LES INGÉNIEURS HUMAINS

et leurs inventions

WDF91-92-93-125

Dans le Vieux Monde, il y a deux nations humaines à la pointe du progrès : la Tilée et l'Empire. Depuis Leonardo di Miragliano, les échanges sont nombreux entre les deux. Cette page rassemble les noms d'inventeurs -ou d'individus remarquables- de ses deux nations et leurs inventions.

Dans ces progrès, il ne faudrait pas négliger également l'apport des nains, toujours un cran en avance, en particulier dans leur usage de la vapeur et des volants (cf. Technologies naines).

Les ingénieurs de l'Empire sont connus dans le Vieux Monde comme des gens à l'esprit cartésien, tournés tout entiers vers la science et le progrès. Certaines mauvaises langues les disent excentriques tandis que les plus irrespectueux les qualifient d'illuminés à moitié fous. Quoi qu'il en soit, il est indiscutable qu'ils sont prêts à risquer leur vie dans des projets toujours plus audacieux et d'un façon générale excessivement dangereux et passent leur temps à poursuive obsessionnellement leurs recherches à l’École Impériale d'Ingénieurs sans aucun considération pour leur vie (et celle de leurs voisins). Bien que la plupart de leurs invention dépassent rarement le stade théorique, il arrive parfois qu'une machine de guerre redoutable soit mise au point. Savoir si le terme redoutable s'adresse à l'ennemi ou à l'utilisateur reste à débattre, et fait l'objet de discussions houleuses entre les soldats de l'armée auquel se joint l'ingénieur afin de tester sa création. Mais lorsque cette dernière fonctionne, il faut bien reconnaître que ses effets sont généralement spectaculaires.

L'ÉCOLE IMPÉRIALE D'INGÉNIEURS

Le Tiléen fou

L'Ecole Impériale d'ingénieur, ou Université d'Ingénierie d'Excellence de Stephan Franz, nom sous lequel elle était alors connue, fut fondée en 2012 CI par Leonardo da Miragliano, un génie quelque peu illuminé originaire de Tilée. [...] L'école d'Ingénieurs attira une foule de jeunes gens doués, avides de développer et d'inventer de nouvelles technologies. Elle devint une institution et accueillit même des ingénieurs nains en exil, chassés par leurs confrères à cause de leurs idées un peu trop novatrices et de leur désir de s'affranchir des technologies naines éprouvées. [...]

L’École Impériale des Techniques

Avant le règne de Magnus le Pieux, l’École était sous l'égide des princes d'Altdorf et sa tâche était de mettre au point des machines de guerre toujours plus ingénieuses. Lorsque les forces des dieux sombres surgirent des Désolations en 2302, l'Empire fut menacé d'annihilation jusqu'à ce que Magnus parvienne à unir les seigneurs de différentes provinces et à marcher vers le nord à la rencontre des hordes chaotiques. Le prince d'Altdorf répondit à son appel et la plupart des inventions destructrices de l’École d'Ingénieurs accompagnèrent son armée. Le Chaos fut défait au pied des murs de Kislev et avec le couronnement de Magnus le Pieux, la nation fut unie une fois de plus sous le commandement d'un seul empereur.

A cette époque, la capitale de l'Empire était Nuln, mais en même temps que la fondation de l’École impériale de magie, Magnus sut reconnaître l'utilité des installations d'Altdorf. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elles reçurent officiellement le titre d’École Impériale d'Ingénieurs (ou plus précisément École Impériale d'Ingénieurs et Université d'Expertise Mécanique Stephan Franz). De plus, les nombreuses fonderies bâties à Nuln par les princes d'Altdorf devinrent l’École impériale d'Artillerie. Alors que cette dernière est conçue pour produire à grande échelle des technologies éprouvées (de plus gros canons, une poudre noire mieux raffinée) et ressemble à une gigantesque complexe industriel, l’École d'Ingénieurs est plutôt un centre de recherches et de développement.

Une poudrière créative

La majorité des travaux se concentrent de nos jours sur des inventions visant à combattre les ennemis de l'Empire : armes antiaériennes, machines de forage, rayon de glace, bombes alchimiques et foison de choses bizarres et merveilleuse. Au contraire de l’École de magie, divisée en huit collèges distinct, l’École d'Ingénieurs, regroupe à la fois ingénieurs, biologistes, alchimistes, astronomes et d'autres génies à la santé mentale plus ou moins intacte.

Elle comporte des champs de tir, des fortifications modernes et des zones ouvertes dont les constructions mitoyennes ont été nivelées par les expériences qui s'y déroulent. Beaucoup des bâtiments entourant l’École ont d'ailleurs été récemment reconstruits, et les pompiers surveillent nerveusement les allers et venues des ingénieurs, de peur que la ville ne soit réduite en cendres. L’École grouille d'apprentis au regard de chiens battus et d'estafettes couvertes de suie, circulant entre les nombreux débats intellectuels enflammées, parfois au sens propre, occupant la majeure partie de la journée des ingénieurs. Ceux-ci se lancent dans leurs projets au gré des finances qui leur sont accordes, quelquefois seuls, le plus souvent de conserve avec des collègues, chacun apportant alors l'expertise de sa spécialité. Même si certains un peu trop audacieux ont déjà tenté de mélanger science et magie, la très large majorité des ingénieurs sont avant tout des hommes de raison méprisant les superstitions, qui comptent sur la logique et la méthode pour illuminer leur génie ! Ils n'utilisent que la science et la technologie, c'est pouvoir il n'y a aucun alchimiste de l’École de Magie, ou un astronome et un sorcier Céleste (de fait, il existe même une certaine antipathie entre les deux institutions, qui se considèrent avec une méfiance teintée de mépris).

Le progrès en marche

La réputation d'excentricité de l’École d'Ingénieurs ne cesse de croître, et de nouvelles inventions y voient quotidiennement le jour, même si des créations aussi extraordinaires que le tank à vapeur de Leonardo da Miragliano reste encore à découvrir. On peut cependant être sûr que les génies illuminés qui y travaillent ne s'arrêteront que le jour où ils auront réussi ou se seront fait sauter en essayant. 

INGÉNIEURS ET INVENTEURS CÉLÈBRES

Leonardo de Miragliano [WDF125 p.40-42]

Leonardo a inventé un nombre proprement ahurissant de machine de guerre étranges et potentiellement dévastatrices au cours de son illustre carrière.

Né d'une famille modeste, Leonardo grandit dans les venelles tortueuses de Miragliano, avant d'être engagé comme apprenti par un compagnon au service du prince de la cité. Il travaillait pour la rénovation de la ville lorsqu'il fut remarqué par le Prince Cosimo en personne. Celui-ci reconnut immédiatement le talent du jeune garçon et le nomma maître compagnon à la tête des travaux. Après avoir rebâti la cité d'une façon avant-gardiste et rendu ses murs imprenables, Leonardo devint l'inventeur attitré de Cosimo. Beaucoup de ses plans ne sont que des croquis inachevés, gribouillés à la hâte au verso d'une carte d'état major ou d'une missive lors d'une campagne. Il les soumettait de temps à autre aux condottieres qui l'employaient, dans l'espoir qu'ils lui fournissent les fonds nécessaires à la réalisation de son invention. Malheureusement, ces derniers étaient généralement trop occupés à guerroyer pour se soucier de telles extravagances et mettaient de côté ces plans pour une utilisation ultérieure qui ne se concrétisait presque jamais. L'un des passe-temps préférés de Leonardo était la conception de tours aussi penchées que le permettaient les inflexibles lois de la gravité. Il se donnait comme objectif de créer des constructions aux angles improbables, et rapidement les princes tiléens s'arrachèrent ses plans les plus récents afin de posséder la tour la plus incroyable et la plus penchée du pays !

Sa réputation ne tarda pas à s'étendre à toutes les autres cités-états tiléenes et leurs princes firent rapidement appel à ses services. Les voyages de Leonardo le menèrent jusque dans l'Empire, alors en proie à la guerre civile et assailli par les troupes du Comte Vampire Vlad von Carstein.

L'Empire n'existaient plus en tant que nation car le pouvoir était divisé entre trois prétendants qui s'étaient auto-proclamés empereur, mais aucun d'entre eux n'avait un pouvoir politique suffisant pour assurer sa position. Alors que les guerres vampiriques faisaient rage, Leonardo fonda à la demande du prince du Reikland Stephan Franz l'Ecole d'ingénieurs afin de l'aider à conquérir le trône impérial et chasser définitivement les morts-vivants de ses terres. Il fut nommé doyen de l'Ecole et inventa de nombreux engins de guerre, le plus connu d'entre eux étant le tank à vapeur. Douze de ces machines furent créées, dont huit sont encore en état de marche et continuent d'être entretenues et développées par les ingénieurs.

L'école d'Ingénieurs attira une foule de jeunes gens doués, avides de développer et d'inventer de nouvelles technologies. Elle devint une institution et accueillit même des ingénieurs nains en exil, chassés par leurs confrères à cause de leurs idées un peu trop novatrices et de leur désir de s'affranchir des technologies naines éprouvées. La disparition de Leonardo fut brutale et reste sujette à controverse. Des rumeurs fantaisistes circulent, comme son assassinat par un rival de Stephan Franz, son départ rocambolesque à bord d'une des machines volantes ou flottantes qu'il avait mis au point, ou sa mort lors d'une explosion alors qu'il effectuait des test sur les pigeons-grenadiers de Herstel-Wenckler et s'était servi par mégarde d'un pigeon-voyageur un peu trop attaché à son maître.

Quelle que soit la réalité, ses notes et ses croquis furent perdus avec lui et restent très recherchés. Beaucoup de ses idées sont pour l'instant irréalisables avec les technologies du Vieux Monde, mais cela n'empêche nullement ses plans d'être négociés à prix d'or par les princes de Tilée lorsqu'ils sont découverts.

Sur les tours penchées, le LA DoW (p.79) donne une autre explication :

Les défenses de Miragliano comprennent plusieurs hautes tours qui furent construites afin de pouvoir voir très loin au-dessus du paysage plat. Hélas, à cause de la nature meuble du sol, la plupart penchent selon un angle invraisemblable. Malgré tout, grâce au talent exceptionnel des architectes (dont Leonardo fait partie), elles ne s'écroulent pas. En fait, Miragliano a même lancé une mode architecturale qui fut copiée dans d'autres cités, surtout Luccini dont les princes sont renommés pour leur grand sens de l'humour. A présent, chaque cité possède sa tour penchée, ou en désire une. Il n'y a qu'en Tilée qu'une pareille chose pouvait se produire !

Sur la mort de Leonardo de Miragliano, encore une autre hypothèse (WD146 p46) :

"...jusqu'à sa mort lors du test inaugural d'une machine volante plus lourde que l'air. La machine s'écrasa sur Leonardo, et son moteur à alcool explosa, démolissant une partie de l'Ecole des Engingneurs au passage"

Sven Hesselfriesan [ou Sven Haselfrisiann] [WD146 p40]

De nombreux engingneurs impériaux sont des nains, souvent des Maîtres de la Duilde dont les idées furent ignorées ou même interdites par la Guilde des Engingneurs nains très traditionnaliste. Le plus connu d'entre eux est le Maître Engingneur nain Sven Hesselfriesan. Sven fut banni de la Guilde pour ses expériences avec les machines à vapeur et ce qu'ils considéraient une obsession malsaine pour les navires. Il fuit vers L'Empire où il inventa un navire à vapeur avant d'embarquer avec une compagnie d'aventuriers vers le continent occidental encore largement inexploré à la recherche de fortune et de gloire.

Sven est plutôt associé à Barak Varr et il est même revenu de Lustrie.

Cf. Sven le Magnifique ou bataille de Vastervik/Cholulec (en 2355 CI).

Josef Bazalgette [WDF125 p44]

Josef était un ingénieur de talent navré par l'insalubrité des cités de l'Empire. Il passa des années à Kislev à dessiner et concevoir les plans de nouveaux égouts, ces derniers étant devenus depuis l'une des plus grandes merveilles d'ingénierie du nord. Cela permit d'éradiquer les épidémies de choléra de la capitale kisléviste. Des dizaines de kilomètres de conduits labyrinthiques s'étendent sous la ville, un peu à la manière du Fauschlag à Middenheim, à la différence que le réseau sous Kislev est fait de murs de briques et de mortier plutôt que creusé à même la roche. En dépit des avantages évidents offerts par ces égouts, l’École d'Ingénieurs refusa de subventionner Bazalgette pour des travaux similaires dans l'Empire, quand il y avait tant à fait dans le développement de nouvelles armes pour lutter contre les ennemis de la nation. Josef passa le reste de sa vie à l’École d'Ingénieurs, mettant son génie au service de l'art du siège : il supervisa la fortification de nombreux châteaux de nobles impériaux ou la destruction des murs des ennemis de l'Empereur.

Unstoffe von Kreil [LA Démons du Chaos V7 p. 20]
Cet ingénieur participe à la bataille de Krudenwald contre des démons en 1668 CI. On notera donc qu'il y avait des ingénieurs impériaux avant même la création de l'école impériale.
Wolfgang Kugelschreiber [Repose sans Paix p.19 à 23]

Inventeur freelance habitant Nuln Gummisteifelstrasse, une maison appelée Der Geflugelsalat.

Il a inventé notamment le Fourreau à Dégainé Rapide, l'Extincteur de Feu Kugelmatic, le Système de Respiration Aquatique Kugelmatic (image), le Plumeur de poulet Kugelmatic (image), le Plumeur d'Oie Kugelmatic, un bateau sous-marin (a priori non fonctionnel, image) et une aile volante (fonctionnelle - à rapprocher des Hommes Oiseaux de Daddallo cf. plus bas).

Von Meikopt [LA Empire p.47 à 49]

Ingénieur créateur de nombreuses armes à poudre noir novatrice dont le Canon à Répétition Feu d'Enfer (ou Macroprojecteur de Plomb Pernicieux à Haute Vélocité de von Meinkopt), l'arquebuse à répétition (Tourniquet Mortel de von Meinkopt) et le pistolet à répétition (Microprojecteur de Plomb Pernicieux à Haute Vélocité de von Meinkopt).

Décédé lors de la mise à feu d'un exemplaire "fiable" de canon à répétition Feu d'Enfer.

Pfielmann [LA Empire V7 p.47]
Inventeur du tromblon à grenade (Lanceur Incendiaire de Malchance Explosive de Pfielmann)

Meikle [LA Empire V7 p.47]

Première femme acceptée à l'Ecole Impériale des Ingénieurs. Créatrice du Cheval Mécanique (Effigie Équestre de Locomotion Dynamique de Meikle), afin de créer sa "voiture sans cheval".

Baron Von Helsing [WDF91 p.46]

L'excentrique baron von Helsing de Wurtbad était un noble fortuné, cousin du Comte Électeur de Stirland. Fasciné depuis l'enfance par tout ce qui touchait à la technologie et la science, von Helsing tomba en admiration devant les merveilles qu'il trouva à l’École Impériale d'Ingénieurs d'Altdorf.
Lorsque l’École se trouva quelques années plus tard à court de financements, van Helsing proposa une part non négligeable de son immense fortune en échange d'un seul tank à vapeur. Les Ingénieurs ne souhaitaient pas se défaire d'une pièce d'un si grand intérêt scientifique, mais l'aubaine de s'attacher un mécène généreux vint à bout de leurs réticences et le tank à vapeur l'Impénitent fut donné à von Helsing.
Selon ses instructions, le tank à vapeur subit un grand nombre de modifications, ainsi que son mode de propulsion. La capacité de la chaudière fut agrandie, l'intérieur de la cabine tapissé de cuir et un nombre incalculable d'armements furent testés. L'une des expérimentations les plus extravagantes du baron fut le double canon Feu d'Enfer, qui lui coûta la jambe gauche avant d'évoluer vers sa version actuelle : une arme dotée d'une cadence de tir particulièrement élevée, appelée 'Canon Helbrecht à haute vélocité de déclenchement ultra-rapide'. Il s'agit d'une arme imposante montée sur un châssis circulaire et composée de pas moins de vingt-quatre bouches à feu disposées en cercles concentriques. Une fois les tubes chargés un par un, il suffit d'actionner une manette pour déclencher la rotation des engrenages. Ce faisant, chacun des tubes passe devant un mécanisme de mise à feu qui déclenche une myriade de tirs en l'espace de quelques secondes. Malheureusement, recharger une telle arme prend un temps incalculable, et von Helsing a demandé aux ingénieurs d'Altdorf de se pencher sur un système de rechargement rapide.

Holst Freidrich [WDF96 p.29]

Ingénieur de Middenheim travaillant sur la Malepierre assassiné par les Skavens.

Von Meinkop [WDF91 p.47]

Le commandant ingénieur von Meinkop est un célèbre commandant de tank à vapeur. Ayant pris part à un nombre incalculable de campagnes et de batailles, il est à présent le plus expérimenté parmi ses pairs et possède même la prestigieuse médaille du Grand Mérite Militaire qui lui fut remise par l'Empereur Karl Franz en personne. Il a la charge du tank à vapeur Fiabilité, qu'il entretient lui-même depuis des années. Maître ingénieur très respecté, on dit qu'il est celui qui parvient le mieux à interpréter les croquis originaux de Leonardo de Miragliano et fait figure de référence pour les siens, bien qu'il soit difficile de l'approcher.
Le modèle Fiabilité est équipé d'un canon Feu d'Enfer construit par von Meinkop en personne. En dépit de son talent incomparable pour contrôler et réguler la pression de la chaudière, le commandant ingénieur a subit de nombreuses blessures à la suite des dysfonctionnements de son tank à vapeur. Il a pourtant survécu à ces explosions parfois impressionnantes, bien que son corps soit recouvert de cicatrices et d'anciennes blessures qu'il exhibe avec autant de fierté que ses honneurs de bataille. Il porte en particulier sur le côté gauche de son visage une atroce brûlure, conséquence de l'explosion d'une chaudière. Il perdit également son œil gauche à la suite de cet incident, il boite aussi depuis que sa jambe a été transpercée par un tuyau propulsé à l'intérieur de la cabine suite à une surchauffe explosive. Ses mains et ses bras sont couverts de balafres et de cicatrices. Les plus jeunes ingénieurs, impressionnés par son air maussade et sa grande expérience, le tiennent tous en grande admiration.
Von Meinkop s'est récemment rendu sur Albion avec son modèle Fiabilité, afin de venir en aide aux forces de Ludenhof, le Comte Électeur d'Hochland. Rapidement après son arrivée sur l'île des brouillards, son tank à vapeur se retrouva embourbé dans les marécages de la Pointe Boueuse, à un point tel qu'il n'était pas certain que l'on puisse jamais récupérer la colossale machine. Mais avec l'aide des pouvoirs magiques de l'Oracle, le tank à vapeur put être tiré de la vase et depuis, il s'est imposé comme un élément dévastateur essentiel de l'armée de Ludenhof.
La présence d'une telle machine de guerre sur l'île prend les adversaires par surprise. Celle-ci, conjuguée au talent et au courage de Von Meinkop, a grandement contribué au succès de Ludenhof qui pousse les forces de l'Empire toujours plus vers le nord.

Feinkopf [WDF91 p.48]

Le Commandant Ingénieur Feinkopf est un membre âge de l'École d'Ingénieurs. Il a conduit différents tanks à vapeur au cours d'un grand nombre de conflits et contre toutes sortes d'horribles adversaires. Cette guerre continuelle a poussé Feinkopf aux limites de la folie, le plongeant dans un état de paranoïa avancé, tandis que d'effroyables cauchemars assaillent sans cesse son esprit. La nuit, on peut l'entendre pleurer et hurler quand ses démons viennent le tourmenter. Son corps a néanmoins été purifié par l'Ordre des Sigmarites qui l'a déclaré exempt de toute influence du Chaos. Au cours de ses hallucinations, il proclame régulièrement avoir vu la comète à deux queues traverser le ciel. Il affirme à qui veut l'entendre avoir été témoin de la fin des temps, qu'il décrit comme une époque de guerres interminables, de feu et de destruction du monde Connu.
Même dans ses rares moments de lucidité, ses yeux sont hantés et il raconte d'une voix sans timbre que les ténèbres s'approchent à grands pas et que l'Empire touche à sa fin.
En dépit de sa santé mentale déplorable, Feinkopf est l'un des rares ingénieurs en vie qui semble posséder un talent inné pour diagnostiquer et résoudre les innombrables problèmes mécaniques que connaissent les tanks à vapeur. Ses hauts faits exemplaires forcent le respect, car même au cœur des combats, alors que l'ennemi noie son tank à vapeur blindé sous les coups, Feinkopf conserve tout son sang-froid et conduit sa machine avec une extrême efficacité, depuis longtemps résigné à sa propre malédiction ainsi qu'à l'inévitable fin du monde qu'il prophétise. La présence de Feinkopf et de l'un de ses tanks à vapeur a permis à l'Empire de remporter de nombreux conflits cruciaux. Ce fut par exemple le cas de la bataille des Dents de Glace qui vit une horde barbare assoiffée de sang se déchaîner en direction du sud. Feinkopf faisait partie d'une petite force d'interception qui fut entièrement décimée, à l'exception de l'ingénieur qui parvint à prendre la fuite et à garder ses poursuivants à distance pendant trois jours entiers jusqu'à ce qu'une armée de renforts vienne à son aide et mette en déroute les maraudeurs.
Chaque jour qui passe, les délires de Feinkopf s'intensifient et il parvient de plus en plus rarement à sortir de ses cauchemars infernaux. Beaucoup craignent de le voir un jour ou l'autre sombrer définitivement dans la folie. Ses confrères ingénieurs font tout pour le soustraire à l'attention constante des répurgateurs et tous pleurent déjà la perte inéluctable des savoirs qui disparaîtront avec la mort de Feinkopf.

Helmut le Noir [WDF91 p.49]

Helmut le Noir était un homme craint et respecté qui faisait partie des proches du Comte Électeur de Nuln. Selon certaines rumeurs, il aurait été l'assassin personnel du Comte, selon d'autres, il aurait trempé dans des pratiques liées à la magie noire. Une chose est certaine à son sujet, c'est qu'il fut un brillant tacticien, et bien qu'impopulaire parmi les troupes de l'Empire, ceux qui se trouvaient sous ses ordres lui obéissaient au doigt et à l'œil. Helmut utilisait au combat son modèle de tank à vapeur Von Zeppel et dirigeait les armées du Comte Électeur du haut de la tourelle de sa machine de guerre. Tireur de grand talent, il était capable de s'occuper du sort des commandants ennemis à distance grâce à son long fusil modifié, fabriqué selon ses propres croquis et monté sur un trépied à l'avant de sa plate-forme de bataille.
Du haut de son Von Zeppel, Helmut ne trahissait jamais aucune émotion pendant la bataille, son visage restant absolument de marbre. Il maintenait son tank à vapeur à l'arrière de sa ligne principale, poste d'où il pouvait observer les évolutions du conflit et décider des mesures à prendre. Bien qu'il préférât se placer en retrait du gros des combats et avoir la possibilité d'attaquer à distance, Helmut était pourtant un redoutable spécialiste du corps à corps. Lorsque son tank était sur l'ennemi, il s'emparait d'une massive épée à deux mains et l'abattait sur ses adversaires en faisant preuve de beaucoup de force et d'adresse. Commandées par un tel homme, les forces de Nuln restèrent invaincus au combat pendant de très nombreuses années tandis que la popularité du Von Zeppel augmentait. Helmut le Noir disparut dans des circonstances mystérieuses à la suite d'une grande victoire sur une horde de morts-vivants qui ravageait le centre de l'Empire. Certains disent qu'il avait courroucé un puissant nécromancien en battant son armée et que ce dernier, animé par son désir de vengeance, avait quitté sa tombe afin de venir le prendre. Il semble plus probable qu'Helmut fut tout simplement relevé de ses fonctions pour des raisons politiques évidentes, étant donné la nature malsaine de son influence sur le Comté Électeur et le fait, bien plus impardonnable pour certains, qu'il ne fut pas de noble naissance.

Hezekiah Guttmann [The Trone of Chaos p.155]

L’un "des ingénieurs plus déséquilibré de l’École d’Artillerie" de Nuln surnommé "l’épouvantail brûlé" par ses collègues. Vers les années 2510, il conçoit les Navires de Guerre Terrestre de Classe ‘Marienberg’ - des simili-Tank à Vapeur- suite à une commande de Marienburg.

Ingénieur Gerhart [LA Emp. V7 p.16]

En 2520, l’ingénieur Gerhart tenta la première traversée des montagnes à bord de son vaisseau « plus lourd que l’air », version améliorée de L’Epoustouflant Capacitateur de Vol Autoporté de Rauvork. Depuis, on est sans nouvelles...

Ingénieur Sémaph [WDF214 p. 63]

Inventeur des Sémaphores des Tourments [sans doute vers 2515-2520 CI] et du Langage Sémaphore qu'ils utilisent :

Chaque Sémaphores des Tourments contient un pupitre doté d’un épais grimoire où sont répertoriés tous les signes qui peut décrire le sémaphore. Ce langage porte le nom de l’ingénieur qui l’inventa. Malheureusement, il ne vécut pas assez longtemps pour voir sa création usée à bon escient : un après avoir fabriqué lui-même un sémaphore, il fut tué par la décharge d’énergie qui jaillit à l’improviste du squelette en bronze. On raconte que cette première tour porte encore sur ses pierres un trace de brûlure noirâtre, là où l’ingénieur  fut carbonisé par son invention…

INVENTIONS CONNUES

L'extraordinaire sub-hydrocyclette à durabilité prouvée de von Brunel [WDF125 p.42]

Après avoir dérivé pendant quelques jours accrochés à un tonneau suite à un incident regrettable impliquant un pigeon-grenadier à l'amorce mal réglée et un capitaine de vaisseau atrabilaire, l'ingénieur von Brunel réfléchit à une méthode de transport maritime plus adaptée. Grâce à d'incessantes doléances, il finit par convaincre le prince d'Altdorf qu'il avait trouvé un moyen de développer une machine capable d'emmener un homme équipé d'une vrille sous l'eau, afin de forer des trous dans la coque des navires ennemis. Travaillant la main dans la main avec les meilleurs tonneliers de la capitale, il fabriqua un engin pouvant traverser près d'une centaine de mètres sous les flots avant que son pilote au bord de l'apoplexie ne soit obligé de faire surface. Un système de tubes et de périscopes fut mis au point, mais toute tentative d'améliorer cette création fut définitivement abandonnée lorsque bon Brunel prit lui-même les commandes de son engin et coula comme une pierre au fond du Reik, le bois du tonneau ayant fini par se gondoler après ces immersions prolongées.

On trouve un autre "bateau zous-marin" a priori non fonctionnel fabriqué par Wolfgang Kugelschreiber dans l'aventure "Eureka" pour WFRP1 (Repose sans Paix p19, cf plus haut). A priori, il est non fonctionnel.

La fantastique arquebuse à portée extrême administreuse de trépas imprévisible et impondérable [WDF125 p.42]

Cette arme fut inventée par Léon Todmeister après avoir constaté l'imprécision des arquebuses utilisées par les chasseurs de Hochland. Ce long mousquet à l'aspect étrange est parfois porté par les ingénieurs qui souhaitent prouvé qu'ils ne sont pas que des universitaires casaniers, et qu'ils soutiennent totalement le but premier de la plupart de leurs créations. La portée de cette arme est supérieure à celle d'une arquebuse conventionnelle, principalement grâce au canon rayé qui remplace l'âme lisse de ces dernières, ainsi qu'au système de lentilles qui permet même à un ingénieur myope de prendre pour cible des individus considérablement éloignés. Todmeister prétendait pouvoir percer une pistole à une portée de plus de quatre cents mètres, mais le fait que son apprenti ait été aperçu à plusieurs reprises avec une bourse remplie de pièces prétrouées a par la suite quelque peu terni sa réputation. En dépit des diffamations d'esprit chagrins mettant en doute l'habilité de Todmeister dans le maniement de sa création, le long fusil du Hochland est indiscutablement une arme redoutable, et aucun ennemi n'est à l'abri des tireurs d'élite impériaux sur le champ de bataille.

Pigeon-grenadier Herstel-Wenckler [WDF125 p.43]

Cette idée naquit dans la tête des ingénieurs Karl Herstel et Stefan Wenckler lorsqu'ils assistèrent au rassemblement annule de l'Amicale des Pigeons à l'occasion de la Course de Cent Lieues des Mille Tavernes. Ils se demandèrent alors s'il était possible d'entraîner un oiseau à lâcher des projectiles explosifs sur l'ennemi avant de revenir à son maître. Leurs premiers essais effectués avec des hirondelles se révélèrent infructueux : les volatiles étaient incapables de voler avec leur charge. Quant aux pigeons, ils s'écrasaient au bout de quelques battements d'ailes avant d'exploser au beau milieu des rues d'Altdorf. Le poids des bombes fut alors réduit, mais de nouveau problèmes apparurent : les pigeons explosaient en bol (ce qui était tout de même un progrès) ou, obéissant à leurs instincts de pigeon voyageur, retournaient avec la bombe auprès de leur maître. De multiples toitures volatilisées plus tard, une couvée de pigeon fut entraîné à s'envoler loin, très loin de leur maître. Ils étaient équipés d'un bombe à la mèche fixée sur une goupille : lorsqu'elle s'était consumée jusqu'à un certain point, le projectile se décrochait de lui-même. La poudre était contenue dans une sphère hérissée de pointes prévue pour s’agripper à l'objet sur lequel elle tombait. Les pigeon-grenadiers gagnèrent une réputation d'armes redoutables, jusqu'à ce qu'ils soient employés contre un contingent d'elfes qui les criblèrent de flèches. Herstel et Wenckler sont depuis passés à d'autres projets tout aussi ambitieux, et sans leur appui, il semblerait que personne n'ait été suffisamment motivé pour entraîner une nouvelle couvée de pigeons.

L'époustouflant capacitateur de vol autoporté de Rauvork [WDF125 p.45]

Voler est un des plus vieux rêves de l'homme, d'où la création de cette machine absolument incroyable. Après avoir longuement étudié le vol et l'anatomie des oiseaux, Rauvork construisit prototype après prototype avec une remarquable constance dans la déconfiture. Heureusement, il était suffisamment lucide pour douter de ses propres inventions et n'effectua ses premiers vols que depuis une altitude limitée. Des améliorations apportées suite à la conception de gyrocoptères nains lui permirent d'aboutir à la fabrication d'un engin capable de voler sur une centaine de mètres, mais son application trouva rapidement ses limites dans les mollets de son utilisateurs, forcé de pédaler frénétiquement pour se maintenir en l'air. Des plans pour une version en tandem de la machine furent proposées mais jamais réalisés, principalement à cause de la difficulté de trouver deux volontaires pour se jeter du toit d'une maison harnachés à une telle invention.

Les Hommes Oiseaux de Daddallo [LA Mercenaire p.58]

Daddallo était un artisan bien connu qui fabriquait des moulins à vent dans la cité [tiléenne] de Verezzo. Il devint obsédé par le désir de voler comme un oiseau lorsqu'il acquit des manuscrits perdus de Leonardo da Miragliano. Il s'inspira du concept qu'ils contenaient et commença à construire des engins volants. Quand on découvrit que les manuscrits étaient des faux, il était trop tard. L'obsession de Daddallo avait envahi sa vie, effaçant tout vestige de bon sens dans son esprit enfiévré.
Les premiers essais de vol de Daddallo furent des échecs. Ses efforts amusaient beaucoup les citoyens qui se rassemblaient sur la piazza pour le regarder sauter de diverses tours. Heureusement pour lui, sa version du parachute de Leonardo, elle, fonctionnait !
Daddallo se mit à dos la puissante famille Batta de Verezzo lorsqu'il plongea à travers le toit de leur villa et atterrit dans la baignoire de marbre de la maîtresse de maison tandis qu'elle s'y baignait ! En plus de cette intrusion impolie, Daddallo atterrit sur le capitaine de ses gardes du corps (qui se trouvait pour une raison indéterminée dans la même baignoire) et le tua sur le coup. Daddallo fut immédiatement emprisonné dans la tour penchée de Verezzo afin d'éviter de nouveaux embarras à la République.
Déterminé à s'échapper, Daddallo passa son temps à construire une ingénieuse paire d'ailes à partir de draps de lit tendus sur une armature de baguettes taillées dans le mobilier. Il fut bientôt prêt à sauter de la fenêtre de son cachot, qui n'avait pas de barreaux car on croyait toute évasion impossible tant la tour était haute ! L'évasion de Daddallo fut spectaculaire. Il voleta miraculeusement au dessus des toits vers la liberté au lieu de s'écraser au sol !
En exil, Daddallo passa toute l'année suivante à entraîner une bande de mercenaires, ses "Hommes Oiseaux". Il n'avait recruté que les meilleurs et les plus maigres des arbalétriers. Il fallait que les Hommes Oiseaux soient capables de tirer sur les ennemis en volant, même à haute altitude.
Les Hommes Oiseaux connurent leur baptême du feu lors de la bataille de Motta Zorella, où ils remportèrent la victoire en plongeant sur le général ennemi et en l'emmenant en captivité. Les Hommes Oiseaux de Daddallo furent immédiatement engagés par Alfeo Romeo de Remas. Alfeo désirait secourir la belle Isabella Dellecta enfermée dans la tour penchée de Catrazza par sa famille jusqu'à ce qu'elle accepte de se marier avec Grobbo, un riche, horrible et cruel marchand de Miragliano. Les Hommes Oiseaux de Daddallo s'acquittèrent avec succès de cette dangereuse mission en dépit d'un nombre élevé de tireurs d'élite gardant la tour. Le régiment prit donc le nom des Hommes Oiseaux de Catrazza, et est toujours très demandé.

La fantastique foreuse facilitatrice de mouvement souterrain de Ferrara [WDF125 p.45]

Obsédé par les légendes sur les prétendus hommes-rats vivant sous la terre, Avel Ferrara décida de découvrir par lui-même la véracité de ces dires. Aidé de ses enfants, il mit au point une foreuse géante et se mit à explorer les entrailles de la terre sous les rues de sa vielle natale. Il ne trouva jamais aucune preuve de l'existence des hommes-rats mais les applications militaires de son invention devinrent évidentes lorsque des quartiers entiers de la cité refondèrent. Trois de ces engins furent fabriqués pour participer au siège de châteaux dans les Principautés Frontalières. Ils se révélèrent alors extrêmement efficaces pour saper leurs fondations et en moins d'une semaine, trois forteresse furent conquises. Malheureusement, toutes les machines furent perdues dans l'affaire et n'ont pas été reconstruites car, depuis, Ferrara s'est lancé dans de nouveaux projets, toujours dans le but de prouver au monde entier que ces hommes-rats existent bel et bien.

 

 

L'Homme de Fer [Seigneur des Liches, CJ Spring 86]

L'Homme de Fer est une créature magique du [maître de l'abbaye de Lamaisontaal, Bagrian ou René de Muscadet, c'est selon, NdT] ; son aspect est celui d'un homme en armure de 2,1 m, un guerrier mécanique théoriquement plus fort, plus rapide et plus puissant qu'un homme. Il n'obéit qu'aux ordres de la personne portant l'Anneau de Fer que l'on peut découvrir dans le bureau de de Muscadet. Lors de sa découverte, il n'est que partiellement activé et obéit aux ordres "marche" et "arrêt" associés aux directions "gauche", "droite", "haut" et "bas".

L'Homme de Fer peut être complètement activé grâce à un éclair de l'Arca Chaotis. A partir de là, il obéira à des ordres simples de quelques mots tel que "Va à l'écurie", "Apporte moi une carafe d'eau" ou "Tue l'homme avec une robe noire". Il n'a aucune imagination et les instructions qui sont données doivent être simples, claires et précises. Souvent, dès que l'on veut lui faire accomplir une action qui est à peine compliquée, il faut lui donner plusieurs séries d'instructions successives! Même ainsi, l'Homme de Fer suivra les ordres à la lettre...

L'Homme de Fer est immunisé contre tous les effets psychologiques, ainsi que contre toutes les formes de paralysies, de poisons, de gaz (excepté les acides corrosifs), etc. Il possède 2 PA partout et les armes non-magiques lui infligent 1 point de dommage de moins que la normale. Il attaque avec ses deux poings qui sont considérés comme des armes simples et peuvent affecter les créatures immunisées contre les armes non-magiques.

Le guerrier mécanique est armé d'une pince qu'il peut utiliser au combat ainsi qu'un rayon de mort. Il a une portée de 24'' et une force de 5.

PROFIL

M
CC
CT
F
E
PV
I
A
Cd
Int
Cl
FM

Guerrier mécanique

4"
6
0
5
5
3
4
3
10
10
10
10

 

Canon à répétition Feu d'Enfer [WDF125 p44]

Le Canon à Répétition Feu d'Enfer, ou Macroprojecteur de Plomb Pernicieux à Haute Vélocité de von Meinkopt, est l'une des plus sinistres armes à poudre noire jamais inventée. Sa puissance de feu peut anéantir un régiment entier en une seule salve. Cette invention terrifiante de l'ingénieur fou von Meinkopt s'est répandue à travers tout l'Empire en un temps record. Ses neuf fûts séparés sont répartis sur trois châssis, eux-mêmes fixés sur un support pivotant, ce qui permet au Feu d'Enfer d'effectuer plusieurs tirs en une seule salve dévastatrice, capable d'anéantir le plus coriace des régiments en un clin d'œil. Même les guerriers du Chaos et leurs lourdes armures ne sont pas à l'abris.
Le problème, c'est que ces mécanismes sont loin d'être fiables, aussi les enrayements et les incidents de tirs sont nombreux, et ces canons explosent souvent. C'est pourquoi les servants qui opèrent ces machines ont en général déjà réglé leurs obsèques aux prêtre de Morr. Depuis la mort de von Meikopt lors de la mise à feu d'un exemplaire "fiable", les ingénieurs ont tendance à observer ces intéressants prototypes d'assez loin…

Arquebuse à répétition (Tourniquet Mortel de von Meinkopt) [LA Empire V7 p47]

Innovation récente, l'arquebuse à répétition est une arme redoutable à grande cadence de tir que l'on trouve souvent entre les mains des tireurs d'élite qui commandent les unités d'arquebusiers.

Pistolet à Répétition (Microprojecteur de Plomb Pernicieux à Haute Vélocité de von Meinkopt) [LA Empire V7 p47]

Il s'agit d'une arme de poing très efficace, très populaire chez les Escorteurs qui dirigent les équipes de Pistoliers.

Tromblon à Grenade (Lanceur Incendiaire de Malchance Explosive de Pfielmann) [LA Empire V7 p47]

Développée en mariant le tromblon avec les technologie des pistons et des explosifs, cette arme a été conçue pour mettre hors de combat des chevaliers en armure.

Cheval Mécanique (Effigie Équestre de Locomotion Dynamique de Meikle) [LA Empire V7 p47]

Afin de créer sa "voiture sans cheval", Frau Meikle, la première femme à être admise à l'École Impériale d'Ingénierie, a construit cette merveille avec son fidèle mais épuisé assistant. Les pattes de la machine sont couplées à un accumulateur, lui-même relié à une paire de sphères de cuivre placées dans la tête du "cheval". Lorsque l'engin charge au combat, l'ingénieur peut libérer l'énergie de l'accumulateur à travers les sphère sous la forme d'un arc électrique capable de griller n'importe quel ennemi.

Batterie Tonnerre de Feu [LA Empire V7 p49]

Carillon terrifiant de Hugon [LA Empire v8 p.35]

Les tanks à vapeurs

Il y a tellement à dire sur les tanks à vapeurs qu'ils ont une page dédiée, les veinards.