WDF 91-92-93
L'
histoire des différents tanks à vapeur
Le tank à vapeur est une machine extraordinaire, une coque blindée qui crache la fumée en fonçant vers l'ennemi, le tir de son canon amplifié par la résonance de l'acier. Le cheminement de cette création pratiquement impossible à arrêter est fascinant à contempler tandis que les flèches ricochent sur ses flancs sans lui faire de mal, que les lames écorchent à peine sa carapace et que les ennemis sont broyés sous sa masse.
Le tank à vapeur est propulsé par une chaudière pressurisée de grande taille dont la vapeur bouillante traverse des séries de tuyaux et de siphons. Grâce à un système complexe de leviers, l'ingénieur qui se tient aux commandes dirige cette vapeur vers l'endroit où sa puissance est requise et en prive d’autres mécanismes. Il peut par exemple envoyer la vapeur vers les pistons alimentant le mécanisme des roues pour avance à toute vapeur ou, s'il le préfère, alimenter les systèmes d'armes incorporés à son tank. Toutefois, le commandant doit jouer sur une fourchette de puissance assez limitée car il doit prendre soin de ne pas faire s'accumuler trop de pression dans la chaudière et doit donc tempérer son usage. C'est un art délicat et très aléatoire que de juger quelle quantité de pression la chaudière du tank à vapeur pourra produire. Plus la pression s'accumule, plus la machine peut avancer et plus l'ingénieur a d'options à sa disposition. Cependant, une trop forte pression peut provoquer une rupture de la chaudière, avec des effets catastrophiques.
Au temps des premiers tanks à vapeur, les ingénieurs devaient juger l'intensité des sifflements et l'ampleur des fuites qui s'échappaient de la tuyauterie peu hermétique. Les tanks à vapeur originaux au nombre de douze, qui durent assemblées par Leonardo de Miragliano et dont seulement huit ont survécu sous une forme ou une autre, souffraient de fréquentes défaillances et le grand inventeur lui-même portait souvent des bandages qui couraient diverses brûlures. Les ingénieurs impériaux d'Altdorf ont récemment mis au point des jauges et des sifflets qui indiquent le niveau de pression même s'ils demeurent peu précis et la mise en œuvre de cette machine dépend encore de l'expérience et de l'instinct de son commandant.
Les huit tanks à vapeur restants ont tous été sévèrement endommagés en différentes périodes, mais leurs châssis se montrent extrêmement résistants et chacun d'entre eux à pu être réparé, souvent plusieurs fois. Les Grands Maîtres de l’École Impériale des Ingénieurs conçoivent en permanence de nouvelles armes dont ils équipent les tanks à vapeur, dont certaines ne furent par chance jamais expérimentées. Chaque fois qu'un tank à vapeur est réparé, les ingénieurs cherchent à en améliorer la conception, ajoutent d'autres équipements et corrigent le contrôle de la chaudière.
L'HOMME DERRIERE LA MACHINE
Le célèbre tank à vapeur fut inventé par le très inspiré (certains diront le notoirement dérangé) Leornardo de Miragliano, homme talentueux dont le génie créatif ne connut jamais de repos. On dit de lui qu'il ne se séparait jamais de son carnet de croquis, pour griffonner en permanence ses idées les plus folles sur ses pages parcheminées. Le tank à vapeur fut sa plus grande réussite reconnue de tous, une création inspirée qui n'a depuis jamais été reproduite. Leonardo fut un pionnier des plus remarquables dans le domaine des avancées technologiques et le fondateur de l'Ecole impériale d'Altdorf ainsi que son tout premier Maître Ingénieur. Les jeunes hommes talentueux et visionnaires parcouraient des lieues pour venir s'asseoir aux conférences de Leonardo et l'écouter avec admiration. Bon nombre de personnes considéraient ses travaux comme frivoles et parfois même dangereux mais finirent par réaliser que ses inventions servaient l'Empire en renforçant ses armées, il fut donc par la suite encouragé à exploiter ses talents.
On prétend que Leonardo resta abasourdi et fasciné en observant l'une des créations des nains, un navire à vapeur fait de métal et néanmoins capable de parcourir les océans. Il noircit des pages innombrables de schémas et de formules compliquées qui tournaient toutes autour du fonctionnement mystérieux de ce vaisseau, ainsi que de ses réflexions sur la manière de recréer une telle splendeur. Ses premières tentatives furent désastreuses. Lors du lancement de l'Ancre de Solidité, un bateau à vapeur bien mal nommé, il parvint à rester en vie in extremis car son invention fut engloutie par les flots en quelques minutes au milieu de violent jets de vapeur brûlante. Leonardo, honteux et trempé, ne perdit pas pour autant sa passion ni ses ambitions, il fit simplement passer ses idées de la mer à la terre ferme. Le tank à vapeur était né.
Bien que cela ait été tenté un nombre de fois incalculable, nul ingénieur n'a jusqu'à présent réussi à assembler un nouveau tank à vapeur de toutes pièces. Un jour, Leonardo disparut mystérieusement, ses travaux en cours restèrent inachevés et tous ses dessins furent perdus en même temps que sa trace. Certains croquis "originaux" refont surface de temps à autre, même s'ils sont souvent reconnus par la suite comme étant des faux. Les rumeurs abondent sur la destinée que connut l'inventeur de génie, certaines tout simplement fausses, et parfois parfaitement ridicules. D'aucun affirment qu'il finit pas concevoir un moyen de locomotion navale submersible et qu'il disparut sous la mer, décidé à explorer des royaumes engloutis. D'autres opinions plus réalistes font état de son assassinat pour raisons politiques, qu'il ait été ordonné par un ennemi de l'Empire ou par l'un des nombreux conservateurs de la société impériale qui critiquaient son œuvre en permanence et redoutaient le changement annoncé par ses inventions.
Les tanks à vapeurs Il y a douze tanks à vapeur et pas plus. Ils ont été tous construits du vivant de Leonardo di Miragliano après la fondation de l'Ecole Impériale des Ingénieurs en 2012 CI. De plus, le destin de chacun est connu. L'Invincible - stationné à Helmgart (Reikland)
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Quelques remarques sur les historiques : - Quasiment aucune date : c'est un peu gênant.
On aurait aimé voir les batailles contre Marienburg
ou entre les provinces (durant l'Age des trois Empereurs par
exemple). Des machines pareilles ont dues être au
centre de moults affaires politiques ou d'espionnage au
cours de l'histoire de l'Empire. Il y aurait de quoi
développer. Les textes prouvent cependant choses : - Les tanks peuvent se déplacer beaucoup
même s'ils mettent plusieurs mois avant d'arriver
à destination. Sur le dernier point, dans le LA MV V4 (p50), on peut lire qu'un tank à vapeur a une chance sur trois ne pas arriver à une bataille où il est attendu... |
L'INVICIBLEHistoire de l'Invicible
Quatre ans après sa création à Altdorf, l'Invincible était offert à la ville forteresse d'Helmgart qui garde le côté impérial du Défilé de la Hache. En chemin, le tank fut dérouté jusqu'à Carroburg pour les aider à lever le siège de la cité par une horde de gobelins. Pour se faire, l'Invincible fut rejoint par le Lietdorf qui avait été doté récemment d'un tourelle avec canon à vapeur. Les deux tanks brisèrent l'armée des assiégeant. L'Invincible fut utilisé pour débusquer les fanatiques gobelins avant la charge des chevaliers sur le centre de l'armée. Une fois le siège levé, l'Invincible continua vers Helmgart et tomba en panne dans les villages de Helmwald, Bergdine et Wineberg.
Huit mois après avoir quitté Altdorf, l'Invincible casse sa chaudière en passant les portes de la ville d'Helmgart. La boite à vitesse du tank à vapeur est bloquée et il s'avère impossible à déplacer. Pour la première fois depuis la fondation de la cité, Helmgart est incapable de fermer ses portes la nuit venue. Il fallut quatre jours pour réparer assez le tank ainsi qu'il puisse enfin dégager le portail. Les neuf mois suivants furent consacrer à reconstruire la chaudière et à forger une nouvelle boite à vitesse.
Pour son baptême du feu au Défilé de la Hache, le tank fut incapable d'honorer son nom. Il fut retourné par un groupe de trolls et dégringola une pente escarpée pour tomber sur le chemin d'une armée impériale. Le tank fut sérieusement endommagé et les nouvelles réparations durèrent deux ans. Le tank fut plus performant dans son engagement suivant où il repoussa une troupe de pillards bretonniens. Les lances des chevaliers échouèrent même à égratigner sa peinture.
Durant la décennie suivante, l'Invincible prit part à plusieurs action dans le Défilé de la Hache contre les orques et de nouveaux raids bretonniens venant des Montagnes Grises.
L'Invincible est toujours stationné à Helmgart et c'est le dernier tank qui conserve encore la conception originelle de Leonardo.
L'IMPLACABLE
Les modèles novateurs de tanks à vapeur influent l’Implacable, un engin sur lequel a été monté un mortier. En tant que pièce d'artillerie mobile et au taux de survie amélioré, l'Implacable s'est montré utilise et souvent plus fiable que le modèle porte pourtant ce nom. Les artilleurs qui ont eu la chance d'opérer sur l'Implacable depuis qu'il fut modifié pour accueillir un mortier sont devenus au fil du temps des spécialistes du tir en mouvement. L'Implacable est tout particulièrement craint par les tribus orques habitants sur les versants des Montagnes Noires, qui pensent avoir rencontré une des divinités immortelles de l'Empire.
Histoire de l'Implacable
L'Implacable est le second prototype du tank à vapeur et est caractérisé par un toit ouvert comme le Sigismund. L'Implacable fut doté par Leornado d'un canon de conception révolutionnaire dans le fait que son projectile était propulsé par vapeur. Les tests prouvèrent qu'il était aussi efficace qu'un grand canon normal.
La première utilisation de l'Implacable eut lieu dans les Collines Hurlantes contre une horde d'hommes-bêtes. Au cours d'une campagne qui dura plusieurs mois, l'armée des hommes-bêtes fut finalement acculée et détruite près Hergig. L'Implacable prouva à cette occasion sa capacité à apporter un soutien d'artillerie dans une région autrement inaccessible.
D'Hergig, l'Implacable retourna à Altdorf convoqué par l'Empereur qui tenait à impressionner les ambassadeurs bretonniens avec la technologie impériale. Durant la démonstration, le tank se rata et disparu dans un nuage de fumée brûlante. L'équipage fut tué.
L'Implacable passa l'année suivante en réparation à l'Ecole des Ingénieurs impériaux d'Altdorf. Incapables de reproduire le canon à vapeur de Leonardo, les ingénieurs utilisèrent l'Implacable comme banc de test pour différentes variations d'armement. La variante avec un mortier fut la plus surprenante et celle qui connut le plus de succès en particulier grâce à son tir en mouvement. Le mortier devient l'arme permanente de l'Implacable.
C'est durant le siège du château Drakwald qu'une horde orque venait de prendre que l'Implacable put prouver la capacité de ses nouvelles armes une première fois. Les murs s’avérèrent trop solides et aucun servant d'artillerie ne pouvait survire au déluge de flèches et d'autres projectiles venant des remparts. L'Implacable dont les flancs blindés protégèrent les servants, amena son mortier à courte portée et tira ses obus explosifs dans la forteresse même. Le siège cessa lorsque l'Implacable, suivi d'un détachement de chevaliers du Loup Blanc, détruisit le portail. Les chevaliers prirent le château à une armée orque déjà assommée d'obus et très diminuée. Les peaux vertes fuyaient à la seule vue du tank.
Le tank retourna cinq mois à l’École des Ingénieurs impériaux pour se doter de nouvelles ferronneries et d'un système de valves de pression. L'Implacable rejoignit ensuite une armée impériale qui se massait près des Montagnes Noires suite à l'apparition de nombreux orques. Il fallu six moins à l'Implacable pour l'atteindre. L'état des routes de l'Empire, déjà déplorable, empire encore lorsque l'hiver arrive. L'équipage du tank dut réparer plusieurs fois ses roues lorsqu'elles se brisaient ou simplement qu'elles se désaxèrent. A proximité du village de Stirmen, l'Implacable ne freina pas et glissa sur une plaque de glace pour s'arrêter dans le mur d'une auberge. Il fallut un attelage de huit chevaux pour sortir le tank du bâtiment. Près d'Averheim, les pistons du tank gelèrent pendant la nuit. Le commandant fut forcé d'employer le Brandy de secours de l'équipage pour faire fondre le glace. Au village de Verberg, l'équipage fut forcé de fuir alors que le prêcheur local les déclara lié au Chaos. Il appelé l'Implacable, l’abomination d'acier contraire aux lois de l'Humanité...
Le tank atteignit finalement Hocksleberg et rejoignit l'importante garnison toujours stationnée dans la région. Il est particulièrement redouté des tribus orques des Montagnes Noires qui le considère comme une sorte de divinité immortelle de l’Empire.
L'arme la plus courante équipant ces tanks est le canon à propulsion par vapeur qui équipait déjà l'un des premiers modèles dit le Conquérant. Ce canon est par nécessité plus petit que ceux qui accompagnent les armées de l'Empire, ce qui est compensé par le fait qu'il se manœuvre mieux et survive plus longtemps. Ce modèle est le plus proche du plan orignal de Leonardo, bien qu'une canon supplémentaire monté sur une tourelle soit devenu la nouvelle norme. Cette innovation détourne la vapeur de la chaudière et la recrache dans un nuage qui noie les adversaires à proximité dans un souffle bouillant.
Histoire du Conquérant
Le Conquerant fut le premier tank à recevoir une tourelle armée d'un canon à vapeur. Sa silhouette est familière dans l'Empire.
Il combattit la première fois à la bataille du Choc des Alliances [2506 CI] au coté du Fiabilité mais il s'en tira moins bien. Il fut en effet victime de la magie noire et n’impressionna guère les orques et les nains du Chaos qui avançaient. Après avoir été rééquipé, le Conquerant fut envoyé avec une petite armée venue d'Altdorf pour des manœuvres prêt de Middenheim.
Près des les Landes Miroitantes, l'armée fut embusquée par un fort partie de brigand. Le canon à vapeur du tank les pulvérisa mais la moitié des autres soldats avait été tués. Arrivé à Middenheim, le Conquerant la cité-souveraine refusa de le laisser pénétrer dans la ville. Les soldats d'Altdorf installèrent donc un campement près de la ville. Trois jours plus tard, un messager requérait leur assistance contre une armée de skaven qui se massait au nord-ouest de la ville. Le Conquerant arriva alors que la bataille était déjà engagée : les forces de Middenheim et les chevaliers du Loup Blanc étaient sur le point d'être repoussé. Le commandant du tank décida de foncer droit sur les lignes skavens qui s'avançait. L'effet fut dévastateur, le canon à vapeur fauchait les skavens. Les armes skavens répliquèrent mais elles s'avérèrent inutile contre la coque du tank et même les lance-feux ne firent que roussir la peinture. Les middenheimers se rallièrent autour du tank et les skavens étaient bientôt forcés de fuir.
Le Conquerant et des éléments de l'armée de Middenheim poursuivirent les skavens en déroute dans les Montagnes Centrales. Dans le combat qui s'ensuit, le Conquerant fut attaqués par des rats-ogres et sa tourelle et la propulsion furent endommagées. Remorqué jusqu'à la ville proche de Hockelheim pour des réparations, une nuit, son équipage disparut mystérieusement. Le Conquerant reçut un nouvel équipage et se dirigea vers la ville portuaire d'Erengrad. Une série de casses ralentirent sa progression et imposèrent à l'équipage une brève halte dans la petite ville de Kiser. Le Conquérant embarqua enfin sur le galion Hérault de Sigmar et fut transporté jusqu'à Altdorf où il est toujours stationné.
En 2515 CI, le Conquérant participe à la campagne les Tambours de la guerre. On apprend à ce moment là que son commandant a mis au point une barge à vapeur qui permet au Tank d’emprunter les voies fluviales de l’Empire -ce qui épargne quelque peu la vénérable chaudière de la machine). |
LE FIABILITÉ
Le tank à vapeur désigné comme le modèle Fiabilité incorpore une version modifiée pour être alimentée par la puissance de la chaudière du particulièrement imprévisible Canon Feu d'Enfer. Elle remplace le canon classique. Cette combinaison est souvent fort néfaste aussi bien pour l'intégrité physique de l'ingénieur que pour celle de l'ennemi, mais elle demeure particulièrement efficace contre les ennemis protégés par d'épaisses armures. Certains membres les plus anciens de l’École Impériale des Ingénieurs s'opposent à l'installation de Feux d'Enfer sur les tanks à vapeur car ils n'y voient qu'un trop grand risque. Néanmoins, leurs appréhensions sont généralement de peu de poids face au formidable potentiel de cette arme. Comme pour les autres modèles, les versions à vapeur du Feu d'Enfer se sont prouvées hautement instables et cependant redoutables si elles acceptent de fonctionner. Ces canons Feu d'Enfer manœuvrables et de plus protégés par d'épais blindages ont des états de service fort honorables.
Histoire du Fiabilité
Construit à Altdorf, le tank à vapeur était originellement appelé Poing d'Ulric mais après une série de test, il gagna le nom de Fiabilité et, il est le seul tank à vapeur qui n'est jamais tombé en panne. Ses armes ont été réparées à de nombreuses reprises mais le tank lui-même continue à fonctionner.
Ce tank fit son baptême du feu autour de Wurtbad contre des morts-vivants. Il fut très efficace contre les rangs des squelettes qu'il réduisit en poussières. Le vampire menant l'armée chargea le tank de face et vit sa monture mis à terre avant d'être écrasé lui-même sous les roues de l'engin. Les impériaux poursuivirent l'armée des morts-vivants en déroute jusqu'au cœur de la Sylvanie où les vampires les attaquèrent en masse. Surclassé en nombre par les morts-vivants, l'armée impériale fut taillée en pièce... Attaqué par un dragon zombie, le tank fut endommagé. Son commandant, l'ingénieur O'Haire tenta de fuir le champ de bataille avec sa machine. Cependant, le dragon reversa le tank dans un marais et son équipage succomba finalement au souffle du monstre. A cause de l'activité des morts-vivants de Sylvanie, il fallut trois ans avec que l'épave ne soit retrouvé.
Le tank retourna à Altdorf pour des réparations. Sa coque cabossée avait résisté et fut nettoyé. Le tank a conservé depuis cet épisode un aspect plutôt rustique. Il fut réparé à temps pour prendre part au Choc des Alliance [2506 CI] au Sud-Est d'Altdorf. Le Fiabilité combattit correctement jusqu'à ce que son canon à vapeur explose et creuse un grand trou dans l'avant de la coque et tue l'équipage instantanément.
Après la bataille, le Fiabilité fut envoyé à Nuln pour qu'un prototype de canon Feu d'Enfer lui soit fixé. Ce canon est une version courte du Macroprojecteur de Plomb Pernicieux à Haute Vélocité de von Meinkopt. Le Fiabilité fut aussi doté d'une tourelle de canon à vapeur comme arme secondaire. Le tank avec son nouvel équipement se montra bientôt efficace et mortel. A la bataille de Mulberry Cross (juste au sud de Nuln), le canon faucha deux régiments de chevaucheurs de sangliers orques avant de dysfonctionner.
Réparé sur le champ, le tank rejoignit l'expédition impériale qui se préparait à Waldenhof. Durant le voyage, le Fiabilité souffrit de sa première panne mécanique. A la sortie du Moot, une de ses roues avant se brisa. Comme tous les chariots locaux avait des roues trop petites, il fallut deux semaines à un forgeron halfeling pour fabriquer une roue de rechange. A la frontière de la Sylvanie, alors que l'équipage campait pour la nuit, des loups funestes les attaquèrent. L'équipage battit à cette occasion le record de démarrage d'un tank à vapeur. Dans la cité maudite de Mordheim, un ogre mutant avec deux têtes s'attaqua au tank. Son canon Feu d'Enfer refusa de tirer mais des jets du canon à vapeur mirent en déroute la créature.
Le Fiabilité arriva à Waldenhof et rejoignit l'expédition impériale qui devait le mener à traverser le Passe du Feu Noir et jusqu'au Principautés Frontalières.
En l'an 2512, une horde de guerriers sauvages
travers les terres du nord jusqu'à Kislev, massacrant des
villages entiers et pillant les caravanes. Sans le moindre
avertissement, les maraudeurs à la peau tatouée
frappèrent toujours plus au sud, accompagnés par toute
une ménagerie de créatures bestiales qui ne vivaient
que pour tuer et se repaître des vaincus. Le Chaos
pénétra en Ostland en creusant dans sa terre un large
sillon ensanglanté.
L'Ostland était cette province sauvage et rurale qu'elle est
aujourd'hui encore. Ses habitants étaient solides et tout
à fait capables de défendre leurs domaines contre les
incursions mais cette horde était plus importante qu'à
l'accoutumée et les braves du peuple d'Ostland
tombèrent un à un devant elle.
La noble lignée des Kriegfeld était cependant
renommé pour la détermination farouche qu'elle
affichait lorsqu'elle quittait son château pour aider les
paysans et chasser les intrus. Le fils aîné du Seigneur
Kriegfeld s'éloigna à cheval du donjon familial
à la tête de la majeure partie de la garde du
château pour combattre les maraudeurs, car les armées du
comte électeur d'Ostland étaient encore distantes de
plusieurs jours de marche forcée. Un groupe de maraudeurs se
sépara alors du corps d'armée des défenseurs
vers le nord. Le jeune commandant impérial, frustré de
les voir frapper avant de se replier à chaque fois sans jamais
se résoudre à une véritable bataille, se laissa
entraîner loin de son château. Tandis que ses hommes et
lui étaient occupés, le gros des forces du Chaos
avança vers le château de Kriegfeld, situé au
nord-est de Bechefen.
Le siège commença par une attaque nocturne durant
laquelle la lune et les étoiles furent masquées par la
sorcellerie. Des créatures commencèrent à tomber
des cieux précipitèrent les sentinelles sur les rochers
en bas des contreforts.
Telles furent les premières heures de la bataille de
Kriegfeld, qui devait rester pour des décennies un souvenir
tragique mais teinté d'héroïsme.
La garde du château avait été sérieusement
affaiblie, ainsi, le seigneur Kriegfeld et sa famille, y compris son
épouse et sa fille aînée, défendirent les
remparts aux côtés de leurs soldats pour contenir la
vague maléfique qui menaçait d'y prendre pied. La nuit
résonnait des cris incohérents des sauvages assaillants
qui lançaient leurs grappins par centaines, mêlés
à ceux des énormes créatures velues qui
tentaient d'en enfoncer les portes. Les assiégés se
défendirent avec ardeur pendant des heures interminables face
à la masse acharnée des pillards qui se jetaient contre
les murailles sans la moindre crainte pour leurs vies, leurs
âmes étant déjà acquises aux puissances
funestes. L'aube n'apporta aucun répit et les maraudeurs ne
montraient nul signe de fatigue. A peine en mesure de rester debout,
les défenseurs épuisés voyaient leur nombre
diminuer inexorablement.
Leur dernier espoir reposait entièrement sur le
Fiabilité, un tank à vapeur qui avait été
très sévèrement endommagé quelques
semaines auparavant et remorqué jusqu'au château de
Kriegfeld où Meinkop, son commandant, attendait qu'un
envoyé de l'Ecole des Ingénieurs vienne pour rapatrier
le véhicule d'acier vers Altdorf. Tandis que le château
était cerné et que les gémissement des mourants
emplissaient ses oreilles, l'ingénieur travaillait avec
acharnement sur son tank à vapeur pour tenter de lui rendre un
semblant de vie. Grâce aux outils et à la forge
prêtés par le maréchal-ferrant de la famille, qui
se battait vaillamment au sommet des murs, Meinkop s'efforça
de rafistoler la chaudière endommagée. Mettant en place
toutes sortes d'ajouts improvisés, il fit preuve de son talent
d'innovation considérable en parvenant à faire à
nouveau fonctionner le tank à vapeur à l'aide de
procédés peu orthodoxes, des courroies de transmission
avaient été recousues avec des lacets de cuir et des
engrenages remplacés par des rouages forgés à la
hâte.
Après plusieurs heures de martèlements incessants, les
monstres avaient fini par fracasse les portes du château et les
hordes de maraudeurs avides se précipitèrent en hurlant
dans la brèche en compagnie de leurs bêtes
enragées aux fourrures couvertes de leur propre sang. Ne les
attendaient qu'une force défensive de plus réduites et
le Fiabilité, tout juste réparé par le
Commandant Ingénieur. Privé de munition
adéquates pour son canon Feu d'Enfer, Meinkop avait
tassé dans les fûts tous les clous et cailloux sur
lesquels il avait pu mettre la main, qui criblèrent les
assaillants par dizaines. Les blessés furent
piétinés par leurs compagnons, consumés par le
désir d'exterminer le moindre occupant de la place-forte. Les
joints du canon à vapeur du Fiabilité sautèrent
peu après la mise en marche du tank et remplirent de vapeur la
cabine. Meinkop calfeutra la fissure à la hâte en
enroulant autour un tissu goudronné.
Au milieu d'un grand nuage de fumée, le Fiabilité
s'enfonça dans les rangs des maraudeurs qui se
déversaient entre les portes fracturées, en
écrasant contre les murs deux qu'il ne broyait pas sous son
poids. Les guerriers grimpèrent sur le tank à vapeur en
abattant leurs lourdes armées sur son blindage fissuré.
Le Fiabilité fit brutalement machine arrière dans le
but de déséquilibrer et faire tomber au sol ceux qui
l'avaient escaladé pour repartir à toute vapeur en leur
roulant dessus. Un ruisseau fait du sang des cadavres qui avaient
été écrasés sur les murs ou
enfoncés dans le sol s'écoulait sous l'arche de pierre.
Meinkop s'agitait en tous sens pour que son tank demeure
opérationnel, au milieu des fuites de la tuyauterie qui
pouvaient causer une chute dramatique de la pression et de la myriade
de soucis techniques qui menaçaient d'entraver le
Fiabilité.
Toute la journée durant, le tank parvint à tenir le
portail du château. Pendant les brefs répits
accordés par les ralliements de l'ennemi, l'ingénieur
rechargeait les fûts de débris avant la prochaine vague
d'attaquants. Alors que la nuit approchait lentement, les maraudeurs
redoublèrent leurs assauts et se jetèrent contre le
tank et les murs, mais sans aucun succès. Tandis que les
serviteurs du Chaos battaient en retraite après une attaque
particulièrement meurtrière, le Fiabilité se
lança à leurs trousses loin des murs. Meinkop avait
pris la résolution de vendre chèrement son existence,
car il savait que malgré ses efforts, la machine ne resterait
plus longtemps en état de marche. Le tank à vapeur
fonça au milieu des sauvages assoiffés de revanche, les
dispersant devant sa masse, avant qu'un groupe de bêtes
affectés de hideuses malformations ne l'attaquât et ne
parvint presque à le faire basculer sur le flanc en
déchirant sa coque de leur multiples membres griffus. Toujours
vaillant, l'ingénieur fit décrire de grands cercles
à sa machine pour percuter de sa proue toute ce qu'elle
rencontrait.
Le château de Kriegfeld fut sauvé d'une destruction
certaine par l'acte héroïque du commandant
ingénieur Meinkop, à la suite duquel il fut anoblie et
reçut les titres de propriété d'un petit domaine
aux alentours d'Altdorf. Alors que les forces du Chaos encerclaient
le tank à vapeur presque perdu, le fils du seigneur Kriegfeld
revint du nord. Son attaque sur les arrières de l'armée
de siège provoqua une vague de panique qui courut rapidement
dans les rangs indisciplinés des maraudeurs, lesquels se
dispersèrent pour fuir leurs leurs terres, poursuivis et
traqués sans pitié. Les derniers défenseurs du
château étaient à genoux et nombre d'entre eux
souffraient de blessures profondes. Dame Kriegfeld, engagée
dans la défense de sa gemeure, fut hélas poussé
des rempart par une créature ailée alors que les forces
du Chaos se retiraient. Cet ultime acte de représailles brisa
la famille des Kriegfeld poru toujours : son noble époux
sombra dans la douleur la plus profonde, dont il ne se remit jamais.
Il mourut seul et armer, et le bruit courut que son esprit hante
depuis la demeure familiale, pleurant la perte de celle qu'il aimait
et maudissant les dieux. L'endroit finit par être
abandonné à cause de ses rumeurs, sa forme noire et
menaçante se découpe toujours sur l'horizon et ses murs
maudits sont évités par tous.
La description de l'armement de ce tank nommé Antique Fureur fait penser au Fiabilité. On a aucun indice qui permettrait de dater cette bataille. On est entre 2012 et 2500 CI... |
LE MARTEAU DE SIGMAR
Une autre des variations est celle dite du Marteau de Sigmar, un tank à vapeur dont la coque nue a été dépouillée de toute arme et a vue sa proue renforcée dans le but de pouvoir agir comme un bélier. Ce qui est souvent ignoré est que cette innovation fut en premier lieu une nécessité : ce tank à vapeur allait être impliqué dans un conflit qui agitait le nord de l'Empire où le manque de munitions se faisait déjà cruellement ressentir et ses armes furent provisoirement ôtées de sa coque. L'idée s'avéra brillante car l'équipage du tank put parcourir sans encombre la toundra glaciale et disperser les bandes de maraudeurs. Ce concept tout simple se montra si efficace au cours de la campagne au nord que les ingénieurs qui avaient donné l'ordre que le Marteau de Sigmar soit soulagé de ses armes ne les firent pas réinstaller à son retour.
Histoire du Marteau de Sigmar
Construit et baptisé Marteau de Sigmar, ce tank fut le premier à être totalement clos. Son grand canon à vapeur rencontra de beaux succès dans les champs de tir à l'extérieur d'Altdorf.
Son premier engagement le fit combattre contre les elfes sylvains dans la Grande Forêt. Ces derniers embusquèrent son convoi et, si les flèches des elfes tuèrent tous les gardes, ils ne purent empêcher le tank de s'échapper. Le lendemain, les elfes sylvains rattrapèrent le tank car celui-ci avait cassé une roue et son équipage l'avait abandonné. Un mois plus tard, une patrouille impériale retrouva le tank. Il était recouvert d'un lierre qui avait détruit tous ses systèmes vitaux. Rapatrié à Altdorf, il fallut deux ans aux ingénieurs pour le reconstruire et le réparer.
Le Marteau de Sigmar fut enfin envoyé à Talabheim avec une escorte plus importante en guise de cadeau à la cité-souveraine et pour aider à la protection de la province. Lorsque l'électeur fut sollicité pour aider Kislev contre la récente Incursion du Chaos, il détacha son tank à vapeur et trois régiments pour les aider. Cette petite force rencontra le Leitdorf du coté de Wolfenburg. Les deux tanks prirent part à plusieurs affrontement le long de la frontière kislevite. Tandis que le Leitdorf partait pour Erengrad, le Marteau de Sigmar fut rejoint par une force importante de cavaliers de Kislev. Ensemble, ils repoussèrent les maraudeurs du Chaos toujours plus au nord.
Tout près de Praag, le tank à vapeur tomba à cours de munition. Les ingénieurs réfléchirent à une solution pratique. Ils enlevèrent le canon et renforcèrent la proue. Ils utilisèrent donc le tank comme un bélier – le tank n'avait jamais aussi bien porté son nom- et cette solution rencontra un vif succès le conduisant à travers les étendues glacées de la toundra. Le tank dispersa les maraudeurs et brisa finalement la force d'invasion aux frontières du Pays des Trolls. Le concept fut si réussi qu'à son retour à l’École des Ingénieurs, le tank ne fut pas réarmé de son canon. A la place, sa proue fut encore renforcée.
LE VON ZEPPEL
Le modèle le plus inhabituel de tank à vapeur est appelé le Von Zeppel, du nom de son célèbre créateur. Le dispositif ingénieux qui l'équipe est une plate-forme de combat surélevée occupant le sommet de sa coque, d'où un équipage de jeunes ingénieurs peut expérimenter à la bataille une myriade de prototypes d'armes, incluant des versions modifiées d'arquebuses à répétition et le célèbre fusil long d'Hochland. L'ingénieur en chef von Zeppel creusa l'idée qu'il avait eue pour l'illustre prédécesseur du tank à vapeur dit le chariot de guerre, constitué d'une plate-forme tirée au combat par des chevaux de guerre caparaçonnés. Adapter son idée de départ sur un châssis de tank à vapeur fut aux yeux de von Zeppel une amélioration des plus naturelles à apporter à son invention.
Histoire du von Zeppel
Le von Zeppel a connu de multiples appelations qui changèrent constamment avec ses nouveaux systèmes d'armes. Originellement nommé Hochland, il passa la première partie de sa vie à Altdorf où il servit du banc de test aux ingénieurs.
Sa première version du tank en faisait un bélier autopropulsé. L'idée voulait que le tank soit conduit jusqu'au portail d'un château assiégé et qu'il le fasse voler en éclat. Le tank fut utilisé au château Curren au Sud-Ouest d'Altdorf pour des essais. Les premiers tests furent infructueux car, à chaque percussion, la chaudière éclatait sous la pression de la vapeur.
Après reconstruction -et nommé à présent Sigmarite, il fut équipé d'une tourelle armée d'un canon Feu d'Enfer, un modèle antérieur à celui qui équipa plus tard le Fiabilité. Les tests initiaux prouvèrent que le canon fonctionnait parfaitement grâce à la pression de la vapeur. L'empereur courut au château pour assister à la démonstration. Malheureusement, un incident arriva et la tourelle fut soufflée du tank et atterrit à l'intérieur des murs du château. L'empereur fut légèrement déçu...
Le Sigmarite fut ensuite déplacé dans la ville de Waldenhof à l'Est du château pour continuer son développement. Les ingénieurs décidèrent de tenter d'augmenter son potentiel comme bélier et lui fixèrent un gros rouleau clouté à l'avant. Le Sigmarite fut renommé une fois de plus pour prendre le nom de son ingénieur en chef : Bergman. Malheureusement, le bras du rouleau se brisa et toute l'idée fut abandonné non sans avoir écrasé les pieds de nombreux ingénieurs.
Le Bergman prit tout de même part à une bataille contre une petite force de pillards gobelins qui sévissait autour de la ville de Waldenhof. Dépourvu de canon, le tank était réduit à foncer sur ses adversaires. Ces dernier, des chevaucheurs de loup, étaient plus rapides et plus manœuvrables que le tank le piégèrent dans un marais. Le Bergman commença à couler et son équipage dut l'abandonner.
Une semaine plus tard, avec l'aide de renfort venu de Nuln, l'équipage put retrouver son tank qui était réduit à une coque carbonisée. Le tank fut renvoyé à Altdorf pour des réparations.
Alors que les réparations étaient en cours, von Zeppel prit le poste d'ingénieur en chef du tank. Le Bergman fut modifié pour fixer sur sa coque une plate-forme de combat. Von Zeppel lui-même était connu pour la création de son Chariot de Guerre : une plate-forme de combat tiré par des destriers. Cela lui parut une évolution naturelle que d'adapter sa plate-forme sur un tank à vapeur. Les tests furent concluant et le Bergman fut débaptisé une dernière fois pour prendre le nom de Von Zeppel. Le tank pouvait dès lors accompagner à la bataille une équipe de jeunes ingénieurs pressés de tester une panoplie d'armes expérimentales, notamment des versions modifiées des arquebuses à répétition et du célèbre fusil long du Hochland.
Peu après, le von Zeppel prit par à sa première bataille dans les environs de Carroburg. Les ingénieurs du tank prouvèrent la puissance de leur équipement contre une armée skaven qui s'était regroupée là. A la différence du chariot de guerre qui était immobilisé une fois que les chevaux tués, le von Zeppel était impossible à arrêter et dévastait les lignes skavens. Incapable de venir à bout du tank, l'armée skaven paniqua et fuit. Depuis, le von Zeppel est gardé sur le terrain d'essai de l’École des Ingénieurs au nord d'Altdorf. Il est toujours utilisé comme banc de test pour de nouvelles armes et il est de plus en plus employé comme plate-forme observation auto-mobile pour les dignitaires en visite.
LE DÉLIVRANCEHistoire du Délivrance
Le quatrième tank à vapeur fut construit à Altdorf [en 2035 CI] sous la supervision de Leonardo. Le Delivrance fut originellement nommé Magnus et, après la disparition de son créateur fut envoyé à Talabheim.
Le Magnus voyagea par ses propres moyens jusqu'à Talabheim et arriva à temps pour prendre part à sa première bataille majeure pour la ville. Durant la bataille, le tank tua le géant qui accompagnait la horde orque. Cependant, un piston du système de direction cassa. L'équipage fut forcé d'abandonner son tank alors que les armées combinées d'Altdorf et de Talabheim se repliaient derrière les murs de la ville. Le tank fut récupéré deux semaines plus tard après une seconde bataille et fut envoyer à Altdorf pour réparation.
Cinq ans plus tard, les réparations étaient terminés et le tank à vapeur, à présent appelé Delivrance et fut offert à ville de Nuln après la destruction du Fierté de Nuln à la bataille des Tours Ruinées. Le Delivrance prit par à la défense de Walsenburg en repoussant le seigneur orque Borzagg et sa Waaagh. Le tank revint à Nuln où il participa à des défilés durant les huit années suivantes. Après la bataille d'Helmgart, il fut équipé d'une tourelle avec un canon à vapeur par l'Ecole d'Artillerie de Nuln.
A Carroburg, le tank embarqua pour Albion sur le galion Gloire de l'Empereur avec un tiers de l'armée de Nuln. Le Délivrance prit part à plusieurs batailles en Albion et devient le cœur de l'armée de Nuln. Il connut son heure de gloire lorsqu'il défonça le portail du bastion des Anciens. Cependant, le sol d'Albion finit par s'avérer insuffisamment meuble pour le poids du tank. Alors qu'il était en route pour le centre de l'île, il s'enlisa et ne prit pas part aux batailles finales sur l'île.
Le Delivrance est actuellement à l'Ecole d'Artillerie de Nuln où sa chaudière est en réparation. Elle explosa sur le trajet du retour à bord du galion Gloire de l'Empereur qui manqua de couler.
En 2515 CI, le Délivance participe à la campagne les Tambours de la guerre. En 2525, il défend Nuln contre les Skavens (FdT Thanquol t.1 p.139). |
Le tank à vapeur dit Délivrance,
fruit du génie créatif de Leonardo de Miragliano, fut
construit en l'année 2035. Le célèbre inventeur,
que certains trouvaient un peu dérangé, entra au
service de notre Empereur quelque vingt-deux années plus
tôt afin de diriger plusieurs études sur la locomotion
mécanique. A l'origine, le Délivrance était
équipé d'un prototype de canon qui s'avéra
imprévisible et propice aux explosions inattendues, bien qu'il
fut extrêmement destructeur quand il fonctionnait.
C'est dans un climat d'excitation que les ingénieurs
envoyèrent pour la première fois le Délivrance
au combat, lors de la bataille de la Montagne de Kalmur,
située au sud de Nuln dans l'Averland, contre une tribu
entière d'orques en maraude. Le tank à vapeur y connut
un incident spectaculaire qui fracassa sa chaudière dans une
éruption de vapeur. Les orques furent néanmoins
défaits et le tank rapatrié à Altdorf afin d'y
être réparé. Au cours des vingt années qui
suivirent, Leonardo ne cessa de revoir les systèmes de
contrôle et de régulation de la chaudière. Le
Délivrance se montra exceptionnellement efficace au cours
d'une bataille qui eût lieu au nord de l'Empire contre une
bande de sauvages venus des Désolations Nordiques. Bien que
son armement se révélât une fois de plus peu
fiable lorsque son canon connut un dysfonctionnement le commandant
ingénieur Heinrich Woolendurst, l'un des étudiants
préférés de Leonardo, utilisa le Tank comme
bélier contre les formations ennemies et les résultats
furent probants. (Cette tactique a été récemment
réemployée avec un grand succès par le
commandant du tank à vapeur Le Marteau de Sigmar contre des
cavaliers maraudeurs, voir chapitre MXIV).
Avec la disparition de Leonardo et la perte de ses plans
détaillés du tank à vapeur, les douze
créations auxquelles il avait donné naissance furent
réquisitionnées pour être précieusement
conservées comme modèles scientifiques destinés
à la recherche. À notre grand regret, il fut impossible
de percer à jour le secret de la fabrication des tanks
à vapeur. Le Délivrance fut cependant conservé
à l'École Impériale d'Ingénieurs
d'Altdorf car les maîtres considéraient cet engin comme
trop précieux pour être sacrifié au combat,
d'autant que deux des créations de Leonardo avaient
déjà subi des dommages irréparables, ce qui
avait considérablement contribué à affermir leur
résolution.
L'Empereur en personne révoqua cependant son propre
décret et ordonna que le Délivrance reprenne du
service. Les ingénieurs avaient eu le temps d'améliorer
son armement, en rendant le canon plus fiable et efficace. Une
nouvelle innovation lui fut également adjointe : le
premier des canons à vapeur. Ce dernier, capable de canaliser
la vapeur émise par la chaudière et de la recracher
dans une explosion assourdissante sur les ennemis à
proximité, se révéla particulièrement
efficace sur le champ de bataille.
En l'an 2253, alors que les incursions du Chaos s'intensifiaient, le
Délivrance fut finalement équipé d'une toute
nouvelle arme expérimentale, un prototype de canon Feu d'Enfer
si bien connu aujourd'hui. Le tank à vapeur fut presque
détruit dans une explosion catastrophique, mais heureusement
sa reconstruction put être envisagée car le
mécanisme principal avait été
épargné. Le canon Feu d'Enfer fut quant à lui
renvoyé à Altdorf pour faire l'objet de plus amples
recherches...
En revanche, le canon à vapeur se trouvait être une arme
fiable et populaire, c'est pourquoi des tentatives de le remplacer
par des nouvelles armes à longue portée et des
arquebuses à répétition ont suscité des
avis partagés, bien que les derniers résultats aient
été encourageants (voir par exemple la récent
création de von Schrepp appelée "prototype à
expulsion multiple de projectiles micro-explosifs", qui a connu un
grand succès et pourrait même s'imposer comme
l'alternative principale au canon à vapeur).
Au cours des grandes incursions du Chaos de 2301, le
Délivrance fut en tout hâte équipé de
plusieurs plaques de protection supplémentaires et d'un
nouveau canon particulièrement puissant afin de repousser les
hordes qui se déversaient des contrées nordiques. Il
était évident qu'une telle arme mettait en danger le
tank à vapeur lui-même, mais ce risque était
contrebalancé par son potentiel de destruction accru. Afin
d'alimenter cette pièce d'artillerie, il fut adjoint au tank
un chariot contenant une seconde chaudière pour l'alimentation
exclusive du canon. Cette combinaison se révéla
extrêmement meurtrière pour les forces du Chaos mais le
chariot annexe, particulièrement vulnérable,
était bien trop facilement endommagé par l'ennemi.
Après que les forces du Chaos eurent été
repoussées par les troupes de Magnus le Pieux, le canon et
l'adjonction du chariot secondaire furent jugés par trop
dangereux et abandonnés.
Plus récemment, sous le règne de sa Majesté
l'Empereur Karl Franz, ses ingénieurs ont poursuivi leurs
expériences sur le Délivrance et mis en œuvre une
arme capable d'envoyer d'énormes gerbes de liquide
enflammé sur les ennemis. Cette dernière, qui est
inspirée d'une machine de guerre naine, possède un
système de propulsion relativement peu sûr et fait
l'objet de recherches plus poussées afin de pouvoir être
mise en service.
À l'heure même où j'écris ces lignes, le
Délivrance a été rééquipé
de son armement traditionnel : un canon à vapeur
combiné avec canon principal, ces deux armes ayant à
présent atteint un niveau de perfection inégalé.
La chaudière elle-même a été revue et
retravaillée, de même que l'intérieur de la
cabine qui comporte une multitude de manettes permettant au
commandant du tank un meilleur contrôle sur les
différents niveaux de pression. Ces modifications
précédèrent l'affectation du Délivrance
dans les forêts qui s'étendent au nord de notre Empire,
où une nouvelle incursion des forces du Chaos a
été récemment signalée.
La défaite de Davargus l'Impur [WDF92 p56-57]
Le vampire Stryge dit Davagos l'Impur fut
finalement terrassé lors des combats disputé sur la
colline de Dalvern, alors que ce seigneur de la nuit terrorisé
en toute impunité le sud-est de l'Empire depuis près de
trois siècles. Il trouva la mort en affrontant le dernier
carré de résistance du troisième duc de
Bachenhoff, un noble rural détenteur de nombreuses terres
proches des sources du Talabec. La colline de Dalvern était
située dans les mornes territoires tout au sud de l'Empire,
une région autrefois appelée le royaume du Solland.
C'est à cet endroit que le duc et les hommes de sa garde
personnelle furent pratiquement massacrés jusqu'au dernier,
l'annihilation pure et simple des troupes impériales ne fut
évitée que grâce à la présence du
Délivrance.
Le duc était un homme des plus dévots, pratiquement
considéré par ses compatriotes nobles comme un
fanatique religieux. Les rumeurs allaient bon train sur les
flagellations qu'il s'infligeait, et il affichait en effet
très souvent d'étranges marques. On dit de lui qu'il
pensait avait été destiné à purger la
Sylvanie de la malédiction de la non-vie qui l'affectait
depuis des temps immémoriaux. Cette détermination
bornée fut mise à profil par Macarbiond, un
répurgateur aussi craint que manipulateur. Son
éloquence était grande et grâce à la
fortune du duc, ils rassemblèrent tous deux une armée
qui devrait débarrasser les environs des créatures
vampiriques.
La ferveur du Duc était constamment entretenue par les paroles
de Macarbiond. Les deux hommes rassemblèrent une cohorte de
partisans dérangés dont beaucoup se rallièrent
pleinement à leur cause. Les ingénieurs d’Altdorf,
cherchant à s’attirer les faveurs de l’église
de Sigmar, envoyèrent le tank à vapeur
Délivrance se joindre à cette croisade. L’imposant
assemblage métallique fut d’ailleurs une grande source
d’étonnement pour les gens simples de cette région
dont beaucoup n’avaient jamais voyagé plus loin que le
village voisin. L’armée traversa les paysages de Sylvanie
sans rencontrer rien d’autre que des paysans superstitieux,
cependant, lorsque des rumeurs lui parvinrent concernant une
bête nocturne qui exterminait les villageois des hameaux du
sud, elle fut emportée par sa sainte fureur et la chasse
commença enfin.
Le Duc et son Répurgateur traquèrent pendant des jours
la créature qui s’était enfuie. On a depuis
spéculé sur le fait qu’elle ait pu mener en toute
conscience de ses actes l’armée impériale
où bon lui semblait, car elle ne semblait guère se
soucier de ses poursuivants. Les nuits s’écoulaient
au son des hululements, des chauves-souris assombrissaient le ciel
étoilé du battement de leurs ailes noires, et le
vampire continuait d’étancher sa soif chaque nuit,
simplement en buvant au cou des sentinelles affectées à
la surveillance du périmètre du campement, même
si personne ne le vit jamais.
Après plusieurs semaines de poursuite, le contingent de Duc
Bachenhoff et de Macarbiond le Répurgateur fut surpris en
pleine nuit par les corps pourrissants de loups infernaux qui
attaquèrent les soldats pendant leur sommeil.
D’épais nuages de chauves-souris tombèrent du ciel
et des goules aux silhouettes déformées à la
limite du grotesque se déversèrent dans le camp leur
pas traînant. En dépit de leur résistance, les
troupes fanatisées furent prises de cout par toute cette
confusion. L’ingénieur aux commandes du
Délivrance, qui dormait dans l’isolement rassurant de sa
cabine, amena vite le niveau de pression à pleine puissance.
Le carnage qui résulta des tirs du canon fit se disperser les
goules dans les ténèbres devant ce qu’elles
avaient pris pour un monstre de fer qui crachait la mort.
Quand les rayons du soleil reparurent, ils
révélèrent pleinement l’ampleur des pertes.
Les trois-quarts de l’armée avaient été
balayés, tous savaient que les morts-vivants attaqueraient
à nouveau la nuit suivante.
Le Duc déploya ses troupes en une formation défensive
sur la toute proche colline de Dalvern, un excellent point de vue
dominant la lande maussade. Lorsque le soleil disparut
inéluctablement derrière l’horizon, les cieux se
remplirent rapidement de silhouettes volantes. Se flagellant le dos,
les hommes à moitié fous enrôlés par le
Répurgateur annoncèrent la fin des temps et la
nécessité avant qu’elle ne survienne de
débarrasser la surface du Vieux Monde de cette présence
maléfique.
Les morts-vivants apparurent en masse se rapprochant de leur pas lent
des impériaux qui les attendaient. Leurs effectifs semblaient
ne pas connaître de limites et le sol boueux disparut
bientôt sous ces cadavres morts deux fois. D’autres
continuèrent d’avancer en trébuchant sur les corps
pour planter leurs ongles noircis dans des chairs tièdes. Le
tank à vapeur fit à nouveau parler son canon contre les
légions des morts et creusa en leur sein de profondes
entailles. Les goules apeurées reculèrent tandis que
les griffes des loups égratignaient les flancs de métal
en pure perte. Le Délivrance demeurait inexpugnable au centre
des lignes de l’Empire, cependant que le reste de
l’armée succombait au poids du nombre de ses
assaillants.
Le Duc se tenait au sommet de la colline entouré de son
escorte quand les morts-vivants commencèrent à avoir
raison de ses défenses. Une forme ailée au corps
déformé, aux muscles surdimensionnés et au
visage tordu par une grimace de haine fit soudain son apparition.
D’un bon, Davargos le Stryge s’élança vers le
Duc qui implora Sigmar de ne pas tolérer l’existence
d’une pareille abomination. Les nombreux gardes du corps se
placèrent sur le chemin du vampire et ils furent
démembrés un par un avec une brutalité
insoutenable. La créature frappait de droite et de gauche pour
ouvrir la foule devant elle, son corps aspergé
d’entrailles tandis qu’elle avançait
résolument sur le Duc. Personne ne semblait pouvoir se placer
en travers de son chemin. Le Duc insensé lui faisait face,
persuadé que parce qu’il était le juste, il allait
vaincre seul.
Sa tête fut bientôt arrachée par les griffes
acérées du Stryge. C'est à ce moment que le
Délivrance mit le cap sur l'immonde créature qui ne
réalisa que trop tard le péril qui la guettait. Elle
tenta de s'élancer dans les airs, mais fut percutée par
la proue d'acier du tank à vapeur qui l'envoya rouler en
arrière en lui brisant les os, ce qui aurait suffi à
clouer au sol n'importe quel mortel. Le vampire
récupéra vite et sauta en grognant sur l'avant du
véhicule en mouvement dont il saisit les plaques de blindage.
La force surnaturelle du Stryge enragé lui permit de
déformer le métal dans une tentative de
pénétrer à l'intérieur de l'engin de
guerre.
Calmement, l'ingénieur émergea du toit du
Délivrance par l'écoutille, les yeux mauvais du Stryge
rivés sur lui. Élevant à bout de bras un
pistolet à répétition de conception personnelle,
il cribla le vampire d'une volée de plombs et l'envoya rouler
au sol.
Le tank repartit ensuite vers l'avant à toute vapeur et sous
ses roues cerclées d'acier, l'existence impie de Davargos
connut enfin un terme après des siècles passés
à semer la terreur. Alors qu'aucun mortel n'avait pu venir
à bout de cette créature, la puissance brute de la
machinerie du tank l'avait détruite et laissée à
l'état de chair meurtrie agitée de convulsions
d'agonie.
Leur maître mort, ses serviteurs morts-vivants se
replièrent dans les profondeurs de la nuit avec les
flagellants à leurs trousses. Des cadavres mutilés
étaient dispersés par centaines tout autour de la
colline et près d'un demi-siècle plus tard, on pouvait
encore retrouver des ossements et des pièces d'armures sur les
pentes douces de la colline de Dalvern. Seule une poignée de
soldats de l'Empire avaient pu survivre à la bataille, mais la
plupart sombrèrent peu après dans la folie. Le vampire
fut hissé et attaché sur la proue du tank à
vapeur en guise de trophée pour cette victoire. Lorsque les
premiers rayons de l'aube caressèrent la plaine, son corps se
mit à fumer avant de tomber en poussière
carbonisée. La Bataille de la Colline de Dalvern avait
été gagnée et Davargos ne nuirait plus à
personne.
LE LIETDORFHistoire du Lietdorf
Le Lietdorf était originellement nommé Heldenhammer. Il a passé la majorité de son temps dans les hangars de l'Ecole des Ingénieurs impériaux d'Altdorf. Pendant longtemps, il était très rare que ce tank n'est pas un problème mécanique ou une fuite sur un joint. A cause de tous ses problèmes récurants, l'Heldenhammer a passé la majorité de son temps dans la capitale a faire des démonstrations de la puissance impériale pour les dignitaires étrangers.
Une bande d'ogres et de hobgobelins ravageait des villages au nord d'Altdorf. Le tank fut alors envoyé avec quelques régiments pour faire fuir ses mercenaires. L'Empire sortit vainqueur de la bataille qui s'en suit mais le commandant du tank fut tué lorsque des ogres arrachèrent l'écoutille du tank.. Ce dernier fut ensuite sévèrement cabossé non sans provoquer une rupture de la chaudière qui cuisit quelques ogres dans un nuage de vapeur brûlante. Le tank fut ramené à Altdorf où il resta en réparation dans un hangar durant six ans. Une fois réparé, le tank à vapeur rejoignit l'Invincible au siège de Carroburg. Avec ce dernier, le tank participa à lever le siège gobelin de la ville. Tandis que l'Invincible débusquer les gobelins fanatiques, le Lietdorf prenait de flanc l'armée gobeline et utilisait sa tourelle armée d'un canon à vapeur pour arroser les rangs de gobelins. Le Lietdorf servit ensuite à la bataille de Wurtbad où son nouveau canon fut l’instrument de la déroute de l'armée skaven qui émergea à proximité de cette ville.
Un an plus tard, le Lietdorf et le Marteau de Sigmar franchirent la frontière de Kislev alors qu'une Incursion du Chaos arrivait du nord [en 2303 CI ?]. Après une âpre campagne, l'armée de l'Empire et ses alliés Kislevites repoussèrent les forces du Chaos.
Sous les murs d'Erengard, le Lietdorf fut attaqué par un démon majeur du Chaos. Un coup de hache perça la coque du tank et détruisit son canon principal. Seul un grand coup du canon à vapeur fit reculer le démon mais cela coûta au tank sa chaudière et ces principaux tuyaux d'alimentation. Le tank dut passer trois mois dans la ville pour réparation et son canon principal lui fut enlever. Un groupe de patrouilleurs stationné dans la ville durant la même période eut l'idée d'utiliser le tank comme plate-forme de tir mobile. Des meurtrières furent découpées dans la coque du tank pour leurs arquebuses à répétitions.
Le Lietdorf modifié prit part à la bataille pour le gué de la rivière Urskoy. Le tank s'avança jusqu'au centre de la horde du Chaos et pris le gué. Son équipage de patrouilleurs ouvrit le feu à courte portée et cette tactique se montra dévastatrice dans le rang du Chaos qui déroutèrent. Enfin, il arriva à Wolfenburg et, par ordre de l'Empereur, fut offert à la ville pour la défense de la province.
LE SIGISMUND
Le Sigismund est l'un des deux prototypes au toit ouvert créé par Leonardo di Miragliano. Il a été armé d'un canon à vapeur révolutionnaire et fut d'un des tanks à vapeur les plus fiables.
D'Artdorf, le tank voyagea jusqu'à Wolfenburg pour prendre part à la défense de la ville contre une armée du Chaos en maraude. Le tank cassa une de ses roues à la bataille de la Passe du Pic contre des gobelins. L'équipage ne survécut pas à la bataille mais le tank était quasiment intact et fut redémarré. A la seconde bataille, le Sigismund détruisit l'artillerie orque et tint tête à une unité de chevaucheurs de sangliers. En chemin jusqu'à Erengrad, le Sigismund tomba en panne une première fois et coula deux bielles. Il fut amené à Wolfenburg pour réparations et fut affecté à la ville pour trois ans. Le tank à vapeur est envoyé à Bechafen pour participer à une expédition contre la ville maudite de Mordheim. En chemin, il casse un roue dans le petit village de Bergstein. Une fois sa roue solidement changée, il arriva à Befachen où il reçut l'ordre de rejoindre Altdorf. L'équipage charge le tank sur une péniche de charbon et descend le courant jusqu'à la capitale.
Arrivé à Altdorf, le Sigismund rejoignit une armée en marche vers les Wastelands où des morts-vivants se rassembleraient. Non loin de Tallawald, le tank souffrit de nombreuses fuites et passa une semaine en réparation dans la ville. Le reste de l'armée continua sa marche vers Marienburg. Le Sigismund rattrapa l'armée impériale au nord de Marienburg et participa à la bataille contre les morts-vivants. A l'acmé de la bataille, le Sigismund écrasa le nécromancien et son armée tomba en poussière. Après la bataille, l'équipage est retrouvé mort victime du dernier sort vengeur du sorcier. Le tank fut tracté jusqu'à Marienburg mais il sombra dans un des marais qui entoure la ville. Deux jours plus tard, il disparut finalement dans les eaux sombres du marécage. Il est déclaré perdu.
Cinq ans après cette bataille, des rumeurs affirmèrent que la coque du Sigismund avait été utilisé par les hommes-rats pour construire une parodie de tank à vapeur. C'est à la bataille de de Sollandham qui l'on aperçut la dernière fois cette abomination.
On trouve en effet trace dans l'Annual 2002 et le WDF 73 (p. 42) d'une machine -le Ratosaure Blindé- qui ressemble à cette description. Il est précisé qu'elle explosa durant une bataille entre les clans Pestilens et Skryre (cf. la Bataille de Fosse Putride). Ce article nous donne une indication de date : la bataille entre les skavens a eu lieu avant l'incarnation du Rat Cornu (2302 CI). On pourrait donc affirmer que le Sigismund a été perdu avant cette date. |
LE REIKLANDER
Construit par le légendaire Leornardo di Miragliano, le Reiklander fut le dernier tank qu'il créa avant sa disparition. Un destin malheureux est attaché à ce tank et une panne mystérieuse provoqua son explosion lors une session de test de la chaudière. L'explosion tua des ingénieurs qui travaillait sur le tank, endommagea gravement le Gloire d'Altdorf et démolit la moitié du hangar où il est garé. Il ne restait plus assez de pièce pour réparer le tank et il fut déclaré perdu.
LE GLOIRE D'ALTDORF
Construit dans la ville d'Altdorf et baptisé Gloire d'Altdorf, ce tank à vapeur fut gravement endommagé par l'explosion du tank Reiklander. Des morceaux de ce dernier ont d'ailleurs été utilisés pour le réparer grâce aux similitudes de conception.
Malheureusement, les ingénieurs ont eu du mal à fixer le système de direction du Reiklander sur le Gloire d'Altdorf. Il est très rare de voir le fonctionner vraiment. Les visiteurs peuvent voir ce tank à vapeur dans le hall principal de l’École des Ingénieurs comme un témoignage de la puissance impériale.
LE FIERTÉ DE NULN
Construit à Altdorf et baptisé Fierté de Nuln, le tank à vapeur fut un cadeau de couronnement de la comtesse-électrice Emmanelle [mais quel âge a-t-elle donc !]
Voyageant en procession jusqu'à la ville de Nuln, il fut conservé à l'Ecole d'Artillerie de la ville pendant deux ans. Son canon principal explosa dans des démonstrations d'artillerie dans les champs de tir au sud de Nuln. Les ingénieurs de la ville furent incapable de réinstaller le canon à vapeur et fixèrent donc sur le tank un canon standard à poudre noire. Ce canon coupé fut doté d'un système de rechargement par la culasse révolutionnaire.
Pour faire face à une armée orque qui menaçait Averheim, le Fierté de Nuln, chargé de poudre noire et de boulet de canons fut envoyé prendre part à la bataille ce que le tank n'avait jamais fait. Il s'enlisa dans du sol meuble non loin des Tours Ruinées. Les troupes de l'Empire fuyant le champ de bataille commencèrent à se rallier autour du tank et un capitaine survivant décida d'en faire un point d'appui contre les orques en utilisant l'artillerie du tank. Durant toute la bataille, le tank à vapeur combattit depuis la position où il était enliser. Les éléments de l'armée de Nuln furent submergée. Le Fierté de Nuln finit par exploser lorsque son canon se grippa. L'équipage et tous ceux qui étaient à proximité furent tués dans la déflagration. Les restes de la coque était irrécupérables et le Fierté de Nuln fut déclaré perdu.
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