LE VIEUX MONDE

 

Synthèse de WFB2, WFB3 et WFRP
Sources

Le monde Connu comprend plusieurs grands continents qui abritent des civilisations et des créatures distinctes. Le chapitre qui suit présente un examen un peu plus détaillé de la région que l'on nomme le Vieux Monde ; une région sensiblement équivalente à l'Europe vers la fin du Moyen Âge.

Le Vieux Monde se situe à l'ouest des Montagnes du Bout du Monde. Il est bordé par la Mer des Griffes au nord, le Grand Océan Occidental à l'ouest et la Mer du Sud au sud.

Sa flore naturelle est une forêt de conifères et d'arbres à feuilles caduques dans les zones du nord et du centre, avec une forêt éparse au sud. Ses forêts laissent parfois la place à des marécages dans les basses terres ou à des landes sur les hautes terres. A partir de ce type végétal de base, les variations régionales sont formées par les différences de sols, par les cours d'eau et par le travail des hommes et/ou des races humanoïdes car ce continent au climat tempéré a été largement défriché pour l'agriculture. Les forêts sont enchevêtrées et sombres et elles sont le repaire de bandits, d'humanoïdes serviteurs du Chaos et d'autres créatures effrayantes. Les hautes terres, près des montagnes du Bout du Monde forment des pâturages naturels propices à l'élevage du bétail. La grande île occidentale, l'Isle d'Albion [qui ne figure pas sur la carte ci-contre], est réputée pour ses landes inhospitalières et ses marécages, bien que ces terres soient maintenant en bonne partie aménagées et cultivées.

Le Vieux Monde correspond à notre Europe médiévale : il est divisé en un grand nombre de petits états indépendants, aux superficies extrêmement variables, partageant un héritage culturel et une langue commune. Les humains y constituent l'espèce dominante, bien que d'autres races vivent encore dans les régions les plus reculées. En plus de ces communautés rares et discrètes, des royaumes nains sont établis sur les versants occidentaux des montagnes du Bout du Monde. Les nains construisirent autrefois de puissantes forteresses et de grandes citées dans les montagnes. De nos jours, peu de leurs cités sont encore habitées, et jamais entièrement. Toute la partie souterraine des montagnes est dominée par les gobelins et des espèces qui leurs sont apparentées. Le Vieux Monde est aussi la demeure des halflings qui vivent sous la protection et la suzeraineté des royaumes humains.

Le Vieux Monde est l'endroit le plus inconstant et le plus intéressant qui soit. Des populations entières y sont prêtes à prendre la mer pour de grandes explorations. L'époque est à l'expansion et à la découverte. De grandes expéditions permettent la colonisation de nouvelles terres comme la Lustrie, le Nouveau Monde et la Nouvelle Côte. 

 
PRINCIPALES CARACTERISQUES GEOGRAPHIQUES

Bien que similaire à l'Europe dans sa forme générale, le Vieux Monde est plus grand.

Les montagnes

La carte du Vieux Monde montre ses principales régions montagneuses. Les montagnes qui figurent sur la carte du Vieux Monde ne sont, en aucun cas, les seules élévations de terrain mais ce sont en tous cas les plus grandes et elles constituent des barrières pratiquement infranchissables pour les voyageurs et envahisseurs, exceptés par les passes qui figurent sur la carte. Ces gigantesques chaînes de montagnes ne peuvent être traversées que par des passes, d'importants points stratégiques et généralement les premiers champs de bataille de n'importe quelle campagne.

Les plus grandes montagnes du Vieux Monde sont les Montagnes du Bout du Monde qui délimitent sa frontière orientale, les plus hauts sommets sont presque à cinquante mille pieds [15 km!] au dessus des plaines. Les autres chaînes montagneuses sont moins impressionnantes, mais restent comparables aux Alpes européennes en hauteur et sont généralement plus larges. Les montagnes sont la première ligne de défense des nations humaines, et fournissent au Vieux Monde beaucoup de ses frontières nationales. Les Montagnes Grises séparent la Bretonnie de l'Empire et les Montagnes Noires forment la limite entre l'Empire et les Principautés Frontalières. Là aussi l'on trouve de nombreuses anciennes colonies de nains et bien que celles là restent aux mains des nains en plus grand nombre que celles des Montagnes du Bout du Monde, on ne peut plus appliquer le terme de "Pays des nains" à l'intégralité de cette région.

Les Montagnes du Bout du Monde comprennent les plus hautes et les plus longues chaînes de montagnes du Vieux Monde et elles constituent une véritable matérialisation des limites orientales du Vieux Monde. La chaîne s'étend depuis l'équateur jusqu'aux territoires du nord, bien au delà du Vieux Monde et elle constitue une barrière climatique naturelle d'une grande importance écologique. Le passage de cette barrière n'est pas facile, les passes ne sont ouvertes que pendant les mois d'été et, même en cette période, le voyage est physiquement exténuant. Durant l'Âge d'Or des nains, de nombreuses traversées souterraines ont été creusées mais, aujourd'hui la plupart d'entre elles ont été perdues ou détruites et celles qui restent sont souvent envahies par des gobelins et par d'autres races hostiles.

Autrefois l'épine dorsale de la nation naine, les Montagnes du Bout du Monde étaient constellées de cités interconnectées, de mines et de forteresses, à tel point qu'il était jadis possible de passer de l'équateur au pôle en empruntant uniquement des voies souterraines. Désormais la majorité des tunnels ont été détruits et il ne subsiste plus qu'un réseau inégal de galeries pour la plupart oubliées des nains survivants et infestées par les créatures du Mal. La partie sud des Montagnes a été détruite par une reprise massive de l'activité volcanique, il y a quelque 4000 ans et une très grande partie de ces régions (dont beaucoup de citadelles des nains) est maintenant aux mains des puissances les plus ténébreuses. Seules des communautés dispersées de nains restent encore dans les montagnes, habitant de vieilles forteresses ou des avant postes, pratiquement isolés du reste du monde dans leurs vallées secrètes. La plus remarquable exception est Caraz-a-Carak, la plus puissante des cités de jadis et l'une des seules qui a survécu jusqu'à cette époque.

Parmi les autres principales chaînes de montagnes qui restent en hors du contrôle des nations occidentales on doit citer les Montagnes Noires, les Montagnes Grises, les Apuccinis et les Irranas. Ces différentes chaînes se rejoignent dans les hautes terres connues sous le nom de La Voûte [carte de la Voute]. Les Montagnes Noires étaient, autrefois, criblées de cavernes et de fouilles grossières entreprises par les gobelins mais les nains en ont pris possession et les ont plus ou moins nettoyées de la présence des créatures malveillantes. Néanmoins, la région reste dangereuse et difficile à traverser.

Les Montagnes Grises divisent le Vieux Monde en deux et forment une frontière naturelle entre les terres de l'Empire et celles de la Bretonnie. Les montagnes sont habitées par des nains, vivant dans des communautés disséminées dont la localisation précise n'est que rarement divulguée par les nains.

Les Apuccinis sont généralement évitées par les voyageurs humains car elles accueillent de nombreuses forteresses de bandits, des grottes de Gobelins et les demeures de bon nombre de créatures du Mal. Les pentes est et ouest de ces montagnes sont fortement boisées et, pour autant que l'on sache, il n'y a pas de colonies naines.

La chaîne des Irranas est, en grande partie, dénudée; peuplée seulement de bandes itinérantes de brigands et de gobelins et par un certain nombre de monstres installés. Les population de Bretonnie et d'Estalie entretiennent des forteresses pour garder les passes.

Les cours d'eau

L'échelle grandiose de ces chaînes de montagnes est comparable à celle de ses plus grandes rivières. De ces barrières rocheuses viennent la plupart des cours d'eaux qui s'assemblent pour former les rivières et les fleuves du Vieux Monde. Comme pour les montagnes, seuls les plus grands fleuves sont montrées sur la carte. Au même titre que les montagnes, ils forment des frontières naturelles et presque tous sont vitaux en tant que voies de communications et de commerce. La plupart de ceux qui figurent sur la carte sont d'énormes cours d'eau, comparables au Rhin de notre Europe, mais les plus larges sont de formidables plans d'eau courante sur lequel il n'est pas envisageable de jeter un pont. Il n'est pas surprenant de constater que les cours d'eau et leurs vallées délimitent les principaux sites de l'habitat humain; les vallées étant les endroits les plus fertiles et les cours d'eau fournissent les plus fiables moyens de communication du Vieux Monde. De celles-ci, le Reik, la Sannez, la Grisemarie, la Brienne et la Morceaux sont tellement grandes qu'elles sont navigables par des vaisseaux maritimes pour la plupart de leur cours (bien que seuls les soixante premier miles [96,5 km] de la Grisemarie soient navigables de cette façon). Toutes ces rivières sont bien plus grandes que leurs équivalents européens.

Le Reik est tout simplement amazonien dans ses proportions ! Les transports aquatiques sont très important dans le Vieux Monde, où les routes sont mal entretenues et où les forêts sont dangereuses à traverser. Les bateaux sont moins chers, plus rapides et plus sûrs que le transport routier équivalent. En raison de la grande taille des rivières et de leur utilisation pour le transport, les rivières majeurs du Vieux Monde sont d'importants points stratégiques, comparables aux montagnes et leurs passes. Le transport d'armées et de provisions est le facteur qui empêche de nombreux plans de conquêtes, et la capture de ponts et de bateaux est essentiel pour tout envahisseur potentiel.

 

LE CLIMAT

Le climat du Vieux Monde s'échelonne depuis le froid tempéré des régions septentrionales, jusqu'à la chaleur des terres du sud et des côtes occidentales, en passant par le climat continental qui règne sur la majorité des terres de l'intérieur. Cela signifie que la prédiction du temps jour par jour est pratiquement impossible dans les régions nord. Les précipitations culminent au milieu de l'été et au milieu de l'hiver (et pendant cette saisons, il fait suffisamment froid pour produire de la neige), mais les pluies sont assez courantes tout au long de l'année. Le taux d'humidité est généralement élevé, ce qui donne des automnes et des printemps moites et un brouillard côtier qui pose de véritables problèmes vers la fin de l'hiver. La température estivale dépasse rarement les 25°C et les hivernales ne descendent que rarement en dessous de -15°CL Les vents dominants viennent du nord-ouest.

Les régions intérieures jouissent d'un climat plus stable et plus prévisible. Automne et printemps sont les saisons les plus humides, mais la moyenne des précipitations est beaucoup plus basse et l'air est généralement sec. Les températures hivernales peuvent atteindre les -40°C vers le nord et la neige, une fois tombée, ne fond généralement pas avant le printemps. C'est pourquoi le printemps s'accompagne souvent de crues soudaines des fleuves et des rivières et la navigation fluviale devient alors dangereuse. En été, alors que les températures grimpent jusqu'au dessus de 30°C, on constate occasionnellement de spectaculaires orages sur les sommets des montagnes. Les vents tendent à tourner du nord-est vers le sud-est.

Les terres du sud et les côtes occidentales ont un climat imprévisible, comme celui des régions du nord, mais la moyenne des températures y est plus élevée de 10°C environ. Les pluies n'y sont courantes que pendant l'hiver. Les vents dominants viennent du sud-ouest.

LES HOMMES DU VIEUX MONDE

Le Vieux Monde est habité par les plus prospères et visionnaires de tous les humains, les occidentaux [Old Worlder]. Malgré la présence de royaumes nains et de quelques comunautés elfes, les hommes dominent ce continent. Sous de nombreux aspects, les habitants du Vieux Monde, ou occidentaux, ressemblent à ceux des pays européens. L'occidental, malgré de nombreuses variations locales, est la langue commune des hommes de ce continent

Le nord du Vieux Monde est d'un niveau social et technologique primitif, des barons féodaux y exercent un pouvoir absolu sur les populations paysannes (il correspond à l'Europe des XIème, XIIème, et XIIIème siècles), le centre est un peu plus évolué (Europe des XIVème et XVème siècles), le sud est nettement en avance et s'ouvrent à des idées nouvelles : la science et la technologie (Europe des XVème et XVIème siècles). Totalement inconnues dans le nord, les armes à feu sont utilisées dans les pays du Sud : elles sont cependant encore primitives et très rares. Certains expérimentateurs essayent même des énergies nouvelles comme la vapeur ou l'alcool. Aujourd'hui un peu démodée, l'éducation sportive et guerrière des jeunes nobles est toujours très répandue. En raison de leurs années d'entraînement, les "chevaliers" ont des capacités supérieures à la moyenne au combat. Les royaumes et les peuples du Vieux Monde sont discutés en détail plus loin, nous laisserons donc cette partie du monde pour le moment.

Physique : Les occidentaux sont de race blanche, ils ont généralement les cheveux châtains et les yeux verts ou bruns.

Alignement : La plupart des occidentaux sont d'alignement neutre mais tous les autres se rencontrent.

Profil WFB3 :

PROFIL

M
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I
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Int
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Humain

4"
3
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3
3
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3
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7
7
7
 
LES PRINCIPAUX PAYS

Le Vieux Monde a été colonisé par les humains quelque trois millénaires et demi après la chute des slanns, quand des tribus, émigrant vers le nord, s'y sont installés en abandonnant partiellement leur vie de nomades. Ces bandes de chasseurs rencontrèrent les nains depuis longtemps établis. Les elfes avaient depuis longtemps fuit le Vieux Monde et les nains étaient engagés dans leur guerre contre les gobelins. Les humains primitifs furent d'abord ignoré au milieu de la tourmente et continuèrent à vivre de chasse et de cueillette ponctuée de commerce occasionnel avec les forteresses naines. Le résultat de ces brefs contacts avec les nains fut que les humains apprirent des rudiments d'agriculture, de métallurgie et d'architecture. Leurs tentatives furent d'abord grossiers et imitatifs des accomplissements des nains, mais ils apprirent rapidement et grandirent vite en nombre.

Après cinq cent ans de développement, les hommes primitifs formèrent de solides liens d'amitié avec les nains et commencèrent à combattre à leurs côtés contre la menace gobeline. Ensemble, les deux races repoussèrent avec succès les envahisseurs hors du Vieux Monde.

Les tribus qui y réussirent le mieux furent celles de la forêt du nord. Le chef d'une de ces tribus, les Unberogen, était le légendaire Sigmar appelé par les nains Marteau du Mal (Oraanlun). Sigmar devint célèbre en combattant aux côtés des nains et mit fin, avec succès, aux guerres contre les gobelinoïdes et les envahisseurs avaient été repoussés dans les Terres Sombres. Les innombrables petites tribus des forêts du nord acceptèrent Sigmar comme leur suzerain avec enthousiasme et, pour la première fois, une grande partie de l'humanité fut sous la même autorité.

Avec l'établissement de la première nation humaine et le commencement du calendrier impérial, on dit que l'Âge des Anciens se termina. Les bases des frontières politiques actuelles s'instaurèrent.

L'époque des elfes et des nains, à bout de force, était terminée. Bien que les deux races restèrent puissantes et le sont encore aujourd'hui, la marche de la civilisation était maintenant dictée par l'humanité. C'est grâce à cette histoire commune que les différences culturelles entre les humains du Vieux Monde tendent à être relativement superficielles et que tous les hommes parlent la même langue

Les différences religieuses et politiques sont plus marquées et reflètent la mesure dans laquelle le Chaos est considéré comme une menace extérieure. Kislev est très consciente de cette lutte et, se trouvant presque continuellement en guerre, toutes ces différences sont mises de côté par une population qui s'unit sous la bannière de son Tsar. Dans l'Empire, la paix est assez répandue pour que la démocratie [!] soit installée. L'Empereur y est, en théorie du moins, élu au sein d'un petit nombre de familles comptant parmi les plus prestigieuses et il bénéficie de l'aide des dignitaires de la religion. La Bretonnie subit un système monarchique absolu, avec une aristocratie décadente satisfaite de l'obéissance qu'elle accorde au Roi, pendant qu'elle s'emplit les poches au dépens de la population. Les Royaumes d'Estalie sont constitués d'un ensemble de petites nations, introspectives, pour qui les débordements du Chaos ne sont qu'une menace bien éloignée. Les peuples y sont beaucoup plus occupés à guerroyer entre eux. De la même façon, en Tilée, les Cité-Souveraines, une confédération aux liens plutôt souples, sont principalement concernées par le commerce et elles se soucient principalement des attaques qu'elles vont pouvoir lancer sur les flottes des autres. Quand aux Principautés Frontalières, elles n'ont pas du tout de gouvernement centrale. Ce ne sont que de petits royaumes, taillés pour eux-mêmes, dans une région sauvage, par des aventuriers et des exilés.

En ce qui concerne la région des Badlands, il ne s'y trouve aucune population humaine. Seules des hordes de gobelinoïdes basées dans les Montagnes du Bout du Monde la sillonnent.  

LES SEMI-HUMAINS  DU VIEUX MONDE

Les elfes tendent à constituer une race distante dont les communautés marquent une nette distinction par rapport aux autres races. Les elfes sylvains, en particulier, qui vivent principalement entre eux, sauf ceux qui ont l'esprit d'aventure et qui préservent la tranquillité de leurs colonies, lorsque celles-ci ne son pas tout simplement protégées par des illusions ou autres magies. La plus grande communauté d'elfes sylvains connue est celle de Athel-Loren, dans les profondeurs de la forêt de Loren, au sud-est de la Bretonnie. D'autres colonies sont dispersées dans les forêts du Vieux Monde.

Au contraire de leurs cousins, les elfes des mers disposent de plusieurs colonies implantées dans d'importants ports humains. C'est le cas de Marienburg qui est la plus importante d'entre elles. Mais, même dans ce cas, ces communautés sont généralement considérées comme "en dehors" de la ville par la population locale, la milice et les autorités de la cité leur octroient le droit de s'organiser elles-mêmes.

Avant même l'effondrement des Royaumes nains dans les Montagnes du Bout du Monde, le nombre de communautés purement composées de nains était en déclin. Ceux qui ont choisit de rester dans leurs demeures ancestrales sont, pour la plupart, assiégés. Pour la grande majorité, la seule solution consistait à s'intégrer plus ou moins complètement dans les sociétés des hommes.

Les liens entre les humains et les halfelings ont toujours été solides et presque toutes les agglomérations humaines ont un quartier halfeling. A l'intérieur même des frontières de l'Empire, entre les rivières Stir et Aver, il existe une région, le Moot, qu'une charte Impériale place sous l'administration de ses habitants, les halfelings.