L'ENLÈVEMENT D'ALIATHRA
fin 2520 CI
WDF213 p. 43 et suivantes
Merci à Rincevent

L'enlèvement d'Aliathra est l'un des prémices de la Fin des Temps. Le scénario est écrit pour WFB8 mais pourrait être adapté pour n'importe quelle édition.

Mannfred von Carstein revint à la vie en 2522 [sic. - dans le LA CV V8 p.22, on apprend que Mannfred était déjà réveillé en 2505 CI ou dès 2503 selon Les Maîtres de la nuit (p.31)]. Toujours décidé à s’approprier le trône impérial et même à dominer tout le Vieux Monde, il prit son temps, la défaite de Hel Fenn [en 2145 CI] lui ayant appris les vertus de la patience. De plus, le passage des siècles n’ayant aucun prise sur son corps immortel, il put rassembler peu à peu ses forces, dans l’attente du moment propice pour agir.

Mannfred observa attentivement les événements lorsque les tribus de Kurgans inféodées au Chaos envahirent l’Empire et semèrent la destruction à grande échelle dans le Vieux Monde avant qu’une alliance de nains, d’elfes et d’humains les repousse [on peut y voir à une allusion à la Grande Guerre contre le Chaos]. Il comprit que lorsque ces trois grandes nations restaient unies face à leurs ennemis, mêmes les plus redoutables armées des dieux sombres ne pouvaient espérer les vaincre. Mannfred n’allait pas commettre les mêmes erreurs que les rustres barbares du nord, car il comptait bien devenir le maître incontesté du Vieux Monde. Il décida alors de briser les liens qui unissaient les elfes, les hommes et les nains afin d’affaiblir leurs alliances militaires. Ainsi, ses propres légions de morts-vivants n’auraient aucun difficulté à remporter la victoire.

Au cours des années qui suivirent sa résurrection, Mannfred voyagea aux quatre coins du monde pour fomenter des alliances. Il étudia aux côtés des disciples de Nagash dans les ruines de Lahmia pour raffermir ses connaissances magiques. En effet, ses ambitions étaient immenses. En échange du savoir que les spectres-sorciers au service de Nagash lui accordèrent, Mannfred lia un pacte avec eux, dans lequel il s’engageait à les aider à insuffler suffisamment de puissance au Grand Nécromancien afin qu’il marche de nouveau sur le monde, et le mette sous sa coupe. Les von Carstein œuvraient déjà à cela depuis des siècles, et avaient commencé à rassembler dans leurs demeures les reliques datant du règne de Nagash.

Néanmoins, en dépit de leurs efforts, ils avaient échoué, car Nagash était devenu depuis bien longtemps plus un dieu qu’un homme, et son esprit était si puissant que les comtes vampires n’avaient aucun espoir de le faire revenir du royaume des morts. Son retour nécessitait la célébration de rituels issus de l’ancienne Nehekhara. Mannfred établit un plan qui lui permettrait de ressuciter Nagash et de porter un coup terrible à l’alliance des hommes, des elfes et des nains.

Il quitta donc les déserts du nord de Nehekhara pour se rendre dans les terres verdoyantes de Bretonnie, voyageant incognito la plupart du temps, et ressuscitant de temps à autre des cadavres des cimetières locaux afin d’éliminer les chevaliers de la région lorsque ceux-ci découvraient sa présence. La maîtrise magique de Mannfred lui permit de se frayer sans difficulté un passage jusqu’aux montagnes de l’est de la Bretonnie. Il finit par y localiser Heinrich Kemmler, le Lichemeister, et le roi revenant Krell, ainsi que leur armée de guerriers morts-vivants lourdement équipés. A l’occasion de la pleine lune, au milieu des tertres baignés de brumes, le Lichemeister accepta la proposition de Mannfred. Le vieux nécromant allait profiter de cette opportunité pour ravager la civilisation qui l’avait forcé à l’exil. Une fois de plus, la guerre allait embraser les royaumes des forces de l’ordre.

UN PLAN DIABOLIQUE

L'escorte d'AliathraPendant que les forêts du Vieux monde passaient du vert estival au rouge mordoré de l’automne, une délégation du roi phénix d’Ulthuan débarqua sur les côtes des Principautés Frontalières avant de se diriger vers Karaz-a-Karak pour accomplir une mission diplomatique. De telles visites étaient souvent tendues, car les elfes et les nains s’étaient livrés autrefois une guerre sans merci et cette vieille blessure n’avait jamais totalement guéri. Cependant, le Roi Finubar souhaitait profiter du répit dans la guerre contre le Chaos pour engager des pourparlers avec le haut roi des nains Thorgrim le Rancunier et sceller définitivement leur alliance pour les décennies à venir. Bien évidemment, chacune des deux races voulait en profiter pour faire étalage de sa puissance, juste histoire de rappeler à son allié ce qu’il risquait en cas de trahison. Malheureusement, le haut roi des elfes avait dû rester en Ulthuan pour orchestrer la guerre contre les sinistres elfes noirs. Ainsi, afin de ne pas offenser le haut roi des nains en envoyant en tant qu’émissaire un simple noble, Finubar avait chargé sa propre fille Aliathra d’une telle mission. En plus d’être une magicienne talentueuse, Aliathra était si belle et envoûtante qu’on racontait qu’elle pouvait apprivoiser une manticore enragée d’un simple mot.

Les Montagnes du Bord du Monde sont infestées de peaux-vertes, si bien que la délégation du roi phénix fut prise à partie à de nombreuses reprises par diverses tribus alors qu’elle progressait vers les hauts pics abritant Karaz-a-Karak. A chaque fois, les talents martiaux des elfes et les sorts d’Aliathra leur permirent de repousser les orques sans subir de pertes significatives. La princesse elfique savait également qu’une telle démonstration de force ne passerait pas inaperçue auprès des nains, même si ces derniers prirent soin de ne pas insulter leurs hôtes en leur venant en aide lors de telles attaques. La délégation elfique arriva finalement à Karaz-a-Karak. Aliathra fit preuve de diplomatie et de courtoisie et renouvela ses serments d’amitié avec Thorgrim. Cependant, lorsque son escorte entama son voyage de retour vers les côtes, les agents de Mannfred avaient déjà répandu la nouvelle de la présence des elfes. Les tribus de peaux-vertes s’étaient rassemblées, et pire encore, elles n’étaient pas seules : deux grands osts de morts-vivants étaient cachés en embuscade dans les vallées, l’une menée par Mannfred, l’autre par Heinrich Kemmler.

Un grand throng de nains de plus d’un millier de guerriers en provenance de Karaz-a-Karak accompagnait la délégation du roi phénix. Ils avaient parcouru moins de dix lieues lorsque les orques déclenchèrent leur attaque. Les féroces guerriers dévalèrent les pentes des montagnes en poussant leur cri de guerre. Le vieux thane Orgrimm n’eut qu’à grommeler un seul ordre pour que la garde d’honneur des nains forme un mur de boucliers autour des elfes. Yluthian, le prince consort d’Aliathra, s’envola sur le dos de son griffon Vivebrise. Les maîtres des épées resserrèrent les rangs autour de leur princesse et des centaines d’archers elfes encochèrent leurs flèches et firent pleuvoir une grêle de tirs au-dessus de la ligne de bataille des nains. Les flancs de la vallée ne tardèrent pas à ruisseler du sang poisseux des orques.

Mannfred se décida à agir une fois la moitié des orques morts. Les cieux s’assombrirent lorsque des nuées de chauves-souris jaillirent des cavernes et des fissures de la montagne. Une armée de squelettes qui étaient restés couchés au fond de la rivière coulant au fond de la vallée émergea des eaux glaciales, leurs armures corrodées arborant l’héraldique des von Carstein.

Une grande phalange de revenants en armure et menée par Krell se mit en branle au fond de la vallée. Elle négocia implacablement les escarpements rocheux pour bloquer toute échappatoire à la délégation. De l’autre côté, les survivants des tribus orques l’empêchaient de battre en retraite vers Karaz-a-Karak. Enfin, trois énormes Terreurgheists à la gueule béante apparurent dans les cieux. L’un d’eux fut immédiatement intercepté par Vivebrise et Yluthian, mais les deux autres restaient libres d’agir. Les hurlements perçants de ces monstres crevèrent les tympans des guerriers elfes au moment où leurs cavaliers Striges les faisaient plonger vers eux.

Pour couronner le tout, la voix éraillée du Lichemeister se mit à résonner dans la vallée. Un à un, les cadavres des orques se relevèrent. Même les bras et les mains tranchés par les lames des maîtres des épées et les haches des nains s’agitèrent et rampèrent vers le mur de boucliers.

La confusion qui s’ensuivit eut rapidement raison de la discipline dont les nains et les elfes avaient fait preuve jusqu’à cet instant, car le nombre de morts-vivants commença à peser dans la balance. Les nuées de chauves-souris aveuglaient les combattants. Aliathra incinéra la majorité d’entre elles avec ses sorts tandis que les grands aigles qui accompagnaient la délégation les déchiraient avec leurs serres, mais elles étaient trop nombreuses et se jetèrent toutes griffes dehors sur les visages des archers. Les morts-vivants de Krell en profitèrent pour prendre position. La hache du roi revenant s’abattit sur les boucliers des nains et les chevaliers d’outre-tombe chargèrent en abaissant leurs lances de cavalerie. Certains d’entre eux semblaient immatériels et leur silhouette était auréolée était auréolée de flammes vertes. Ils traversèrent littéralement les lignes de nains pour s’attaquer aux maîtres des épées derrière elles, arrachant dans la foulée les âmes des fils de Grungni et ne laissant dans leur sillage que des cadavres déjà froids.

La situation était désespérée pour les nains. Krell avait tué le Thane Orgrimm en duel et la ligne de boucliers commença à ployer sous la férocité de son assaut. Les longues-barbes disparaissaient presque sous des monticules de morts-vivants et ne pouvaient rien faire pour venir en aide à leurs camarades. La horde squelettique de Mannfred avait beau être transpercée de part en part par les flèches des elfes, la volonté de son maître lui permit de continuer d’avancer jusqu’à ce que les Asur fussent tombés à court de munitions.

C’est à cet instant que Kemmler fit une nouvelle fois preuve de sa puissance. Il modula son chant nécromantique et les nains qui venaient de mourir au combat se relevèrent, la tête pendant mollement sur leur épaule. Ils tombèrent sur les elfes au moment où les Terreurgheists plongeaient à nouveau sur les rangs des Asur. Les cadavres lourdement protégés des nains fauchèrent un grand nombre d’elfes avec leurs haches runiques effilées. Le rire surnaturel de Mannfred résonnait au-dessus des combats alors qu’il observait avec délectation ce macabre tableau faisant écho à la Guerre de la Barbe. Les elfes n’eurent d’autre choix que de fuir. Voyant cela, leurs grands aigles, qui planaient haut dans le ciel, partirent vers la cour d’Ulthuan pour lui rapporter ce qu’ils avaient pris pour une trahison de la part des fils de Grungni.

Les princes dragons qui formaient les ultimes réserves d’Aliathra décelèrent une faille dans les lignes des morts-vivants et chargèrent. Leur galop laissa derrière lui une traînée de corps démembrés et d’os brisés. La princesse elfique les suivait sur le dos de son coursier Salanir le Fier, ajoutant la puissance de ses pouvoirs magiques à l’ardeur combative de ses princes dragons afin que les derniers elfes parviennent à échapper au piège. Au moment où les chevaliers allaient percuter les rangs des revenants de Krell, Aliathra poussa un cri triomphant et son escadron de cavalerie s’envola littéralement dans les airs, comme s’il était porté par un pont de brume qui venait de se former sous les sabots de ses montures.

C’était le moment que Mannfred attendait pour entrer en lice. Juché sur le dos d’un dragon zombie immense, il plongea du pic d’où il observait le déroulement de la bataille afin d’intercepter la fuite de la princesse. D’un simple ordre mental, il ordonna aux Terreurgheists de le rejoindre. Le Prince Yluthian réagit sans attendre et coupa la route au seigneur vampire pour l’empêcher d’atteindre sa proie.

Cependant, Kemmler n’avait pas dit lui non plus son dernier mot. Des volutes de magie ténébreuse jaillirent de ses doigts et enveloppèrent les Terreurgheists. Revigorées par cet afflux d’énergie nécromantique, les deux horreurs prirent leur envol avec une férocité décuplée. Aliathra pivota gracieusement sur sa selle et abattit l’une des créatures d’un trait de magie pure, mais la deuxième fonça sur elle en poussant un cri effroyable qui la fit s’évanouir. La bête s’empara alors du corps inanimé de la princesse et s’envola d’un lourd battement d’ailes. L’enchantement magique d’Aliathra ayant été brusquement dissipé par son évanouissement, le pont de brume disparut, précipitant les princes dragons vers une mort certaine.

Le duel à haute altitude qui opposait Mannfred et le prince haut elfe atteignait son paroxysme. En dépit de la force du vampire et de la taille de sa monture, son adversaire était si agile qu’il parvenait à éviter tous ses coups et ripostait furieusement. L’armure de Templehof avait déjà protégé Mannfred de plusieurs coups de lance qui auraient pu s’avérer fatals. Mais au moment où Vivebrise tournait pour se lancer dans un nouvel assaut, Mannfred esquissa un sourire cruel : le dernier Terreurgheist passait dans les airs loin au-dessus des deux duellistes et le cadavre de Salanir le Fier tomba précisément sur le prince elfe, le désarçonnant et le faisant plonger vers un destin peu glorieux. Momentanément distrait par cet événement inattendu, le griffon fut à la merci du vampire qui lui transperça le cou avec son épée. Une seconde plus tard, les griffes du dragon zombie venaient finir ce funeste travail et sa gueule béante se referma sur la tête de la noble créature dans un bruit sinistre. Le cadavre de l’animal tomba des cieux à la suite de son maître, mais avant même qu’il eût heurté le sol, Kemmler l’avait ressuscité pour lui ordonner de s’attaquer aux rares elfes encore survivants.

Mannfred n’avait plus besoin de prendre une part active à cette bataille gagnée d’avance. Il savait que les compétences nécromantiques de Kemmler et que la force de Krell seraient amplement suffisantes pour mettre en déroute les lambeaux des armées naines et elfiques et qu’aucun de ses ennemis n’en réchapperait. Finubar apprendrait bientôt que sa fille avait été tuée alors qu’elle était sous la protection directe de la garde d’honneur du haut roi des nains. Les vieilles rancœurs allaient être ravivées, car nains et elfes s’accuseraient mutuellement de trahison. Tandis que son dragon zombie l’emmenait vers le sud et les déserts de Nehekhara, le Terreurgheist qui tenait dans ses serres la princesse inconsciente lui emboîta le pas en poussant de nouveau un hululement terrifiant. Mannfred sourit intérieurement. Son plan avait fonctionné exactement comme il l’avait prévu…

En 2522 CI, Thorgrim le Rancunier, le Haut roi de Karak-a-Karaz conduit un throng vers Nagashizzar dans le but de libérer l'elfe. Il échoue. Cet enlèvement brouille les relations entre les hauts elfes et les nains. La force naine repart vers le nord et Karak-aux-Huits-Pics. [LA nains V8 p.21] Tyrion doit y aller lui-même, la trouve et la sauve [LA HE V8 p.33]
La Fin des temps ré-écrit ce passage. Le but de Mannfred n'est pas de fâcher les elfes et les nains (quoiqu'on puisse imaginer que cela peut l'amuser). Il veut la princesse pour la sacrifier avec quelques autres afin de ressuciter Nasgah au cours d'un terrible rituel. Il amène l'elfe en Sylvanie où le prince haut elfe Eltharion tentera sans succès de la libérer. Elle meurt donc à la Geheimnistag 2524 CI.
LE SCÉNARIO

Dans ce scénario, la bataille s’ouvre au moment où le dernier nain succombe. Les hauts elfes ne peuvent espérer un semblant de victoire, qu’en s’échappant du piège ou en avertissant le roi.

Champ de bataille
A l’instar du scénario La Bataille du Col, cette partie se joue dans le sens de la longueur de la table, les bords de table matérialisant les limites escarpées du champ de bataille.
Disposez les décors normalement. Ce faisant, gardez à l’esprit que la bataille se déroule dans le sens de la longueur de la table, dans un col étroit cerné de pentes escarpées au niveau des longueurs de table.
Carte

Déploiement
Avant de se déployer, les joueurs tirent au dé. Le vainqueur décide laquelle des largeurs de table est au nord. Le joueur Hauts Elfes déploie ensuite toute sa force dans sa zone de déploiement qui s’étend du bord de table nord jusqu’à 12ps de la ligne centrale. Les unités peuvent être placées n’importe où dans cette zone, la seule restriction étant que les grands aigles doivent être déployés plus en retrait, à 6ps ou moins du bord nord.
Le joueur Comtes Vampires doit diviser son armée en deux forces avant de se déployer : la première est dirigée par un roi goule et la force de réserve est commandée par Krell, le Seigneur de la Mort. La taille de la force de réserve est à la discrétion du joueur, mais elle doit inclure Krell et au moins une unité de base d’infanterie (représentant les nains défunts).
La force du roi goule est ensuite placée n’importe où dans sa zone de déploiement qui s’étend du bord de table sud jusqu’à 12ps de la ligne centrale. La force de réserve reste en dehors de la table pour l’instant.
Peu importe la force à laquelle appartient une unité de morts-vivants : le roi goule est leur général à tous points de vue.

Premier tour
Le joueur Hauts Elfes a le premier tour.

Durée de la bataille
A la fin du sixième tour de jeu, jetez un dé : la partie s’achève sur un résultat de 1-3 ou continue sur 4+ pour un septième et dernier tour. Vous pouvez à la place fixer une limite de temps à la partie.

Conditions de victoire
Utilisez les conditions suivantes :
- Si le joueur Hauts Elfes parvient à faire sortir au moins un grand aigle par le bord sud de la table avant la fin de la partie, celle-ci se solde par une égalité.
- Si le joueur Hauts Elfes parvient à faire sortir Aliathra ou 25% de sa force de départ (n’importe quelle combinaison) par le bord sud de la table avant la fin de la partie, celle-ci se solde par une victoire des Hauts Elfes.
- Si ces deux objectifs sont remplis, les Hauts Elfes remportent une victoire écrasante.
- Tout autre résultat entraîne une victoire des Comtes Vampires (de plus, si Aliathra est tuée, les Comtes vampires remportent une victoire écrasante).
Néanmoins, peu importe qui remporte cette bataille – par-delà le col, Mannfred et Kemmler attendent patiemment…

Règles spéciales :
- Goulet
La bataille se déroule dans une passe bordée de falaises. Les longueurs de table comptent comme des terrains infranchissables. Les unités qui fuient peuvent s’y frayer un chemin et disparaître de la table (on imagine qu’elles escaladent les falaises ou qu’elles meurent en essayant). Les autres unités (y compris les renforts) ne peuvent pas entrer en jeu par les longueurs de table, à moins d’être des volants ou des éthérés. Les unités qui poursuivent ou effectuent une charge irrésistible, à moins d’être des volants ou des éthérés, doivent s’arrêter à 1ps des longueurs de table.
- Le retour de Krell
La force de réserve arrive lors du premier tour des Comtes Vampires : elle entre en jeu par le bord de table nord en suivant les règles de renforts (page 27 du livre de règles de Warhammer V8).

Armées
Chaque joueur choisit 3000 points (les joueurs peuvent s’accorder sur une limite plus grande) dans la liste du livre d’armée Warhammer approprié. Toutefois, si vous souhaitez créer une force fidèle à l’histoire, les unités indiquées ci-dessous doivent être sélectionnées.

Comtes Vampires :
- *1 roi goule sur terreurgheist ;
- Krell, le Seigneur de la Mort ;
- 20+ zombies ;
- 5+ chevaliers noirs ;
- 5+ émissaires d’outre-tombe ;
- 2 terreurgheists.
Hauts Elfes :
- *1 archimage de niveau 3 sur coursier elfique (représentant Aliathra) ;
- *1 prince avec lance de cavalerie sur griffon (représentant Yluthian) ;
- 5+ princes dragons de Caledor ;
- 10+ maîtres des épées de Hoeth ;
- 1+ grand aigle (avec un maximum d’1 grand aigle pour 1000 points).
* Il s’agit du minimum requis pour le scénario. Ces figurines peuvent recevoir des pièces d’armure, des armes et des objets magiques, en respectant les restrictions habituelles de liste d’armée ; toutefois, nous vous conseillons de ne pas augmenter les niveaux de magie.