Duché de Quenelles
Les Chevaliers du Graal p. 87 et suivantes
Quenelles est le plus grand des duchés de Bretonnie, couvrant la majeure partie du milieu du pays. À l’est, il a une frontière commune avec la forêt de Loren, et les Quenellois ont des rapports plus directs avec les fées que les habitants de n’importe quel autre duché. Au sud, le duché est séparé de la Gasconnie par la Brienne, et à partir de là, dans le sens des aiguilles d’une montre, il jouxte la Brionne, l’Aquitanie, la Bastogne, le Montfort et le Parravon, séparé de ces deux derniers par la Grismerie.
En règle générale, le nord du Quenelles est composé de pâturages tandis que les terres du sud sont cultivées. Le nord du duché est dominé par le massif d’Orquemont, une chaîne de montagnes qui s’élève au milieu du pays et où se trouve la source du Gilleau. Les montagnes du massif d’Orquemont sont relativement basses, arrondies et criblées d’un vaste réseau de cavernes. Ces cavernes sont habitées par un grand nombre de peaux-vertes qui organisent de fréquents raids contre les localités des environs.
Peu d’humains choisissent de vivre dans le massif, mais les ducs y encouragent la création de communautés dans l’espoir d’affaiblir les orques. La plupart des villages sont saccagés au bout de quelques années et le paysage n’est donc pas avare en châteaux et en maisons en ruine. Toutefois, quelques-uns ont survécu et sont maintenant bien fortifiés. [...]
Entre le massif d’Orquemont et le Gilleau s’étend une partie de la forêt de Châlons. Cette région semble complètement dépourvue de monstres : on n’y voit qu’un ou deux petits groupes d’hommes-bêtes ou d’orques dans l’année. De petits groupes de chasseurs, de charbonniers et de bûcherons peuvent travailler dans la forêt sans craindre d’être molestés. Tous les efforts visant à créer des villages ont échoué, ces localités finissant toujours par être complètement détruites. Ces villages sont remplacés par de grands trous dans le sol en l’espace d’une nuit, comme si quelque chose les avait arrachés de terre et emmenés au loin. Les Quenellois pensent que le même type de phénomène fait disparaître les grandes troupes d’orques et d’hommes-bêtes. Personne ne sait qui – ou plus probablement ce qui – en est la cause.
Autrefois, avant la fondation de la Bretonnie, le sud du Quenelles était le pays de Cuileux. Les chevaliers de Cuileux furent écrasés par les gobelinoïdes et leur terre absorbée par le Quenelles. Toutefois, le courage avec lequel les Cuiléens livrèrent leur baroud d’honneur les rendit légendaires. Une vaste région porte le sobriquet de Tombeau de Cuileux et n’est pas cultivée. La légende prétend que quiconque tente de le faire est tué par les fantômes des chevaliers de Cuileux, qui pensent que seuls des orques oseraient troubler leur repos. La découverte occasionnelle d’ossements d’orques et d’humains dans la région tend à suggérer qu’il s’agit bien là du site de la dernière chevauchée des Cuiléens.
La légende de l'arbre aux écus [La Quête Périlleuse p26] Quiconque vivant dans le duché de Quenelles, et même au-delà, à entendu la triste légende de l'Arbre aux écus. On raconte qu'il pousse au plus profond de la forêt de Loren et de nombreuses chansons en parlent, en particulier la célèbre chanson de Challotte. Selon la légende, l'arbre porte les boucliers de vaillants paladins qui connurent une fin tragique quelque part dans la forêt. Ils furent conduits jusqu'au royaume interdit par des visions et des rêves, et n'en revinrent jamais. Lorsque leurs fidèles serviteurs et d'autres chevaliers suivirent leurs traces, ils disparurent aussi. Ainsi, au fil des temps, l'arbre s'alourdit-il des boucliers et de ces défenseur du bien, devenant une véritable insulte autant qu'un formidable défi lancé à la fière chevalerie bretonnienne ! |
LES HABITANTS
Les habitants du Quenelles sont célèbres pour leur haine féroce envers les peaux-vertes qui attaquent constamment leurs terres. C’est un peu étrange : il est vrai que les habitants du massif d’Orquemont se livrent à des raids fréquents, mais leurs expéditions n’ont pas ici le même effet que dans d’autres régions.Certaines personnes pensent que la destruction de Cuileux a jeté une sorte de malédiction aux héritiers de cette terre, les obligeant à continuer le combat. Et assurément, on peut remarquer que la moindre fête du Quenelles implique toujours la crémation d’un gobelin ou d’un orque, qu’il s’agisse d’une effigie ou d’une créature réelle.
Beaucoup d’aventuriers quenellois sont partis pour prendre l’offensive contre les peaux-vertes. Ces individus se dirigent souvent vers le massif d’Orquemont, mais on trouve des gobelins et des orques dans toutes les chaînes de montagne, et d’autres voyagent donc plus loin. Ils s’allient souvent avec les nains, cherchant à chasser les peaux-vertes de leurs forteresses.
La politique du duché est dominée par la question de la succession, car le duc Tancred n’est pas le seul à avoir remarqué qu’il vieillissait. Si Einhard revient (cf. ci-dessous), il sera l’héritier légitime, mais la plupart des chevaliers de la Quête reviennent avant que dix ans ne se soient écoulés. Une demi-douzaine de nobles au moins sont de sérieux prétendants au titre de duc, mais deux seulement sortent du lot.
Le comte Hincmar est le fils aîné de la sœur aînée du duc. C’est aussi le seigneur d’un vaste fief situé autour du massif d’Orquemont et il est connu pour son grand courage face aux raids des orques. Il est redouté même de ses propres vassaux, en raison de sa manière cruelle et arbitraire de "rendre justice".
Sir Therevault est le petit-fils du frère cadet du duc et le premier héritier mâle si Einhard ne revient pas. Toutefois, il n’a pas encore vingt ans et il est devenu chevalier du Royaume prématurément lorsque son père est mort dans un accident. L’accident fut réel, mais Therevault n’est pas prêt à régner. Un certain nombre de nobles plus rusés le soutiennent donc en espérant faire de lui un pantin facile à manipuler.
La décision finale revient au Roy, mais le duc Tancred n’est pas le seul noble à espérer que l’on retrouve Einhard. Le comte Hincmar aimerait qu’on le trouve mort. Sir Therevault ne sait pas vraiment que penser.
"Ils ont tellement de terres. Ce n’est pas comme si celle-ci allait leur manquer." - Sir Renart, noble du Montfort "J’ai entendu dire que les fées elles-mêmes marchaient dans les rues de Quenelles pour y accomplir des prodiges. Ça doit être quèqu’chose, pour sûr !" - Tavernier ignorant et crédule de L'Anguille, parlant à un magicien elfe des mers |
LES SOUVERAINS DU DUCHÉ DE QUENELLESDuc Jerrod de Quenelles [FdT Nagash t.1 p. 56, Archaon t.1 p. 153]
"Jerrod a presque tout perdu au cours des semaines qui ont précédé la bataille de La Maisontaal], ce qui n’a fait que le rendre encore plus déterminé à venger son cousin Tancred. Bien évidemment, l’impétuosité n’est pas nécessairement un défaut pour un guerrier, comme beaucoup de chevaliers errants l’ont déjà prouvé."
Cousin de Tancred, il lui succéde à la tête du duché - ou ce qu'il en reste en 2524 CI. La même année, il est battu à la bataille de La Maisontaal par Arkhan le Noir et organise la retraite. Il participe ensuite à la croisade de Louen pour aider l'Empire et en sera le chef avec le chevalier pégase Aubric. Il sera de tous les combats jusqu'à ce qu'il découvre à l'automne 2525 CI que la Dame du Lac n'est autre que la déesse elfique Lileath. Il la sauve cependant de l'attaque de Be'lakor en perdant un oeil. Suite à cette découverte, il quitte avec ses hommes l'alliance des Incarnations réfugiée en Athel Loren pour trouver son propre destin.
Duc Tancred II de Quenelles [CdG p. 87, LA Bretonnie V5 p. 70 et LA Bretonnie V6 p. 15]
"L’ennemi [les orques] est au cœur de notre pays [massif d'Orquemont], comme le ver dans un fruit. Nous ne le laisserons pas croître, et fasse la Dame que nous puissions l’extraire une bonne fois pour toutes."
Le duc Tancred II s’est montré un excellent seigneur
pour le Quenelles. Il a connu son heure de gloire en l’emportant
sur le nécromancien Heinrich Kemmler et le champion du Chaos
Krell, qui s’étaient alliés aux skavens et avaient
attaqué l’abbaye de Maisontaal [duché de
Parravon]. Mais c’était en 1513 (2491 CI) et le duc
est maintenant un vieillard, voûté et amoindri, bien
qu’il ait encore de bons restes de sa vigueur d’antan.
Toutefois, le duc est bien conscient qu’il va mourir et il
s’inquiète de l’avenir du duché. Le duc
Tancred avait quatre fils. L’aîné est mort en
détruisant un revenant qui avait levé une armée
de morts-vivants au sein même du Quenelles. Le deuxième
a péri en tant que chevalier errant durant la bataille contre
Heinrich Kemmler [Bataille du pont de Montfort en 2497 CI ? - WDF137 p.19] Le troisième était un vaurien dissolu
et dépensier qui s’est noyé dans un tonneau de vin
il y a trois ans. Le quatrième fils du duc, Einhard, est parti
en quête du Graal il y a dix ans, et on n’en a plus
entendu parler depuis.
On peut trouver qu’une quête de dix ans est bien longue,
mais c’est loin d’être le record en la
matière. Tancred craint bien que tous ses fils soient morts,
mais il espère que le quatrième puisse devenir un digne
successeur. Quoi qu’il en soit, il veut savoir, car il sent
qu’il doit assurer lui-même l’avenir de son
duché.
Le duc de Quenelles est le seul duc qui utilise parfois un titre
inférieur. Il est également comte de Cuileux, et par
respect pour les braves chevaliers de ce pays, il promulgue tous les
décrets et toutes les chartes qui lui sont relatives en
utilisant ce titre.
En hommage aux esprits et fées capricieux et dangereux de ce
pays, les armes des ducs de Quenelles affichent une licorne. On
raconte qu'il y a très longtemps, le premier duc, Rademund le
Pur, était ami du peuple fée [ie, les elfes
sylvains] et qu'il marchait parmi eux sans peur.
Objets magiques associés au duc de Quenelles :
[Le duc] a fait serment de traquer et d'éliminer
une fois pour toutes le Lichemeister [Heinrich Kemmler] et
ses séides. A cette fin, le roi lui a fait don d'armes
magiques qui l’aideront à anéantir les
morts-vivants.
- La Lame de Couronne : Cette relique fut découvert
dans un ancien tombeau en ruines qui fut mis à jour durant la
reconstruction de la tour ouest du château royal. Elle a sans
doute été forgée pour lutter contre les hordes
de Settra qui assaillaient la Bretonnie lors des premiers âges
de son histoire.
- Potion bénie : Tancred a une fiole remplie de l'eau
du bassin sacré à la surface duquel la Dame du Lac lui
a montré le Graal.
- Le Bouclier du Graal : Cet antique pièce
d'héritage fut offerte au duc pour ses pouvoir reconnus contre
les morts-vivants.
[WDF208
p. 33 et 49 :] Assez curieusement, Tancred II intervient sous les
murs de Moussillon pour contrer une attaque du seigneur de
Tzeentch Mawhrin Skell. [FdT Nagash t.1 p.53 :] Le duc -qui voit dans ses malheurs l'oeuvre d'Heinrich Kemmler- est tué en 2524 CI dans une nouvelle bataille contre les morts-vivants au sud-ouest du massif d'Orquemont. Il parvient à blesser Kemmler mais Krell le tue. L'armée de Tancred déroute peu après, quant à Tancred, il est ressuscité en tant que zombie par le necromancien qui peut ainsi le tuer et le réaminer à loisir. |
En 2285 CI, une violente Chasse des elfes sylvains menée par Orion, l'avatar de Kurnous, dévaste le duché. Le duc Fredfar rassemble une armée qui est défaite et le duc lui-même est tué. La ville de Quenelles est à moitié détruite. Les elfes parlent de la Folie d'Orion (cf. la bataille).
Duc Fredfar de Quenelles [LA ES V8 p. 30]
Un duc anonyme tué en 1672 CI [LA ES V6 p. 17]
Une Chasse des elfes sylvains parcourt les terres de Quenelles. Le duc et toute sa famille sont tués. Seule sa plus jeune fille est enlevée par des dryades.
Duc Melmon de Quenelles [LA ES V6 p. 17]
Le duc Melmon de Quenelles disparut durant la nuit de
l'équinoxe de printemps de l'an 1336 CI. Des histoires
racontent qu'il fut victime de la Grande Chasse fantomatique qui
rugit dans le ciel certaines nuits. D'autres disent qu'il fut
attiré dans Athel Loren par des lumières
féériques.
En 2336, un homme sort d'Athel Loren affirmant être le duc
Melmon. En quelques heures, il vieillit dramatiquement et meurt dans
la journée.
Duc Rademond le Pur [CdC p. 107]
Rademond, seigneur de Quenelles est un compagnon de Gilles et devient le premier duc de Quenelles en 978 CI. Chevalier du Graal. Rademond était le plus vertueux des champions de la Dame,
dont il défendait l’honneur lors de chaque bataille (Vertu de pureté).
Cf. Histoire de la Bretonnie
Baron Charles de Beaumarchais [La Quête Périlleuse p.8, WDF75p.53]
En 2474, le village de Braquillon du duché de Quenelles est détruit par une horde démoniaque (cf. la bataille). Le baron Callard lutte contre les démons et ce héros disparait après la bataille.
LOCALITÉS DU DUCHÉ DE QUENELLES
Sur cette carte, issue du Seigneur des Liches (WFRP1), on peut voir quelques localités de l'Est du duché.
Quenelles
[CdG p. 89:] La ville de Quenelles est située sur la
frontière de la forêt de Loren. En fait, les murs ne
protègent pas l’extrémité orientale de la
cité : ils montent jusqu’aux arbres et
s’arrêtent là. Une large route pavée longe
la frontière de la forêt. C’était autrefois
le mur oriental, mais il fut abattu il y a mille ans sur ordre des
fées. Les pèlerins viennent de toute la Bretonnie pour
se tenir sur la route et scruter la forêt dans l’espoir
d’apercevoir une des fées. Certains ont la chance
d’y parvenir, car les créatures surveillent la
cité en permanence, mais la plupart ne voient rien
d’autre que le produit de leur propre imagination.
À cause du flux de pèlerins,
l’extrémité orientale de la ville est devenue le
quartier des loisirs, pourvu de nombreuses tavernes, auberges et
autres établissements de mauvaise réputation. Le
château de Quenelles se dresse au nord, bâtiment
étonnamment modeste étant donné la puissance du
duché. La rumeur prétend que ce sont les fées
qui ont interdit qu’on l’agrandisse.
À l’ouest de la frontière orientale se trouve une
chapelle du Graal unique en Bretonnie. Les vitraux de cette chapelle,
appelée la chapelle de l’Enchanteresse,
représentent la Fée Enchanteresse au lieu de la Dame du
Lac. Il y a toujours au moins deux chevaliers du Graal pour
s’occuper de cet endroit, bien que rares soient ceux qui
accomplissent cette fonction pendant plus d’un an. La rumeur
parle de trésors enfouis sous la chapelle et prétend
également que la Fée Enchanteresse en personne s’y
rend en visite au moins une fois par an.
[WFRP1 p. 277:] Quenelles se situe à 80 km de la
forêt de Loren, sur les rives de la Brienne. Les bateaux de mer
peuvent accéder à la ville mais, au delà, seules
les plus petites embarcations et les péniches à fond
plat peuvent naviguer sur le fleuve étroit et peu profond.
Quenelles est une cité sombre, sordide, où les maisons
se serrent les unes contre les autres et où les rues
négligées sont utilisées comme décharges
d'ordures et de corruptions de toutes sortes. Autrefois, la ville
était ceinte de murs mais des générations de
négligence et d'expansion désordonnée les ont
laissés s'effondrer parfois en écrasant du même
coup quelques maisons adjacentes. Des constructions
ultérieures ont étendu la ville hors de l'enceinte
primitive créant un certain nombre de bidonvilles à peu
près aussi sordides que les taudis de la ville originelle.
L'aristocratie de Quenelles vit dans de grands manoirs dont les
hautes tours, parfois brisées, surplombent la cité
depuis les collines au nord. Ils sont aussi complaisants et
décadents que n'importe quel aristocrate de Bretonnie mais
leur réputation de cruauté est très bien
établie, même dans des régions où ce
comportement est courant. Malheureusement pour la population, le
gouverneur et la milice sont les pires de tous. La criminalité
est, bien entendu, très forte au sein de la population
oppressée pour qui la nourriture est rare et la monnaie
quasiment inconnue. Les châtiments sont sévères
pour ceux qui se font prendre, plus spécialement si
l'infraction tend à léser la classe supérieure.
Il n'est pas rare que des mutilations et des tortures viennent
châtier des crimes mineurs. On rencontre souvent, dans les
rues, des gens défigurés ou marqués aux fers
rouges. Ce sadisme inhérent des habitants de la cité
dénonce une corruption interne des plus hideuses, qui,
elle-même, constitue une preuve de la présence
dévorante du Chaos dont le mal est en train d'imprégner
toute la société bretonnienne.
Alors Quenelles, ville de ruines et de sadisme ou riante
cité de pélerinage ? Les fées [CdG p. 42] "Les fées de Bretonnie ne sont en
réalité que les elfes sylvains d’Athel
Loren. [...] Les Bretonniens ne sont pas
étrangers à la race elfique. Ils commercent
avec quelques elfes des mers, notamment à
L’Anguille, où ceux-ci ont une enclave
importante. Les elfes sylvains de l’Empire traversent
également le pays de temps à autre.
Malgré cela, la plupart des gens ne font pas le
rapprochement avec les fées de la forêt, les
serviteurs de la Dame.[...] Guillaume de Graves, chef de la garnison de Quenelles [La Quête Périlleuse] Guillaume est un homme immense, au visage traversé par une large cicatrice, et d'un tempérament notoirement impulsif. Le duc lui a confié comme mission la garde du château, des portes et des remparts de Quenelles, mission dont il s'acquitte à merveille. Il a sous ses ordres de nombreux hommes d'armes, archers et écuyers qui sont bien plus effrayés par sa personne que par l'ennemi ! Lascar Noircoeur [LA ES V4 (p. 56), WDF49 (p. 39-44), WDF50 (p. 48-51)] Récemment (ie après 2491 CI), un nécromancien natif, nommé Lascar Noircoeur, a défrayé la chronique. Il est tué par les elfes sylvains en lisière de la forêt de Loren. "Après avoir étudié la nécromancie durant de longues années dans son repaire perdu dans les Voûtes, Lascar reprit le chemin de Quenelles, sa ville natale. Il y fonda un culte secret des nécromanciens et commença à se préparer pour le jour où ses armées de morts-vivants s'étendraient à travers tout le royaume pour le faire tomber sous sa domination. Le duc de Quenelles était cependant un des ennemis jurés du Lichemeister Kemmler et n'entendait pas tolérer la pratique de la magie noire à l'intérieur des murs de sa cité. Chasseur de sorcier était alors une occupation très lucrative et de nombreux disciples de Lascar furent pourchassés et jetés au bûcher pour leurs crimes. Noircoeur lui-même dut quitter Quenelles précipitamment, non sans avoir auparavant fait passer plusieurs de ses poursuivants de vie à trépas." |
Viefin [CdG p. 87 (texte réformulé)]
Viefin est une petite ville du massif d’Orquemont, située à l’extrémité de la route qui traverse le défilé de la Hache. Ses maisons semblent minuscules tant elles paraissent écrasées par les murs et les tours de gardes immenses de la ville. La plupart des habitants de Viefin sont formés au combat, et tous, hormis les plus jeunes et les nouveaux immigrants, ont l’habitude d’essuyer les assauts des orques.
Baronnie de Beaumarchais [La quête périlleuse]
Chateau. Charles de Beaumarchais, Agravain de Beau Geste
Bayens [La quête périlleuse p. 5]
Village avec chateau
Bellay, Dinois [La quête périlleuse p. 5]
Les tumuli de Cuileux [CdG p. 88]
Il ne faut pas confondre les tumuli de Cuileux avec le Tombeau de Cuileux. Le Tombeau est le site de la dernière bataille livrée par les chevaliers de Cuileux contre la horde des peaux-vertes. Les tumuli de Cuileux sont l’endroit où ils enterraient leurs morts. Les tumuli sont éparpillés sur une vaste région au nord du Gilleau, certains dans la forêt de Châlons, et d’autres dans les montagnes du massif d’Orquemont. Un tumulus typique comprend environ vingt chambres funéraires reliées par des galeries, mais certains sont beaucoup plus vastes. Des aventuriers affirment avoir vu un tumulus de la taille d’une ville dans la forêt, mais ils disent avoir été repoussés par les morts-vivants qui le gardaient.
La plupart des tumuli des basses terres ne sont désormais que des coquilles vides, depuis longtemps pillés par les orques ou par les Bretonniens. Rares sont ceux qui contiennent des gardiens morts-vivants, mais ceux-là sont encore intacts. Les tumuli des montagnes et de la forêt sont susceptibles de contenir encore d’antiques trésors et d’anciens monstres.