LES ELECTEURS

Synthèse LCI et HdS

Titres de noblesse dans l'Empire [LCI p20]

"L’Empereur est désigné sous le titre de Sa Majesté Impériale l’Empereur Karl Frantz 1er. Les Princes et les Princesses règnent sur les Principautés, les Ducs et Duchesses sont à la tête des Duchés. Le préfixe "Grand" indique que le porteur du titre est également Electeur – Ainsi l’Empereur Karl Frantz est également Grand Prince du Reikland.
Dans les Comtés règnent les Comtes et les Comtesses pendant que les Cités Souveraines sont régies par des Grands Ducs ou des Grafs. Le titre de Baron ou Baronne s’applique aux seigneurs des Baronnies, mais il est également accordé aux héritiers des Comtés et des Duchés.
Les héritiers des Baronnies sont appelés Baronets et ceux des Principautés sont désignés sous le titre de Princes de la Couronne. Le suzerain de la Ligue d’Ostermark reçoit le titre de Chancelier. "

"En dehors de l'Empereur, les titres de noblesses sont héréditaires, mais rien ne définit précisément la manière dont l'héritier doit être désigné."

Depuis WFB4, les électeurs qui ne sont pas des dignitaires religieux sont aussi appelés "comtes électeurs".

En 50 CI, après le départ soudain de Sigmar, qui ne laissait aucun héritier, les seigneurs des provinces réunirent d'urgence un conseil d'état pour décider de ce qu'il convenait de faire. Après quelques discussions, ils s'accordèrent sur la nécessité de choisir un nouvel empereur; il serait nommé au sein de leur assemblée par un vote loyal. Ils convinrent également que tous les futurs empereurs seraient élus de cette façon et que chaque province disposerait à perpétuité d'une voix pour cette élection. Le système des électeurs était établi.

Ce système fonctionna bon an, mal an, durant plus d'un millénaire, mais le contrôle impérial s'affaiblissait graduellement. L'Empire en connut les pires moments sous le règne de Boris L'Incompétent (1053-1115). L'effroyable administration de son règne vit une telle augmentation de la corruption au sein des fonctionnaires que même le trésor impérial fut sérieusement amputé par les activités frauduleuses de fonctionnaires sans scrupules. Dans les villes, les autorités ne parvinrent pas à gérer la surpopulation et la sanction de cet échec fut une épidémie dévastatrice de Peste Noire en 1111. Des populations entières furent décimées par ce fléau virulent qui, quatre ans plus tard, emporta l'Empereur lui-même.

A cette époque, les Seigneurs Provinciaux en avaient assez de ces "Empereurs à la volonté faible qui se contentent de prélever nos taxes" et les élections qui suivirent furent de plus en plus "chaudes". Certains réclamaient une complète indépendance pendant que d'autres tentaient d'évoquer le règne de Sigmar pour essayer d'endiguer l'afflux de privilèges qui, selon eux, détruisaient les fondations même de l'Empire. Lorsque le Conseil Electoral de 1152 se termina en impasse, le Grand Duc de Talabecland rentra dans son palais et leva une armée pour entrer en guerre contre le Comté de Stirland. Il n'en fallait pas plus aux Electeurs. Pendant plus de 200 ans, l'Empire fut déchiré par une succession de guerres civiles. L'Age des Trois Empereurs suivit.

L'Empire ne fut réunifié que par Magnus le Pieux après l'incursion du Chaos de 2302 CI. Il rétablit alors le système électoral.

LES ELECTEURS

Aujourd'hui, dans l'Empire, le véritable pouvoir réside entre les mains des 14 électeurs (auxquels s'ajoute l'Empereur). Tous sont soit des souverains de provinces importantes ou de cités souveraines, soit de très hauts dignitaires des Cultes de Sigmar ou d'Ulric.

Ces électeurs sont en théorie les loyaux conseillers de l’Empereur et travaillent à assurer le maintien de la justice et de la paix sur leurs territoires. Ce sont également les seuls individus de l’Empire habilités à choisir un nouvel Empereur ou à destituer l’Empereur en exercice, un devoir qu’ils assument avec pondération et un grand sens des responsabilités. Enfin, parfois.

Le plus souvent, les électeurs se conduisent comme une bande de perturbateurs, qui conspirent les uns contre les autres tout autant qu’ils s’entraident. Les guerres entre grandes provinces n’ont pas été rares dans l’histoire de l’Empire, alimentées par des motifs religieux, des questions d’orgueil ou le désir de se venger, et parfois les trois à la fois.

Lorsqu’ils ne complotent pas les uns contre les autres, ils s’emploient à faire en sorte que l’Empereur ne devienne pas trop puissant et leur position les force à s'unir également contre les villes indépendantes et les Guildes. Lors des élections, les nécessités de la politique veulent qu'ils choisissent quelqu'un qui n'exercera pas totalement son pouvoir; c'est-à-dire que, normalement, le choix se porte sur le moins accompli d'entre eux. Ce principe est dicté par la volonté commune de ne pas risquer de mettre en péril les divers privilèges que chacun a acquis. En pratique, cela signifie que l'excentrique famille Holswig-Schliestein peut compter conserver la charge pendant un certain temps. Son manque d'ambition est une garantie acceptable aux yeux des électeurs.

LES REPRESENTANTS RELIGIEUX

Les cultes de Sigmar et d'Ulric sont les seuls représentés parmi les électeurs.

L'histoire a montré qu'il y avait beaucoup de nombreuses rivalités entre ces deux cultes et on peut considérer que le culte de Sigmar est parvenu à faire pencher la balance en sa faveur car le Grand Théogone a obtenu que deux de ses "lieutenants" (les archilecteurs de Nuln et de Talabheim) soient admis au sein des électeurs, alors que le culte d'Ulric n'est représenté que par son Grand Prêtre.

LA CHAMBRE DES PRIMATS OU PRIME ETAT

A la fin du XIe, lorsque Boris l'Incompétent tenta de conférer le titre de Duc à son cheval de course favori, les Electeurs unanimes décidèrent qu'il leur fallait laisser "traîner" des yeux et des oreilles dans la capitale pour prévenir d'autres démences de ce genre de la part de l'Empereur. Ils déléguèrent donc chacun un représentant afin de former un corps de vigilance qui allait prendre le nom de Prime Etat. Cette institution occupe un splendide bâtiment de la capitale, ostensiblement ouvert à toute personne de noblesse reconnue, bien que les "laquais" de l'Empereur en soient très soigneusement tenus à l'écart. Dans les faits, le Prime Etat est maintenant devenu une sorte de Cour Suprême. Tous les Edits Impériaux y sont soigneusement examinés ("dans l'intérêt de l'état") et des rapports sont immédiatement adressés aux Electeurs. Ces derniers étant effectivement en droit de refuser tout édit qui ne leur convient pas, le Prime Etat dispose d'un droit de veto quasi-complet sur ce que l'Empereur est logiquement à même de décider.

Les dirigeants de chacune des principales provinces établirent des représentations dans la capitale, des ambassades dirigées par un loyal membre de la famille. Cette personne siège alors en conseil, avec les autres envoyés, à la Chambre des Primats qui fonctionne à la façon d’une commission d’évaluation. Les ambassadeurs examinent tout nouveau décret impérial ou toute nouvelle loi et envoient des rapports à leurs Électeurs. Comme ces derniers ont le pouvoir de rejeter les décisions impériales qui ne leur conviennent pas, il est important pour les empereurs d’obtenir l’approbation de la Chambre des Primats s’ils veulent espérer accomplir quoi que ce soit.

En théorie, l'Empereur dispose d'un droit de veto sur ce choix mais, en pratique, il lui serait très difficile de l'exercer. En effet, sans une véritable majorité pour l'appuyer parmi les Electeurs, l'Empereur n'a aucune chance de faire valoir son droit de veto. Le dernier à avoir tenter de le faire fut l'Empereur Léopold et, à cette occasion, la menace d'une guerre civile a été si pressante qu'il a été contraint de renoncer.  

Compte tenu de la présence de ce Prime Etat capable d'entraver l'application de ses édits, l'Empereur est encore plus frustré. Bien entendu ; on admet que le Prime Etat a effectivement servi son but de façon très louable à plusieurs reprises, étant donné que Karl-Frantz 1er, comme tous les Empereurs, est parfois disposé à commettre quelques projets insensés avec la même facilité que d'autres qui s'avèrent très acceptables. Parmi les édits les plus controversés, on peut noter la fameuse Proclamation de la Licence des Halfelings aux termes de laquelle nul ne pouvait engager un cuisinier halfeling sans avoir obtenu une autorisation. Si l'on considère que 99% de la noblesse emploie des cuisiniers halfelings et que cette Proclamation a déchaîné un concert de protestations dans le Mootland, on comprend que cet Edit n'a pas été très loin. Dans ce même chapitre, on pourrait classer l'imposition de la Taxe de l'Ancre, édictée par l'Impératrice Margaritha. Tout bateau s'arrêtant dans un port fluvial de l'Empire était sujet à une taxe de 15 Couronnes par ancre. Le Prime Etat accepta cette imposition pendant trois mois, puis cessa de l'appuyer lorsqu'on s'aperçut que les capitaines de navires préféraient se débarrasser de leurs ancres plutôt que de payer et qu'il devenait très dangereux d'entrer dans les ports encombrés de bateaux dérivant près des quais.

LISTE DES ELECTEURS

En 50 CI, pour l'élection du successeur de Sigmar (Foulques du Wissenland), voici les provinces électrices [HdS p13]:

  1. Averland
  2. Drakwald
  3. Hochland
  4. Middenland
  5. Ostermark
  6. Ostland
  7. Reikland
  8. Solland
  9. Stirland
  10. Talabecland
  11. Westerland
  12. Wissenland

Sur les Crocs runiques cf. Armes runiques célèbres

En 2512 CI, voici la liste des quinze électeurs avec leurs titres et le siège de leur pouvoir [LCI et EeF] :

  1. Electeur du Reikland (Empereur Karl-Frantz 1er, Grand prince du Reikland)
  2. Electeur d'Ostland : Grand Prince Hals von Tasseninck
  3. Electeur du Middenland : Grand Duc Leopold von Bildhofen
  4. Electeur du Talabecland : Grand Duc Gustav von Krieglitz
  5. Electrice du Sudenland : Grande Baronne Etelka Toppenheimer
  6. Electeur du Stirland : Graf Alberich Haupt-Anderssen
  7. Electeur d'Averland : Grande Comtesse Ludmilla von Alptraum
  8. Electeur de la cité souverraine de Middenheim : Graf Boris Todbringer
  9. Electrice de la cité souverraine de Talabheim : Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh
  10. Electrice de la cité souverraine de Nuln : Comtesse Emmanuelle von Liebewitz
  11. Ancien du Mootland : Hisme Cœurvaillant
  12. Grand Théogone Yorri XV du culte de Sigmar
  13. Archi-lector Aglim du culte de Sigmar de Talabheim.
  14. Archi-lector Kaslain du culte de Sigmar de Nuln.
  15. Le Grand Prêtre du culte d'Ulric de Middenheim

En 2522 CI, nous avons [LA Empire WFB4, clarifié par HdS] :

  1. Electeur du Reikland (l'Empereur Karl-Frantz 1er lui-même)
  2. Electeur de l'Averland : Vacant depuis la mort de Marius Leitdorf
  3. Electeur du Hochland : Baron Aldebrand Ludenhof
  4. Electeur du Nordland : Baron Theoderic Gausser
  5. Electeur de l'Ostland : Comte Valmir von Raukov
  6. Electeur de l'Ostermark : Comte Wolfram Hertwig
  7. Electeur du Stirland : Comte Alberich Haupt-Anderssen
  8. Electeur du Talabecland : Comte Helmut Feuerbach
  9. Electeur de la cité souverraine de Middenheim : Graf Boris Todbringer
  10. Electrice de la cité souverraine de Nuln : Comtesse Emmanuelle von Liebewitz
  11. Ancien du Mootland : Hisme Cœurvaillant
  12. Le Grand Théogoniste du culte de Sigmar
  13. Archilecteur du culte de Sigmar de Nuln
  14. Archilecteur du culte de Sigmar de Talabheim
  15. Le Grand Prêtre du culte d'Ulric de Middenheim

Officiellement, les différences entre les deux listes présédentes sont inexpliquées. Cependant des fans ont travaillé et ont écrit Empire at War pour remplacer L'Empire en Flammes. Une guerre civile ravage l'Empire en 2514CI et chamboule les frontières et les titres.

Concernant le Sudenland, reportez-vous à la page dédiée.