LA QUÊTE PÉRILLEUSE

Octobre-..décembre 2015
Merci au club Rathelot ainsi qu'à Cyrille

Le jeune chevalier Agravain quitta la domaine de feu son père, baron de Beaumarchais, pour partir à la recherche du Graal. Ces pas le menèrent rapidement à Quenelles où un tournoi se préparait. La cité était en fête. Des chevaliers étaient venus des coins les plus reculés du duché et même d’au-delà pour tenter leur chance.

Le prix du tournoi était un calice ancien d’une facture inégalée. Des pêcheurs l’avaient trouvé dans le lit de la Brienne, tout près de la Forêt de Loren. Certains croyaient qu’il remontait aux anciens elfes, en ces jours où une splendide et florissante cité s’élevait sur les rives du grand fleuve et dont les ruines étaient ensevelies sous les rues étroites et tortueuses de Quenelles. Certaines personnes croyaient même qu’il ne s’agissait de rien d’autre que du calice de Chanterelle, la légendaire Damoiselle de Challotte. Agravain jeta un œil sur le calice exposé dans le pavillon qui abritait les prix. Il lui sembla étrangement familier, comme quelque chose qu’il avait déjà vu en rêve. N’était-il pas évident maintenant que la Dame du Lac attendait de lui qu’il gagne ce calice dans la poursuite de sa quête ? Peut-être le calice était-il le Saint Graal lui-même ?

La veille du tournoi, Quenelles fut soudain très agitée. Des princes elfes sylvains étaient venus d’Athel Loren pour participer aux épreuves. Une telle chose n’avait jamais été relatée que dans les légendes et personne ne se souvenait y avoir assisté de son vivant. Agravain écouta avec un grand intérêt les rumeurs et les commérages qui couraient sur les elfes sylvains. On racontait qu’ils appartenaient au clan des Saules et qu’ils réclamaient le calice et les autres prix car ils appartenaient à leur clan puisqu’ils avaient été trouvés à l’intérieur des frontières d’Athel Loren.

Il fut décidé que les elfes pourraient participer au tournoi et que les prix reviendraient au camp ayant le plus de cavaliers toujours en selle à la fin du tournoi. Si les bretonniens gagnaient, le calice serait ensuite donné à la chapelle du Graal de Quenelles. Si les princes elfiques gagnaient, ils pourraient emporter le calice et tous les autres prix à Athel Loren. Agavain, à sa grande surprise, fut nommé par les hérauts pour faire partie de l’équipe bretonnienne. Son nom était même en tête de la liste car des rumeurs sur sa bravoure et sa noblesse étaient arrivées jusqu’au duc.

Pour l'historique complet et les détails de la campagne, c'est par ici.

 
LE TOURNOI

La lice est mise en place et les chevaliers s'élancent les uns contre les autres. Les Bretonniens sont aidés de leurs vertus chevaleresques et des faveurs de dame Mélissandre tandis que les elfes utilisent des objets magiques (en débit de tout savoir vivre chevaleresque !).

Ce sont les héros "historiques" qui combattent.

Joute n°1 : Agravain de Beau Geste est désarçonné par Athelwyn d’Athel Loren

Le destin a voulu que les héros de la geste s’affronte dès le premier moment. Agravain fut désarçonné dès le premier choc par son outrecuidant adversaire.
Il lui faudra venger cet affront ! Heureusement, son histoire encore à écrire et les soins des prêtresses de la Dame l’ont remis sur pied rapidement.

 

Joute n°2 : Jean de Ponthieu contre Gyferth des Bois de Chênes

Le chevalier brise deux lances contre son robuste adversaire, mais l’elfe sylvain est blessé par la force dont fait preuve le vaillant chevalier.

 

Joute n°3 : René de Guysne désarçonne Aelryc le Haut

René brille en arrachant le cimier de son adversaire dès le premier passage. Au second, c’est une selle vide que laisse l’orgueilleux seigneur sylvain.

 

Joute n°4 : Louen d’Artenois désarçonne Wykas des Ormes

Dès la première passe, Louen ne laisse aucune chance à son adversaire qui va rejoindre le foin de la lice sous les huées du public.

 

Joute n°5 : Guilbert de Bois D’Auverne est désarçonné par Bloedh le Téméraire

Le malheureux Guilbert D’Auverne est pris en traître et le coup heurte le heaume. Le preux chevalier tombe au sol inanimé.

 

Joute n°6 : Gaufrey de Querny désarçonne Cuthrun le Loup

Plein d’une juste fureur à la vue de Guilbert de Bois D’Auverne en sang, Gaufrey éperonne vigoureusement sa mouture. Son adversaire elfe vide immédiatement ses étriers.

 

La joute n'est pas terminée qu'une animation anormale monte à quelques pas de là, non loin de l'endroit où sont conservés les prix du tournoi !

 

 

BATAILLE 1 : LA BATAILLE DES TENTES

Voyant que la victoire risque bien de leur échapper, un commando elfe, mené par Elthryn, sème la confusion et tente de voler les objets magiques !

Guillaume de Graves, le prévôt de Quenelles, n'est pas au tournoi. Il rassemble tant bien que mal des hommes pas trop saouls pour se porter au devant des pillards.

Les Elfes revanchards et mauvais joueurs

 

L'ost titubante de Messire Guillaume

  

 

Tour 1

Et la Bretonnie tape le coup d'envoi !

 

D'un seul élan, amenés par Guillaume de Graves, sergents et gens de pieds s'élancent sus à l'ennemi, bousculant les derniers ivrognes et autres saltimbanques qui titubent (ou vomissent) au milieu du camp. Les archers déchaînent les enfers, mais faut-il rappeler que le vin bretonnien n'est pas particulièrement propice à la visée laser ! 

Les sergents montés tentent d'appliquer la manœuvre des Cuisses de la Ribaude.

  

Les elfes à leur tour s'organisent et font pleuvoir une grêle de flèches sur la bretonnie, Guillaume accaparant la plupart des tirs, mais a robustesse légendaire fut un défi aux traits perfides qui le prenaient en chasse !

Las, un mage, d'une vile incantation transforma en torches humaines la moitié d'une compagnie de guisarmiers !

Mais les fouilles des damnés pillards furent vaines, aucun objet magique ne fut trouvé ce tour ci. 

  

Les sergents montés, ayant vu l'un des leurs vider les étriers sous les flèches elfes, chargent les danseurs de guerre, las ! Ces derniers leur mirent une pâtée mémorable, et les survivants du régiment perdirent leurs moyens (une riposte pitoyable !) et le contrôle de leurs sphincters pour s’enfuir hors du camp !

  
Tour 2 et suivants

Les ribauds continuent leur avance déterminée sous les flèches elfes.

Guillaume, quant à lui, en un geste plus sensé que chevaleresque, se soustrait à la vue des Forestiers qui avaient de leurs flèches, un contrat sur sa pomme ! (le premier qui dit qu'il s'est planqué lui en répondra à l'aube, les armes à la main ! )

Une ombre sinistre passa au dessus des éclaireurs... Et la mort fondit du ciel, d'immenses rapaces montés d'un guerrier elfe taillèrent en pièce des pauvres paysans, plus calibrés pour la chasse que pius la guerre...

Un parti de guerriers chargea un des blocs de vougiers, l'autre fut pris à partie par le magicien elfe qui en carbonisa les trois quarts (bon, ceux là s'étaient déchirés à la gnôle, ce qui les rendait plus inflammables que ceux qui étaient tombés sur des fûts de bière !)

  

Les vougiers (sans doute les plus sobres de l'ost) surprirent par leur résistance et leur férocité les arrogants guerriers elfes, qui détalèrent devant la vindicte des lames d'hast, qui les embrochèrent dans la poursuite. Le sort des guerriers fit perdre leur nerfs aux danseurs de guerre qui détallent à leur tour hors du camp !

 

Les lanciers aux effectifs bien diminués chargent les archers elfes au milieu desquels opère le mage sylvestre, ces vaillants roturiers combattront jusqu'au dernier homme trois rounds durant, empêchant ainsi le mage de nuire pour ce temps, et se payant même le luxe de faire douter les elfes. Ces braves hommes d'arme seront faits sergents, à titre posthume...

  

Les archers se tournent alors pour contrer les menace des guerriers faucons, las leur tir imprécis ne leur fera pas grand mal, et ces braves archers finiront par quitter la place sous les terribles flèches elfes.

Les vaillants vougiers, chassent du camp les derniers archers elfes (que leur vis à vis bretonniens avaient bien diminués en une chanceuse phase de tir au tour précédant rappelons le).

Pendant ce temps, le général sylvestre, joue à cache cache avec Guillaume au milieu des tentes ! 

Dernier succès bretonnien, une volée de flèche bien sentie du dernier régiment d'archers met en fuite les guerriers faucons.   

 

Mais le mal est fait, de nombreux objets magiques ont disparu... 

Les elfes ont donc volé le Calice de Chalotte (un objet qui n'a aucun intérêt mais qui va pourtant être la cause des prochaines batailles) et le "coffret du gland magique" (+1D6 Dryades).

Le Duc est stupéfait : les elfes ont volé le Calice et foulé au pied l’honneur des chevaliers Bretonniens. Il sait cependant que la lutte contre la forêt de Loren et ses habitants est impossible.

Après avoir calmé les nobles plus ardents, il prit le conseil d’Eléanor de Quenelles, Damoiselle du Graal de la célèbre chapelle du Quenelles : "Monseigneur, je vous prie de instamment de penser à la sainte chapelle de Challotte abandonnée en forêt de Loren. Elle n’est pas située trop profondément dans le royaume des fées mais le peuple elfes a toujours découragé nos pèlerins qui ne veulent pourtant s’y rendre que par pure piété ! Ce serait bon acte de pénitence pour le peuple d’Athel Loren que de placer le calice dans la chapelle qui doit être la sienne et de nous permettre d’aller en pèlerinage jusqu’à cet endroit sacré".

Ceci leva un brouhaha d’approbation de la part des chevaliers qui commencèrent à frapper les tables avec leurs gobelets. "Et s’ils osent refuser, nous irons quand même," cria l’impétueux Aloys de Montjois, provoquant encore plus de vacarme.

Le duc donna sa réponse. "Damoiselle Eléanor nous a montré la voie de la paix et de l’honneur ! Nous n’allons pas leur demander de nous rendre le calice, mais simplement le droit de le voir ! Les loréniens accepteront, j’en suis sûr. Damoiselle Eléanor, vous avez mon accord pour préparer un pèlerinage vers la sainte chapelle de Challotte, et vous bénéficierez de ma protection !"

BATAILLE 2 : LE PÉLERINAGE PÉRILLEUX

Les pèlerins chantèrent avec plus de ferveur lorsqu'ils passèrent les pierres levées marquent les frontières de Loren. Ils traversèrent sans problèmes les landes balayées par les vents, mais ils étaient déjà surveillés. Yolath, un mage elfique approcha de la colonne dès qu'elle pénétra dans la forêt. "Que faites-vous ici ?" demanda-t-il en bretonnien.
"Nous cherchons la sainte chapelle de Chalotte." répondit Aloys de Montjoie qui menait les pelerins.
"Vous allez entrer dans les bois de mon clan, je vous demande de faire demi-tour !"
"Votre clan nous a offensés au tournoi de Quenelles, nous ne réclamons que cette mince réparation. Laissez-vous faire ce pèlerinage pacifique ! répondit Aloys avec arrogance.
"Je vois beaucoup de gens armés parmi ces pèlerins pacifiques, dit Yotlath avec l'ironie typique des elfes. "Vous ne savez pas les risques que vous prenez. Je vous le répète, faites demi-tour !"
Aloys l'écarta du bras et la colonne se remit en marche.

Le convoi tombe donc dans une embuscade… Soudain, des arbres mettent à bouger et des volées de flèches s'abattent sur les pélerins !

Dès le premier tour, les dryades chargent les archers déployés en tirailleurs qui flanquent le convoi, ceux-ci reçoivent l'ordre de se replier... las, ils vont fuir !

Le mage elfe passe son sort d'un magnifique fiasco ! Ce dernier éliminera 3 archers, mais ne fera aucun mal au convoi.

Les flèches à charge creuse des forestiers éliminent la moitié des Chevaliers de la Quête, les sergents montés subissent un sort identique et fuient...

Les hommes d'armes chargent les danseurs de guerre, les archers continuent à fuir et les deux derniers sergents se rallient et vont distraire les dryades du convoi. Convoi qui progresse de 2d6, soit... 3ps.

Alors que le mage elfe crame un parchemin de dissipation pour contrer une tempête de feu, les vougiers mettent une peignée monumentale à des bien peu inspirés danseurs de guerre !

 

 Les dryades chargent les sergents, qui fuient sagement, pour finir contre les Chevaliers de la Quête et leur général Aloys de Monjoie.

 

Un combat d’usure dure plusieurs tours que les chevaliers finiront par gagner (en fait leur champion et le général !)

 

Bon, si l'homme arbre fut réticent un première fois à charger le convoi qui baigne d'une aura mystérieuse, il lui tomba dessus au tour suivant, après que les archers sylvestres l'eurent bien entamé.

  

Las, les éclaireurs sylvestres chargent rattrapent et massacrent Eléannore de Quenelles, Prophétesse du Graal de son état... Aloïs de Monjoie et le chevalier survivant ne pourront par non plus secourir le convoi, entre les flèches des forestiers et le sort de leur mage, ils rendront leur âme à la dame (qui était décidément aux fraises !)

  

L'homme arbre finit par retourner le chariot de reliques qui finiront jetées dans la Brienne. Bien peu de Bretonniens quitteront la forêt ce jour là...

BATAILLE 3 : L'ARBRE AUX ÉCUS

Agravain arriva en retard à la chapelle du Graal de Quenelles et il ne prit pas part à la première expédition. Il n’était pas seul : de nombreux autres chevaliers des environs s’étaient dirigés vers la cité pour participer à la sainte entreprise. Ils avaient l’intention de chevaucher pour rattraper les pèlerins dès le jour suivant. Il se trouvait parmi eux des paladins qui croyaient que le pèlerinage allait les rapprocher du Graal, ainsi que des chevaliers errant désireux de prouver leur valeur en surmontant les innombrables périls qu’une telle entreprise était susceptible de croiser.

Lorqu’Agravain annonça qu’une vision lui avait inspiré de suivre le pèlerinage, les autres chevaliers le désignèrent à l’unanimité comme leur chef. À l’aube du jour suivant, ils se mirent en route sur le chemin boueux qui menait à la Forêt de Loren. Ils tombèrent sur les survivants égarés et affolés du pèlerinage. Les chevaliers qui étaient à présent très en colère en constatant que ce pèlerinage pacifique avait été l’objet d’une attaque si sournoise.

Le pèlerinage prit alors un aspect nettement plus guerrier, chevaliers et soldats y dépassant en nombre les autres pèlerins. Rien n’était plus susceptible de pousser les elfes sylvains à défendre leurs bois. Quant à Agravain, il était non seulement poussé par un chevaleresque désir de défendre les pèlerins comme tout autre chevaliers, mais aussi par son désir secret d’accomplir sa quête.

Même s’ils étaient divisés sur la conduite à tenir, les elfes sylvains se rassemblèrent pour défendre le bosquet sacré qui avait pris la place d’une vieille chapelle bretonnienne. Athelwyn provoqua les assaillants en jetant le calice dans le marais qui séparaient les deux armées et une magie mystérieuse fit se lever une brume qui gêna les tirs des archers elfes durant toute la bataille.

Les éclaireurs des deux camps s’installent.

Les chevaliers Elfes menés par Athelwyn et Bloedh le Téméraire.

Toute la splendeur de l'ost d'Agravain de Beaugeste.

La colline de l'arbre aux écus tenue par les Elfes

Bon, au lieu de charger tout ce qui bouge à brides rabattues en hurlant "Montjoie", les Bretoniens descendent de leurs destriers, s'agenouillent en direction des ruines de la chapelle du Graal et commencent à prier !

Les perfides Elfes en profitent pour jeter leurs coursiers sur les vougiers sur la droite du dispositif ennemis et un homme-arbre, sous une pluie de flèches aussi précises qu'inefficaces, engage les archers sur la gauche !

Suivant l’homme-arbre, les guerriers faucons se positionnent pour menacer les flancs de l'ost bretonnien.

Le mage Yolath jeta à terre les glands volés lors du tournoi de Quenelles et fit pousser cinq dryades. D’un sort, il carbonise ensuite cinq écuyers à pied, mais les héroïques survivants gardent leur calme malgré leur isolement.

Il s'en prend alors aux chevaliers du Graal, qui perdent un seul des leurs (merci à La Dame !).

Si le reste des archers elfes, gênés par la brume, ne trouva pas de failles dans les armures des chevaliers, les forestiers firent un carnage dans les écuyers montés qui surveillaient les arrières de l'ost !Et c'est là que ça a commencé à merder...

Car si les archers ont serré les dents et les fesses face à l’homme-arbre, les vougiers subirent des pertes stalingradesques, et malgré leur indomptabilité due aux bonus de rangs, ils débandèrent et furent massacrés dans la poursuite qui amena les cavaliers sauvages dans le dos des écuyers montés.

Au tour des Bretonniens, Agravain entraîne ses Chevaliers de la Quête sus aux archers dans les marais, les fourbes tournent les talons, mais sont rattrapés et piétinés par les fiers destriers... Las, la moitié des chevaliers sera engloutie par les marécages bien peu propices aux charges des lourds destriers caparaçonnés...

Le reste des chevaliers, circonspects, s'approche en bordure du marais, pour porter l'estocade sur l'objectif au tour suivant ! Les vougiers à gauche s'avançent aussi pour protéger leur flanc gauche.

A ce moment, les infiltrateurs Bretonniens savent qu'ils vont mourir... Ils s'avancent pourtant avec détermination vers les archers elfes qui menacent leurs chevaliers, et d'un tir désespéré en envoient quatre ad patres !

D'un revers négligeant, Athelwyn décapite les deux sergents montés, puis reforme sa troupe en direction des chevaliers bretonniens.

L'homme arbre fit parler toute la fureur des antiques frondaisons de la forêt de Loren... annihilant les archers qui tentaient une résistance désespérée, ce qui eu pour conséquence la fuite lamentable des vougiers...

Dès le tour 2, le chasseur devint gibier...

L'homme arbre et les guerriers faucons chargèrent le flanc des Chevaliers Errants, Athelys et ses Cavaliers Sauvages celui des Chevaliers du Royaume. Les Dryades chargent les écuyers à pied, qui fuient de peur devant elles, quittant la table...

Alors que Yolath massacre totalement les chevaliers du Graal à grand coups de sorts et blesse même Isabeau de Quenelle, la grande bannière de l'armée, une tempête de flèches anéantit les suivants d'Agravain qui pataugent dans le marais.

Les Cavaliers Sauvages firent un massacre et, devant ce spectacle, les Chevaliers Errant et Isabeau de Quenelle furent pris de panique et fuirent au cul des gueux, abdiquant tout dignité….

L'ost de Bretonnie avait été totalement balayé du champ de bataille !

* * *

Seul, au milieu des marais, Agravain de Beaugeste lança un dernier regard à l'arbre aux écus, dont les racines semblaient broyer les ruines de la Chapelle du Graal. Il jeta son épée dans la fange, descendit de cheval, congédia sa monture d'une tape sur la croupe et, recommandant son âme à la Dame du Lac, s’enfonça lentement dans la vase...

 

Voila qui clos cette palpitante campagne, un régal à jouer (malgré le résultat !)

Deux expéditions annihilées en Loren (le pèlerinage et la suite d'Agravain) coup sur coup. Nul doute que les habitants de Quenelles n'oseront même plus ramasser du bois mort pendant un bout de temps et l’arbre aux écus se trouvera charger de nouveaux boucliers...