LA TILÉE

Synthèse WFB2, WFB3, WFRP1 et MaV
Sources

Les Cités Souveraines de Tilée sont un groupe de cités souveraines de culture similaire bien que politiquement divisées autour de la Mer de Tilée. Ces plaines côtières sont bordées de partout de montagnes abruptes, formant une défense naturelle contre les envahisseurs. A l'ouest, les montagnes Abasko donnent directement sur la mer, offrant peu d'opportunités pour s'y installer. La côte elle-même est pleine de récifs traîtres, de telle sorte que seuls les marins expérimentés des cités souveraines peuvent les traverser sans danger.

La plupart des cités tiléenne sont des ports marchands prospères avec une flotte petite mais très efficace. Dans ce domaine, ce sont les ennemis mortels des estaliens et en particulier le Royaume de Magritta. Ces deux nations ont tendance à considérer l'autre comme des pirates et les batailles navales entre les deux sont fréquentes. Comme les estaliens, les tiléens sont isolés des assauts directs du Chaos. Les cités souveraines mènent des guerres mesquines contre les estaliens, les arabes et entre elles, donnant du travail aux mercenaires de l'Empire.

 Pour aller plus loin : The Spear of the Maiden : un sourcebook sur la Tilée. 

GÉOGRAPHIE

La Tilée s'étend depuis les montagnes Apuccinis, à l'est, jusqu'aux monts Abasko, à l'ouest, en s'incurvant autour de la Mer Tiléenne. Elle est bordée, au nord, par les montagnes Irranas. Les Apuccinis abritent les tiléens des territoires sans lois connus sous le nom de Principautés Frontalières (c'est, du moins, comme cela que les tiléens les voient) mais les forêts situées dans les collines au pied des montagnes, sont assez dangereuses. Elles abritent de nombreux prédateurs et pas tous d'origine naturelle. Il y a aussi les gobelins qui, avec les bandits, constituent des menaces constantes. Ces derniers ont d'ailleurs installé des forteresses de pierre dans les hauts plateaux de la montagne. Très peu de Tiléens seraient volontaires pour s'aventurer dans ces régions; peu de ceux qui l'ont fait sont revenus. Les pays de l'intérieur sont beaucoup plus concernés par l'agriculture, par l'élevage des chèvres et moutons et par leur maigre bétail. Les montagnes Abasko plongent directement dans la mer ce qui ne laisse que peu de place pour les agglomérations. On y trouve, cependant; quelques villages de pêcheurs, accrochés au flanc de la montagne et ils pratiquent parfois l'élevage d'ovins qu'ils conduisent dans des vallées cachées de la montagne.

Au nord-ouest, le pays vit dans les miasmes maléfiques des Marais Flétris, une région sans vie où des mares peu profondes sont alimentées par un multitude de ruisseaux pestilentiels, le tout baigné dans une brume tourbillonnante. Les marais occupent des kilomètres de bassins fétides dans lesquels rampent des choses gluantes et indescriptibles. C'est une terre sans lumière toute entière baignée dans les brumes et la vapeur; si repoussante que les Humains ne s'en approchent jamais. Les marais sont le domaine de la pestilence et d'innombrables insectes, vecteurs de maladies. Mais ils constituent aussi le royaume de ces super-serviteurs du Chaos que sont les skavens. Leur cité, Skarogne [ou Abjectalie], est un véritable monument de pourriture. Elle se trouve, à moitié effondrée, au beau milieu du bourbier puant. Les hommes évitent soigneusement toute la région et les rares individus qui osent éructer le nom de la cité affirment qu'il ne s'agit que d'une légende malsaine.

Notez que l'on peut rallier la Tilée à l'Empire en remontant la rivière Cristallo en bateau fluvial. Celle-ci passe sous la Voute où elle rejoint la source (Alimento) qu'elle partage avec la rivière Sol (Wissenland). Le passage sous la Voute (carte de la Voute), découvert en 2235 CI par Guido Pasolini, est nommé la Rivière des échos. (Cf Sombre est l'Aile de la Mort p. 5 à 8).

POLITIQUE

Le territoire de Tilée est divisé en de nombreux états dont chacun est sous la tutelle d'une cité, ou d'une ville principale. La plupart des nations importantes se situent le long des côtes et ce sont de grandes puissances maritimes. Elles luttent souvent contre les Arabes et contre les Estaliens pour contrôler les hautes mers, saisissant les convois marchands ou les commerçants isolés. Bien que la rivalité entre les nations tiléennes soit importante, elles manifestent néanmoins un certain respect, dû à un héritage partagé, qui fait que leur agressivité se dirige plutôt vers les ennemis communs. Les états de l'intérieur des terres sont souvent plus petites et parfois plus ou moins inféodés aux états côtiers.

Marienburg entretient de bonnes relations avec les cités-états tiléennes, qu'elle traite en partenaires commerciaux et financiers. Plutôt que d'essayer de dominer elle-même le trafic de la Mer du Sud, Marienburg laisse les navires et agents tiléens distribuer ses marchandises, sous la direction des maisons marchandes. Les Grandes Familles de Marienburg et les maisons régnantes des cités-états soutiennent leurs activités commerciales respectives par des échanges réguliers de lettres de crédits. Fidèle à sa politique de neutralité, Marienburg ne favorise aucun des [états] tiléens en particulier, pas même ses partenaires les plus importants, Miragliano et Remas. Le Directorat utilise en fait son influence pour mettre un frein aux disputes entre les cités et empêcher certains conflits de dégénérer en guerre à outrance. Un problème récent de "braconnage commercial" (piraterie) entre Remas et Luccini a, par exemple, été résolu par la "diplomatie du carrosse" d'Henryk von Kissingen [Ohohoh, Henry Kissinger], un expatrié impérial qui a mis ses considérables capacités intellectuelles au service de Marienburg.

Les princes marchands tiléens [DoW p. 73-74]

Les tiléens s'intéressèrent au commerce très tôt, ils commencèrent peu après que les antiques ruines elfiques ne soient habités par les tribus humaines puis reconstruites en cités tiléennes. De par sa situation la Tilée pouvait être atteinte par les navires des hauts elfes et les caravanes naines. Les tiléens se trouvaient donc dans une position idéale pour servir d'intermédiaires entre les deux races. L'animosité entre les elfes et les nains était telle depuis la guerre de la Barbe qu'ils préféraient éviter autant que possible de commercer directement ! Bien entendu, les Tiléens firent en sorte de tirer un bénéfice substantiel de cet état de chose.

Les marchands proliféraient dans toutes les cités états de Tilée et les profits commerciaux leur permirent de devenir de plus en plus puissants. Évidement ils prirent une part active dans le gouvernement de leurs cités, soit comme monarque, soit comme membre du conseil.

La plupart du temps, une seule famille marchande domine chaque cité. Dans les Républiques, le pouvoir est partagé plus ou moins équitablement entre plusieurs familles pour éviter les bains de sang dans les rues ! Souvent, lorsqu'une maison est plus puissante et respectée que les autres, le chef de famille devient le Prince de la cité. De tels personnages sont appelés les Princes Marchands.

Il n'existe pas de droit héréditaire au pouvoir, et chaque prince marchand doit prendre garde aux rivaux désirant son trône. Il est assez courant qu'un dirigeant soit détrôné par un rival d'une autre famille, ou même par un de ses parents. Ces luttes pour le pouvoir prennent généralement la forme de violents affrontements de rue entre guerriers engagés par chaque camp. Parfois, un prétendant ambitieux au trône princier ira jusqu'à engager une armée entière pour renverser son rival. En Tilée, c'est une coutume pour quiconque dont les ancêtres ont eu un pouvoir politique de réclamer le titre de prince marchand. Ce simple fait peut donner naissance à des rivalités politiques et à des vendettas sans fin.

Quiconque accède au pouvoir, que ce soit par l'intrigue, l'assassinat ou la force des armes, est certain de se faire des ennemis en chemin. En Tilée, la tradition de rendre la pareille à ses ennemis est forte. Cela a donné naissance à la fameuse tradition de la vendetta. Contrairement aux rancunes naines, qui sont rayées du livre lorsqu'elles sont réglées, les vendettas sont permanentes. Elles ne sont pas écrites, mais plutôt soigneusement gardées en mémoire de génération en génération au sein d'une famille. Ainsi elles peuvent être mises de côté ou rappelées suivant le besoin.

Quiconque cherche une excuse pour renverser un dirigeant et usurper le trône, ou n'importe quel prince marchand qui cherche une raison pour faire la guerre à une principauté rivale, n'a qu'à déterrer une vieille vendetta. D'un autre côté, pour une réconciliation ou une alliance, une vendetta peut être commodément mise de côté.

Vous avez ici les considérations sur les explorations et les routes commerciales tiléenes.

POPULATION [WFRP1 p. 279 + DoW p. 74]

Les tiléens partagent beaucoup de traits physiques et culturels avec les estaliens. Ils ont la peau mate et leurs cheveux sont noirs et brillants. Dans la sécurité relative de leurs propres frontières, ils sont heureux de contester les déclarations estaliennes concernant la première colonisation humaine du Vieux Monde, mais ils y regardent à deux fois avant d'en débattre avec un natif d'Estalie.

Les dirigeants de la Tilée ne furent jamais des propriétaires terriens féodaux comme les grands nobles de Bretonnie ou de l'Empire. Au contraire, les Tiléens les plus influents ont toujours, par tradition, vécu en ville et jamais dans des châteaux à la campagne. Le commerce est la principale source de revenus plutôt que les domaines et les champs exploités par les paysans.

La maison d'un prince marchand comprend sa famille et ses nombreux proches, qui le considèrent tous comme le chef de cette famille élargie. Il emploie d'innombrables artisans, artistes, marchands, capitaines de vaisseaux, serviteurs, et bien d'autres encore. La fierté de tout marchand exige qu'il emploie le meilleur personnel possible, et les princes marchands d'une cité se doivent toujours d'engager les meilleurs des meilleurs pour ne pas perdre la face.Les paysans tiléens exploitent de grands champs fertiles à l'extérieur des murs de la cité. Certaines fermes appartiennent à des familles qui y vivent depuis des années. D'autres sont la propriété de marchands qui y produisent des denrées afin de les vendre.

Bien sûr, les contestations de frontières sont monnaie courante entre les cités tiléennes. Elles sont parfois réglées par des échauffourées, ou par une forte contre partie sonnante et trébuchante! Certaines cités contrôlent d'immenses domaines tandis que d'autres sont assez réduites pour qu'un garde dans une tour de guet puisse voir toutes les frontières. Les marchands les plus puissants se font habituellement construire de splendides villas à la campagne.

Les régions côtières de Tilée ont toujours été victimes de ravages de pillards venus de la mer comme les sauvages nordiques, les corsaires d'Arabie et bien d'autres.

De même, les maraudeurs des montagnes de l'est et les hordes de vils skavens sortant de terre ont souvent menacé l'intérieur du pays. Dans de telles situations, le peuple tiléen abandonne ses fermes et se met a l'abri derrière les remparts des cités pour grossir les rangs des défenseurs. Ils brûlent souvent les champs plutôt que de permettre à l'ennemi de s'en nourrir. Confrontés à un siège, les pillards préfèrent habituellement reprendre la mer ou repartir les mains vides. De cette façon, les cités ont perduré pendant de nombreux siècles de malheur, abritant en leurs murs la lumière de la civilisation et de la finance prudente.

LANGAGE

Les Tiléens parlent un dialecte musical issu de l'Occidental. Parfois, certains étrangers le confondent avec le dialecte estaliens... rien n'énerve plus un tiléen.

LES ÉTATS DE TILÉE

Les plus grandes cités Tiléennes (mais il en existe de plus petites) sont : Luccini, bâtie près d'un ancien port des elfes des Mers ; Miragliano, construite sur des îles, avec des canaux en guise de rues; Remas, patrie des plus grands pêcheurs du Vieux Monde; Sartosa, la cité des Pirates et Tobaro, la cité des Sirènes.

Cf. la page dédiée
ARMÉES DE TILÉE [Warhammer Armies]

Les tiléens sont célèbres pour leurs mercenaires à travers tout le Vieux Monde. Des bandes de soldats professionnels sont toujours disponibles et de nombreux états de L'Empire se font une joie de les engager. Après tout, engager des Tiléens évite aux comtes-électeurs de payer des recrues et de former ses propres forces et c'est bien plus pratique que d'entretenir une grande armée de troupes locales. Les mercenaires peuvent aussi être renvoyés une fois le travail terminé, sans courir le risque de créer une bande de combattants sans emplois qui risquent de se tourner vers le crime. On fournit généralement aux bandes tiléennes les uniformes d'état afin que leur allégeance puisse se voir facilement, bien que certaines bandes préfèrent leurs propres uniformes ou vêtements individuels.
L'arme la plus associée aux tiléens est l'arbalète. L'arbalète n'est pas utilisée comme arme de guerre dans l'Empire, ainsi les troupes armées d'arbalètes sont des tiléens engagés par l'une des provinces. Quand l'armée provinciale en rejoint d'autres pour former une armée Impériale, ces tiléens viennent aussi, fournissant aux armées de l'Empire d'excellents arbalétriers.

WFB2 disait aussi que la Tilée possèdait une technologie plus avancée que celle de l’Empire notamment car ses armées utilisaient la bombarde. On pense à Léonard de Vinci et c'est l'esprit du livre d'armée Mercenaire de WFB5 : hommes oiseaux, canons tractés, etc. Cette vision, aujourd'hui que l'Empire aligne chevaux mécaniques et tanks à vapeur, serait à nuancer.

Les armées de Tilée sont traitées rapidement dans le bestiaire de WFB2 et dans le cadre d'un petit contingent mercenaire avec Warhammer Armies (WFB3). On trouve dans ce dernier des chevaliers condotieri et les fameux arbalestriers.

Chevaliers

Les nobles des cités de Tilée combattent en unités de chevaliers montés ou non.

Condotieri

Les cités souveraines tiléenne guerroient souvent entre elles. Il y a donc de nombreuses bandes de chevaliers mercenaires tiléens prêts à combattre pour une cité ou une autre. En temps de paix, ils cherchent souvent un employeur ailleurs dans le Vieux Monde. Ces chevaliers sont plus légèrement armés que les chevaliers des cités : armure lourde, bouclier.

Hommes-d'armes

Les rivalités continuelles entre les cités de Tilée font qu'elles emploient force d'hommes d'armes. Quoique WFB2 n'en parle pas, on peut imaginer des piquiers et autres porteurs d'armes de hasts. Au niveau des tireurs, on a des archers et des arbalestriers. On trouve également des hommes d'armes montés.
Les arbalétriers des cités souveraines de Tilée sont parmi les plus célèbres et courants des mercenaires du Vieux Monde et sont souvent employés par la Bretonnie et l'Empire. En plus de leur arbalète et d'une arme à une main, ils peuvent avoir une armure légère et/ou un bouclier.

Milice urbaine

La lance est l'arme des milices urbaines.

Bombarde

Les cités de Tilée emploient des bombardes servies par cinq hommes.

Condotieri et arbalestrier

LES MERCENAIRES DE TILÉE [DoW p70-74]

Le temps des mercenaires

De tout temps, les marchands de Tilée ont loué les services de soldats pour protéger leurs navires des pirates et pour escorter leurs caravanes. Bien sûr, les propriétés et les entrepôts devaient aussi être gardés, et il devint habituel pour les marchands d'entretenir des troupes plus ou moins en permanence

Les familles marchandes utilisaient aussi leurs mercenaires pour asseoir leurs ambitions politiques dans leurs cités, soit pour y obtenir les pleins pouvoirs, soit pour renverser des tyrans et mettre une république en place ! En Tilée, la richesse est le pouvoir, et le pouvoir, la puissance militaire et le statut se valent tous à peu de choses près.

Les bandes de mercenaires

La demande de soldats donna naissance à de nombreuses bandes de mercenaires : des soldats qui se mettaient au service de tout banquier qui pouvait avoir besoin d'eux. Ceux-ci recrutaient parfois des troupes de manière plus ou moins permanente, mais la plupart ne recrutaient qu'en cas de besoin. de plus, les soldes des meilleures combattants étaient bien trop élevées pour la bourse de marchands ordinaires. Les capitaines mercenaires les plus doués devinrent eux-mêmes riches et influents, et leurs services furent bientôt demandés dans toute la Tilée.

Les rivalités entre marchands donnèrent inévitablement lieu a des raids et même à des guerres ouvertes. Ce sont les mercenaires qui réglaient ces problèmes, et le camp qui avait pu amasser assez d'or gagnait souvent assez vite! Les marchands dépensaient parfois des fortunes pour que des mercenaires gagnent leurs guerres, tandis que les usuriers n'étaient que trop content de leur prêter plus d'or. C'est ainsi que les armées de Tilée devinrent des armées de mercenaires. Bien des guerriers talentueux sont ainsi devenus riches, et des combattants venus du Vieux Monde entier gravitent autour de la Tilée où leurs talents seront payés à leur juste valeur.

Invasions et conflits

Les Tiléens eurent la chance que les orques, les gobelins et autres créatures monstrueuses restent loin de leur pays pendant longtemps. Cela ne pouvait durer éternellement, et en 475, une vaste horde de peaux vertes envahit la Tilée depuis l'est. Les marchands tiléens n'avaient pas l'habitude de combattre des envahisseurs étrangers: ils se battaient toujours entre eux ! L'apparition brutale de sauvages à la peau verte provoqua un choc. Ces brutes brulaient les champs et les fermes et s'enfuyaient avec les biens des marchands. Plusieurs des plus puissants marchands s'allièrent et mobilisèrent la plus vaste armée jamais vue en Tilée jusqu'alors. L'armée mercenaire fit route vers les tribus orques et planta ses tentes sur la rive du grand fleuve, d'où le général pouvait observer le campement primitif des orques. Il fut horrifié par la désolation et le chaos causé par les orques sur l'autre rive. La seule pensée que des créatures aussi primitives et barbares puissent ravager la Tilée était insoutenable.

Cependant, les Tiléens remarquèrent un fait étrange en scrutant le camp orque. Les divers contingents orques stoppaient parfois leurs activités pour se battre entre eux. En fait, l'armée était totalement dépourvue de discipline, et seule l'autorité personnelle du chef de guerre assurait la cohérence. Le général tiléen eu alors une idée. Les Tiléens décidèrent que plutôt que de se battre contre les orques, ils engageraient simplement la moitié de leur armée pour se battre contre l'autre. De cette manière, peu importe le vainqueur, les Tiléens ne pouvaient pas perdre. De plus, le butin remporté par la moitié victorieuse paierait le cout de leur recrutement! On ne sait pas exactement comment cela fut accompli, mais le plan fonctionna. Les orques furent rapidement vaincus. Ceux qui avaient été engagés pour la bataille furent de nouveau engagés et envoyés aux frontières sous le commandement d'un général tiléen pour attaquer les orques qui s'y trouvaient encore.

Depuis ce jour les Tiléens ont employé sans retenue des mercenaires de nombreuses races. Cette demande de bons soldats sans distinction de race encouragea des bandes de mercenaires à voyager jusqu'en Tilée pour trouver un emploi. C'est pourquoi on peut y trouver des soldats issus de toutes les contrées du Vieux Monde.

Les aventuriers

Avides de découvrir de nouvelles routes commerciales, les marchands tiléens ont souvent financé des missions d'exploration. Elles peuvent non seulement donner lieu à des découvertes et augmenter les profits, mais éloignent aussi les nombreuses de mercenaires de Tilée. Ainsi en temps de paix, les mercenaires sans emploi, qui passeraient autrement leur temps a vagabonder dans les cités tiléennes à chercher des ennuis, sont occupés de manière plus profitable.

Les tiléens n'ont jamais rechigné à dépenser de l'argent pour engager davantage et peuvent financer et équiper des expéditions que d'autres trouveraient irréalisables. En conséquence, la Tilée est devenue le pays des navigateurs, des cartographes, des découvreurs. Il ne se passe pas un mois sans qu'une expédition ne parte pour la Lustrie, [les Terres] du sud ou Cathay. Les grandes expéditions requièrent des armées entières de mercenaires, dont la plupart sont destinés à mourir de manière horrible dans la jungle ou le désert de quelque contrée lointaine, en supposant qu'ils ne fassent pas naufrage avant d'arriver. Pour les chanceux qui réussissent, les récompenses sont grandes. Lesgénéraux rentrent au pays en héros, leurs navires chargés de trésors et leurs journaux de bord pleins de descriptions imaginatives de nouvelles terres, de tribus exotiques et de leurs propres actes héroïques. D'autres ne reviennent pas du tout et deviennent les rois des cités des pays qu'ils ont découvert pour y vivre dans l'opulence.

Le livre d'armée Mercenaires de WFB5 contient pas mal d'autres informations sur la Tilée et les noms de personnages et de compagnies célèbres (liens sur le forum Tilée) :

La Garde Republicaine de Ricco
La Compagnie Leopard de Leopold
La Confrerie d'Alcatani
etc.

Vous pourrez notez que la Tilée a troqué ses bombardes pour des canons légers.

Vous pouvez aussi vous procurer le Grimoire "Sartosa, la cité des pirates". C'est pas officiel mais ça contient des trucs pas mal.