LES CROISADES EN ARABIE

Le Tome de la Rédemption p200 à 202

Pour l'un des événements sensé être parmi les plus marquants de l'histoire du Vieux Monde, on n'en parle finalement assez peu. Il faut attendre WFRP2 et le Tome de la Redemption pour avoir un article digne de ce nom.

Les dates connues :

Le Bestiaire de WFB2 (p. 9) indique que la série de guerre religieuses entre occidentaux et arabes dure près de 800 ans. On peut donc considérer qu'il s'agit de différentes croisades. Les relations conflictuelles entre occidentaux et arabes ne datent pas de Jaffar. Le LA Dogs of War (p. 84) signale qu'en 1240 CI, des corsaires d'Arabie, commandés par Nafal Muq, se sont emparés de Sartosa. Le livre d'armée des Rois des Tombes V8 laisse à penser que ces "croisades d'Arabie" touchent autant la Terre des Morts que l'Arabie elle-même, motivés que sont les croisés par les trésors cachés dans les antiques tombes de Nehekhara.

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1000 CI : Le Comte Schuvaltz d’Averland a vent des trésors qui seraient cachés dans les antiques tombes de Nehekhara, et rassemble une armée de mercenaires pour se rendre sur la Terre des Morts. L’expédition de Schuvaltz est pris en embuscade lors de son retour vers l’Empire par des légions de squelettes qui surgissent du sable. Seul un soldat mutilé survit et parvient à rentrer. Son récit décousu de morts-vivants est assimilé à la folie du désert, mais ses délires de reliques dorées font long feu. Ainsi commence des siècles de pillages, où d’innombrables armées, aventuriers et voleurs de tombes viennent du monde entier jusqu’à Nehekhara pour chercher ses trésors. [LA RdT V8 p.21]
1435 CI :
Le sultan Jaffar [aussi nommé Daryus-e Qabir ? (WFRP1 p.261)], un puissant sorcier arabe, mène une coalition de plusieurs tribus du désert et étend son domaine pour en faire un véritable petit empire grâce à la capture des villes d'Al-Haikk, Copher, Martek et Lashiek. Les légendes prétendent qu'il est en mesure d'invoquer des démons [des Djinns ?] et de converser avec eux. Les skavens d'arabie s'allient avec Jaffar. Ils espionnent pour son compte contre de la malepierre. [LA Skaven WFB4 p.22]
1448 CI : Les skavens persuadent Jaffar que l'Estalie va attaquer l'Arabie. Le sultan envahit l'Estalie et Magritta tombe dans l'année [LA Skaven WFB4 p.22] malgré sa défense organisée par le grand prêtre de Myrmidia, Rodrigo Sancho Diaz Redondo de Zaragoz. [RoDM p.167] et une soixantaine de chevaliers du Soleil (alors non dédiés à Myrmidia) [TdlR p.205]
Tobaro est également assiégée par le sultan Jaffar "à 5 reprises" [DoW p78 et Le Compagnon WFRP2 p80]
Un appel au ralliement est lancé par le temple de Myrmidia de Magritta. [WFRP1 p.198]
1449 CI : Des chevaliers bretonniens viennent assister les estaliens dans leur combat. Le sultan est repoussé dans ses propres terres. [LA Bretonnie WFB6 p.39]
1450 CI : Début des Croisades impériales contre l'Arabie [WDF60 p.51]
1451-52 CI : Destruction du sultanat de Jaffar lors de la bataille d'Al-Haikk. [LA Bretonnie WFB6 p.39, TdM p.21]
1452 CI : Le Duc Cheldric de Brionne revenant d'Arabie est assassiné par le Prince Apophas de Numas après la victoire contre Jaffar. Sa mort précipite un siècle de croisade contre Nehekhara. [LA RdT V8 p.21]
1459 CI : Bataille des sables d'Hammurabi. Une armée impériale en croisade est piégée par une armée de Roi des Tombes [CJ43 p.16]
1460 CI : Pendant sa croisade en Arabie, Marius Holseher, Comte Electeur du Stirland découvre le miroir des Cauchemars. [LA DdC V7 p.28]
1475 CI : Une armée de croisade formée d'une alliance de troupes de l'Empire et de Bretonnie pille la cité arabienne de Bel-aliad. Elle réactive par mégarde le portail du Crépuscule et disparait dans le Royaume du Chaos. [LA DdC V7 p28]
1550 CI : Fin des Croisades impériales contre l'Arabie [WDF60 p.51]
1958 CI : L'Emir Abdul Sali-Dinibn débarrasse enfin toute l'Arabie des royaumes de croisade, ce qui laisse encore trois siècles de croisades après [RoDM p.206].
~2520 CI : Chute de la cité croisée d'Antoch sous les coups d'une armée des hommes-lézards [cf article dédié]

Dix siècles après leur début, les croisades contre l’Arabie restent un événement déterminant de l’histoire du Vieux Monde, si bien qu’elles ont aujourd’hui encore un impact sur les nations y ayant pris part. Ces croisades furent l’une des plus importantes expéditions militaires jamais montées, et sans doute la plus grande guerre menée contre un adversaire autre que les hordes du Chaos.

Elles débutèrent en 1448 lorsque le souverain tyrannique d’Arabie, le sultan Jaffar, traversa le Grand Océan à la tête d’une armée colossale dans le but d’envahir l’Estalie. Les Estaliens sont hardis et féroces, mais malgré leur défense, ils furent rapidement dépassés. Beaucoup d’entre eux furent réduits en esclavage et envoyés de l’autre côté de la mer, sur les célèbres marchés aux esclaves de Lashiek.

Inquiet ce que qu’allait ensuite faire le sultan, le roi Louis le Juste de Bretonnie leva une formidable armée et envoya des émissaires auprès de l’empereur Frederik III et de ses Comtes Électeurs pour les inviter à en faire de même. Un conseil fut réuni à Altdorf, et bien que nombre de provinces fussent alors plongées dans la guerre civile, on interrompit les hostilités et chaque comte confia quelques hommes à la cause. Composée des chevaliers de Bretonnie et de leurs armées féodales, de l’ost des Comtes Électeurs et d’une force considérable levée par les divers ordres chevaleresques du Vieux Monde, une grande armée fut réunie à Brionne.

Cependant, ce qui arriva est un événement des plus rares dans l’histoire du Vieux Monde. Plutôt que de se préparer à défendre la frontière et les cols de Bretonnie et de l’Empire contre l’armée du sultan, l’ost s’engagea en Estalie pour libérer son voisin. Le sultan avait beau être cupide et cruel, il était loin d’être stupide et comprit qu’il ne pouvait tenir contre l’armée jointe des Bretonniens et de l’Empire. Il repartit donc en Arabie.

Seul un cheikh rebelle du nom d’Emir Wazar, souvent surnommé "Emir le Cruel", se montra assez têtu pour rester sur place et tenir tête à l’armée du nord. L’histoire retient de lui son avidité, sa cruauté et sa grande stupidité. Il consolida ses positions dans la ville de Magritta, obligeant les esclaves à redoubler d’efforts pour fortifier la communauté contre l’armée en marche. Un petit contingent de chevaliers assiégea la ville, siège qui dura huit ans avant que les chevaliers du Soleil et leurs alliés ne parviennent à pénétrer dans la cité et à mettre en déroute l’armée du cheikh.

Le reste de l’armée parcourut l’Estalie, ne découvrant que ruine et destruction dans le sillage de l’armée en fuite du sultan. Des villes et des villages entiers avaient été incendiés par les Arabiens, leurs habitants réduits en esclavage ou tout simplement exécutés. Voyant les calamités qui s’étaient abattues sur l’Estalie, les chevaliers firent vœu de porter la croisade chez les infidèles, pour libérer les esclaves encore en vie et venger les morts causées par les occupants.

La croisade s’arrêta dans les ports d’Estalie pendant qu’on assemblait une grande flotte. Bientôt des navires vinrent de tous les ports d’Estalie, de Tilée et d’ailleurs pour emmener les croisés de l’autre côté du Grand Océan. Lorsque la flotte prit enfin la mer, l’armée du sultan Jaffar était arrivée en Arabie et entamait les préparatifs pour repousser l’invasion, enrôlant à tour de bras pour fortifier les villes.

Les croisés débarquèrent au port de Copher, célèbre pour son commerce d’épices. Malgré les défenses qu’ils avaient érigées, les habitants de la ville ne purent rien face à la haine que leur sultan avait provoquée. Les chevaliers balayèrent les défenseurs et passèrent par le fil de l’épée tous ceux qui se dressèrent contre eux. Le plus fort de la colère et de la haine des croisés fut déchargé sur la malheureuse population ; les murailles et élégantes tours de la ville furent quant à elles rasées. Bien évidemment, c’était précisément ce que Jaffar escomptait et il se retira dans sa citadelle d’El-Haikk en compagnie du plus gros de son armée. Il espérait qu’après avoir saccagé Copher et supporté des mois de combats et de marche sous la chaleur étouffante d’Arabie, les chevaliers allaient perdre de leur ardeur.

Et en effet, les chevaliers n’étaient guère préparés aux réalités d’une campagne militaire en plein désert, d’autant que le trajet entre Copher et El-Haikk fut long et ardu, et source de nombreuses pertes. Mais c’était sans compter l’honneur qui animait les chevaliers et le serment qu’ils avaient fait en Estalie. Plus que tout, les épreuves qu’ils connurent durant l’année qui les mena à El-Haikk soutinrent la justesse de l’expédition dans l’esprit des croisés. Lorsqu’ils affrontèrent enfin le sultan, ils semblaient plus déterminés que jamais.

Le sultan Jaffar était un despote tyrannique, presque autant haï par ses gens que par le reste du Vieux Monde. De plus, nombre de ses sujets profitèrent de la croisade pour se soulever contre lui. Dans l’ensemble, ses révoltes eurent peu de conséquences sur la croisade, mais alors que les chevaliers avançaient vers la ville d’El-Haikk, des centaines de nomades enrôlés de force dans l’armée du sultan décidèrent de se révolter, plongeant la ville dans le chaos et réduisant à néant les projets du souverain.

Le sultan dut ainsi revoir ses plans initiaux qui consistaient à tenir bon face au siège des chevaliers. Il marcha alors à leur rencontre, sûr que le soleil du désert et la crainte inspirée par ses hommes allaient lui donner la victoire. Mais les envahisseurs avaient appris à user de magie et de bon sens pour se protéger du soleil, gardant leurs lourdes armures de métal à l’ombre et au frais jusqu’à la bataille. Si les forces armées en présence étaient à peu près égales, les croisés disposaient de plusieurs milliers de chevaliers en armure et de puissants destriers bardés. Ils constituaient une vague de métal que rien ne pouvait arrêter ; et des centaines de tonnes de métal écrasèrent les piquiers et fantassins légers du sultan. Cette charge, immortalisée par de nombreuses légendes et ballades, écrabouilla et dispersa totalement l’armée du sultan, donnant au sol rocailleux la teinte rougeâtre qu’il affiche encore aujourd’hui. Jaffar fut terrassé, transpercé par une lance d’arçon bretonnienne alors qu’il fuyait le champ de bataille.

Durant la bataille épique d’El Haikk, le Sultan Jaffar d’Arabie conclut un pacte désespéré avec Kairos, le Tisseur de Destins, qui libère un tumulte de terreur sur le champ de bataille. Ainsi, lorsqu’un ost de chevaliers errants rencontre les forces du sultan, il se met à pleuvoir du sang, des tourbillons de sables sèment la mort, et des pylônes maléfiques font exploser les dunes. Jaffar est pourtant défait lorsque ses alliés démoniaques se retirent inopinément. [TdM p.21]

Avec la mort du sultan, la croisade prit fin. Les chevaliers bretonniens qui constituaient une bonne moitié de l’armée annoncèrent que leur honneur était sauf, si bien qu’ils repartirent vers Copher où ils embarquèrent pour regagner leurs pénates. Les chevaliers impériaux avaient quant à eux une opinion très différente, d’autant que leur serment incluait la promesse d’une victoire totale. Les croisés se séparèrent alors en forces plus modestes, les divers contingents de chevaliers décidant de traquer les vestiges de l’armée de Jaffar et de libérer les esclaves enlevés dans le Vieux Monde.

Les croisades durèrent près d’un siècle alors que les armées impériales parcouraient le désert et les montagnes d’Arabie en quête de vengeance. Si les plus célèbres batailles, le siège et le sac de Copher et la bataille d’El-Haikk se déroulèrent durant les deux premières années de la croisade, c’est lors du siècle suivant que la plupart des ordres de chevalerie de l’Empire accumulèrent richesse, prestige et renom.

L’un des contingents poursuivit les restes de l’armée du sultan dans la région montagneuse du sud d’El-Haikk, non loin de la ville de Martekk. Ils y affrontèrent des vautours gigantesques capables d’emporter un homme en armure et son cheval, ainsi que de féroces félins qui s’en prenaient à tous les chevaliers qui s’écartaient de l’armée principale. Cette force traqua jusqu’au dernier des soldats de Jaffar, les exécutant systématiquement, ne faisant preuve d’aucune clémence pour ces Arabiens qu’ils voyaient comme des tueurs sadiques et insensibles. Aujourd’hui encore, les habitants des montagnes parlent des guerriers argentés qui se vêtaient de peaux de grands félins, tels les instruments de la vengeance et de la justice. En rentrant chez eux, ces chevaliers Panthères se constituèrent en confrérie, un ordre chargé d’honneur et de richesse, que l’Empereur en personne accueillit à bras ouverts.

Sur les panthères qui donnèrent leur nom à un ordre de chevalerie, le WD146 (p37) dit qu'il s'agit plutôt de félins capturés dans les immenses "jardins de plaisir" d'Istrabul. Les pauvres bêtes ont paradé dans les triomphes des chevaliers victorieux dans les rues des villes impériaux. Leur fourrure était également utilisée pour des vêtements ou des ornements. Le nom est donc resté aux chevaliers.

Armées des croisés

La livre d'armée Empire V6 (p79) contient un paragraphe sur les listes d'armée de croisade (reprit et embellit ici) :

Unités de base : 0-1 chevaliers du cercle intérieur d'un ordre spécifique, chevaliers du même ordre, hallebardiers, lanciers, épéistes, archers
Unités spéciales : arbalétriers, franche-compagnie
Unités rares : 0-1 flagellants, chevaliers d'un autre ordre

On notera évidement que la poudre n'était pas encore en usage à l'époque. Il fallait cependant faire des sièges, aussi des catapultes et des balistes peuvent être envisagées.

Les régiments de renom connus pour la période sont les Chevaliers d'Origo, les Disciples de la Rédemption Rouge, les Commandos de la Mort de Mad Mullah Ak'land et les Chevaliers de la Flamme Purificatrice (liens vers Solegend). Pour ces derniers, on a la mention d'une Fraternité qui tient lieu d'ordre de templiers. Les disciples de la rédemption rouge et les chevaliers de la flamme purificatrice qui tiennent plus de l'anecdote.

Les ordres chevaleresque notoirement impliquées dans les Croisades sont les chevaliers du Soleil (dès le siège de Magritta en 1448 CI - TdlR p205), les chevaliers de la Lumière Éternelle (dont les exactions leur valent une malédiction - TdlR p206), les futurs chevaliers Panthères et les Gardes Noirs de Mòrr. Ces derniers "poursuivirent en direction de la Terre des Morts, Khemri. Ils y affrontèrent les morts-vivants des Rois des Tombes et entamèrent une guerre de longue haleine, s'alliant avec les autochtones qui vivaient dans leur ombre glacée. Nombre des Gardes noirs périrent lors de la croisade de Khemri, rebaptisée la croisade noire en leur honneur, mais ceux qui en revinrent rapportèrent de fabuleux trésors et d'obscurs ouvrages, aujourd'hui enfermés dans les chambres fortes souterraines du temple de Morr de Luccini, d'où on ne les ressort qu'en cas d'extrême nécessité." (TdlR p205).

La chronologie des romans dit aussi que la Tilée fut impliquée dans les croisades.

On peut être surpris par le fait que seuls les chevaliers impériaux s'organisent en ordre guerriers. Ils faut croire que ce type de fraternité ne plait pas aux bretonniens voire aux tiléens.

La suite

On a peu de choses à dire ensuite pour meubler huit siècles de guerres saintes. Il est certain cependant, qu'après la guerre, les hommes du Vieux Monde ont laissé quelques colonies en Arabie :
- Les moines-chevaliers d'Origo ont installé leur monastère sur l'île de Fyrus à une douzaine de miles des côtes d'Arabie (peut-être l'une des Iles Sorcières ; cf Solegend). Ils se servent de cette base pour mettre la main sur le commerce entre l'Arabie et le Vieux Monde et piller la côte. Les armées arabiennes (dont les Commandos de la Mort de Mullah Aklan'd) les assiègent avant de les expulser.
- La cité croisée d'Anthoc est installée au bout du golfe de Medes (cf. La Conspiration de l'Ombre).

Il a sans doute fallu que les occidentaux soutiennent ces petits royaumes à bout de bras contre des arabiens légitimement revanchards. Cela expliquerait les croisades ultérieures, en 1460 et 1475 CI par exemple.

Quelques personnalités sont revenus de croisades : le "Duc Rouge" d'Aquitanie (Le Cercle de Sang), Marius Holseher (LA DdC V7 p28), Odo et Sulliman (LA Bret V5 p69), Guillaume de Fracasse (id.), ...

Les croisades populaires [TdlR p202]

À l’origine, le concept de croisade s’adressait aux guerriers, offrant une bonne raison aux chevaliers et aux templiers departir à la guerre. Néanmoins, lors des croisades contre l’Arabie et de la plupart des croisades ultérieures, de nombreux paysans et roturiers se sont joints aux chevaliers, et les conséquences ont parfois été tragiques. Les bénéfices à la fois matériels et spirituels que l’on peut retirer d’une croisade sont très tentants, si bien que de nombreux individus qui n’ont rien à faire sur un champ de bataille font vœu aux côtés des guerriers. Si le concept de paysans entreprenant une croisade est louable, la pression exercée sur des ravitaillements parfois maigres, sans oublier le manque d’entraînement et la vulnérabilité de ces irréguliers, donnent de sacrés maux de crâne aux chefs de l’armée. Si les autorités religieuses font leur possiblepour décourager ces sympathisants de se joindre aux croisades, on ne peut pas faire grand-chose pour les en dissuader.

Plusieurs tragédies, parfaitement documentées, impliquent ce type de roturiers lors de croisades. La croisade des épousesétait une sorte de pèlerinage effectué par les femmes de nombreux des croisés dans le but de soutenir leurs hommes. Se rendant seules en Arabie, sous armées et mal protégées, elles constituèrent des proies faciles pour les esclavagistes et les soldats qui les accueillirent sur les plages d’Arabie, si bien que beaucoup furent enlevées, tuées, voire pire encore. [...]