weissbruck [La campagne impériale p. 25]
Ce canal artificiel entre la rivière Bögen (au niveau de la ville de Weissbruck) et le Reik (à l'aval d'Altdorf) a été construit par des engingneurs nains, il y a une cinquantaine d'années [vers 2460 donc].
Château Reiksguard [Gardereik en VO, Mort sur le Reik p. 32]
Gardereik est l'actuelle résidence du Prince Wolfgang Holswig-Abenauer - hériter de l'Empereur. Les remparts du chateau sont hérissés de gardes en armure de plates étincelantes et, ici et là, on peut apercevoir les nombreuse gueules des canons qui pointent d'un air menaçant en dehors des creneaux. Les gens ordinaires ne sont pas admis à pénétrer dans le chateau. [...]
Chateau Wittgenstein [Mort sur le Reik p. 47 et suivantes, HdS p. 83]
Le chateau des barons de Wittgenstein dont les tours sombres se
dressaient au sommet des impressionnantes falaises qui surplombent le
Reik à cet endroit-là, s'est mystérieusement
écroulé en 2512 CI. Ses ruines surplombent le village
misérable de Wittgendorf. Les voyageurs
l’évitent.
Avant le 25ème
siècle, la baronnie
était prospère et connue pour ses vignobles. [Selon la carte d'Andy Law, la
baronnie est comprise dans le duché de Machenstein.]
Kleindorf [WFRP1, LCI p. 102]
Village typique du Reikland, situé sur un affluent du Reik, près de la ville de Grünburg, à cent dix kilomètres environ de Altdorf.
Cf. KleindorfÜbersreik [HdS p. 83]
Située à l’entrée du col de la Dame
Grise, Übersreik est sans doute la ville la plus importante des
contreforts des Montagnes Grises. Elle se situe sur la route allant
de Dunkelberg à Bögenhafen, qui mène ensuite
à Altdorf, et sa position sur la Teufel en fait un port de
choix pour ceux qui veulent transporter les marchandises issues des
montagnes par voie fluviale. Ville franche depuis peu, elle a
reçu sa charte des mains du Graf von Jungfreud il y a tout
juste deux ans. Fait unique dans tout le Reikland, le conseil
municipal d’Übersreik comprend des représentants des
clans de nains locaux, histoire d’aplanir toutes les querelles
au sujet des droits d’exploitation minière.
Les maisons d’Übersreik sont faites de pierre et de bois,
signe de la forte influence des nains dans la région. Ses murs
d’enceinte sont robustes et reliés à la grande
forteresse de Roche Noire, foyer de la famille von Jungfreud comptant
parmi les principaux dispositifs de défense de l’Empire
contre une éventuelle invasion bretonienne.
Selon le LA DdC V7 (p. 29), Uberseik est rasé en 2203 CI par un incursion de démons venus du Château de Drachenfels. |
Glumund [LA Skav V7 p54]
La cité impériale de Glumund s'étendait autrefois à l'ombre de Montagnes Grises. C'était un lieu prospère comme beaucoup de petite ville de marché du Reikland. Connu pour son fromage et abondance de ses vivres, il n'y a plus personne aujourd'hui qui connaisse son sinistre passé. Durant les années de la Grande Peste [1111CI], les fermes de cette région furent transformées par les skavens en camps où les citoyens impériaux capturés étaient conduits et enfermés derrière des palissades. Ils étaient ensuite envoyés dans des tunnels d'où pas un ne revenait. Les nombreuses grottes entourant la ville ont depuis longtemps été bouchées et les quelques écrits de cette sombre époque ont été perdus dans les incendies d'Altdorf. Ainsi, lorsqu'en 2517, la ville de Glumund fut vider de ses habitants, personne ne l'expliqua. Plus un commerçant dans les rues, plus un paysan dans les champs, les habitants disparurent en une nuit et personne ne les revit jamais.