L’HISTOIRE D’ALTDORF

Les Tours d'Altdorf p.5 et suivantes

Altdorf a commencé son existence sous la forme d’une petite colonie unberogen installée sur un îlot du Reik. Alors connue sous le nom de Reikdorf (la ville sur le fleuve), elle bénéficiait d’un emplacement propice à la pêche, de terres fertiles et se trouvait dans une excellente position défensive. Au fil du temps, cette localité tribale s’est agrandie, débordant graduellement de son îlot pour s’étendre sur la rive ouest toute proche et sur un certain nombre de petites îles voisines dans le cours du Reik. À l’époque où Sigmar s’en est allé vers l’est, Reikdorf pouvait prétendre au titre de plus grande agglomération de tous les territoires occupés par les hommes. On construisit des ponts et l’ossature de la cité commença à prendre forme.
À mesure que l’Empire de Sigmar grandissait, le commerce se développa et prospéra. On conquit des terres agricoles sur les forêts et sur les territoires des tribus gobelines. De nombreuses petites communautés s’établirent partout dans le Reikland et la région s’enrichit de plus en plus. La plus grande partie des productions excédentaires de ces fermes aboutissaient à Reikdorf, d’où elles étaient expédiées vers l’amont du fleuve, en ramenant de juteux bénéfices au passage. La laine, le cuir et le bois d’œuvre du Reikland étaient également exportés au-delà des frontières tribales. Ce commerce se développa de plus en plus, attirant à la fois les capitaux et les artisans, et Reikdorf commença à se spécialiser dans les arts de la forge, du tissage des étoffes et du brassage de bières de première qualité.

GUERRES ET FORTIFICATIONS
À partir de 300 CI, le visage de Reikdorf commença à changer, alors que la prospérité des territoires environnants commençait à décliner. De longues années de guerre contre les gobelins, de dissensions internes, de mauvaises récoltes et de détérioration sociale avaient eu de néfastes conséquences sur la riche cité. Reikdorf apprenait à endurer les épreuves et la ville, qui avait déjà bâti un robuste temple de pierre dédié à Sigmar, se dota bientôt de palissades défensives.
Ces fortifications attirèrent une population aux environs de la cité et, vers 500 CI, la taille de Reikdorf avait plus que quadruplé. Les dirigeants tentèrent de convaincre la population de construire des maisons en pierre plutôt qu’en bois, trop inflammable, mais cette directive fut joyeusement ignorée. L’Empereur Sigismund « le Conquérant » ne réussit pas à obliger les habitants de Reikdorf à rompre avec la coutume de faire les choses au rabais. L’empereur guerrier la renomma officiellement Altdorf (la vieille cité) et ordonna qu’elle fût fortifiée de remparts de pierres pour mieux la défendre contre les seigneurs de guerre et les tribus de brigands des environs. Il mourut avant d’avoir pu voir son rêve achevé et en 557 CI son fils, Siefried « le Législateur », alla s’installer à Nuln, dégoûté. « Les bauges à cochons des rues d’Altdorf peuvent bien aller à Morr ! » Après cela, la cité reçut le surnom de « Grande Bauge ».
À partir de 600 CI, le culte de Sigmar commença à s’enraciner de plus en plus profondément dans le terreau de la société d’Altdorf. Les incessantes querelles et les conflits des seigneurs de guerre locaux favorisèrent le développement du culte, tandis que l’expansion du commerce restaurait la fortune de la cité. L’argent coula à flot dans les coffres du culte et, à partir de 990 CI, le grand théogoniste convainquit l’Empereur Ludwig le Boursouflé d’accorder un vote électoral aux sigmarites. Non content de cela, le culte donna une série de somptueux banquets et réussit à inciter la cour de l’Empereur à revenir s’installer dans un palais à Altdorf. Dix ans plus tard, la construction de la cathédrale de Sigmar s’achevait, 1000 ans exactement après la bataille du col du Feu Noir. Les tailleurs de pierres nains qui avaient participé à l’édification de ce monument reçurent le droit d’aller et venir à leur guise dans la cité, où ils s’installèrent pour créer ce qui devait plus tard devenir le quartier nain. La ferveur religieuse s’épanouit et les premiers grands évangiles enluminés de la Vie de Sigmar virent le jour.

PESTES ET CHÂTIMENTS
Au moment du règne de Boris l’Avide, la population d’Altdorf était composée d’une riche mosaïque de races, de religions, d’artisans, de marchands, de nobles et de paysans. La Grande Bauge était célèbre pour ses richesses autant que pour ses voleurs ; et à leur tête, l’Empereur était le plus grand larron de tous. Ses taxes exorbitantes et sa façon de dilapider les finances de l’État marquèrent le début d’une époque d’émeutes et de scandales. Plusieurs prêtres sigmarites furent démasqués, avec leurs harems et leurs maîtresses, à la grande indignation du peuple qui, choqué, se révolta plus encore. On imposa la loi martiale, mais les flammes de l’insurrection ne s’éteignirent qu’avec le désastre de la Peste noire de 1111.
À l’annonce de la mort de l’Avide en 1115, le peuple poussa des cris de joie, puis on tenta de juguler la vague d’anarchie qui s’ensuivit. Ce fut un échec et, comme le craignaient les marchands, le commerce en pâtit. La situation tourna franchement à la catastrophe avec l’accession au trône de l’Empereur Mandred Tueur de Rats, en 1124 CI. Le nouvel empereur déplaça le siège du pouvoir à Middenheim et le point névralgique du négoce quitta Altdorf. Ce fut la débâcle, le commerce des denrées de luxe s’effondra, les dettes restèrent impayées et les aristocrates détalèrent comme des rats fuyant un navire en perdition.
Des émeutes et des incendies éclatèrent de nouveau, tandis que le culte de Sigmar essayait de prendre le contrôle de la cité. Avec un immense cynisme, celui-ci mit une nouvelle politique en place : « du pain pour les croyants », selon laquelle les gens devaient jurer allégeance au culte en échange de nourriture et de protection. Mais les Altdorfers exploitèrent tant et si bien ce système que les coffres du culte en furent pratiquement nettoyés et pour peu de profit, car la population retourna à sa nature joyeusement irréligieuse dès que cessèrent les distributions. Il fallut plus de 300 ans au culte et à la cité pour se relever de ce désastre financier.
C’est vers cette époque qu’apparurent les premières bases de l’organisation des guildes. Plus tard, ces guildes devaient dominer la vie politique de la capitale, mais à cette époque elles se préoccupaient surtout de protéger leurs membres contre les difficultés de l’existence.
À la suite des épidémies de peste et des troubles, un grand nombre de paysans affluèrent vers la cité pour occuper les maisons désertées et se joindre aux nouvelles guildes. Cet exode des campagnes, combiné à une succession de mauvaises récoltes, mit l’Électeur du Reikland sur la paille. Ruiné, l’aristocrate approcha les autorités d’Altdorf pour obtenir de l’aide et finit par conclure un marché. Le comte adopta officiellement le prince d’Altdorf ; puis il renonça à tous ses privilèges électoraux en faveur du grand prince. Des sommes énormes furent alors versées aux domaines du Reikland, ce qui permit de renflouer l’ancien comte, même si cela ne lui rendit pas son titre.
Le double titre de grand prince d’Altdorf et de Comte Électeur du Reikland se transmit ensuite de prince en prince, mais il ne sembla pas leur porter bonheur. Les écrasants frais de fonctionnement du Reikland et l’effondrement de l’activité commerciale d’Altdorf étaient tels qu’avant la fin des années 1200, les dirigeants de la Bauge étaient surnommés « les princes de misère ». C’est à partir de cette époque que l’argent devint une source de puissance et un instrument d’influence de plus en plus important. La vénalité et la corruption s’insinuèrent dans tous les domaines de la vie de la cité.

L’ÈRE DES BURGOMEISTERS
Les années 1500 débutèrent avec une audacieuse manœuvre des burgomeisters. Suivant les usages de l’époque, les guildes soudoyèrent ouvertement la noblesse pour la faire revenir vers la cité. Certains nobles furent attirés par des terres et des domaines privés, tandis que d’autres se montrèrent plus réceptifs à des offres de prêts substantiels et des « dîmes honorifiques ». À ce que l’on raconte, le Comte Électeur du Wissenland se vit offrir 50 paons blancs aux becs dorés et aux pattes teintes de pourpre. Il s’empressa d’inviter les maîtres des guildes à un banquet au cours duquel on leur servit ces oiseaux sur des plateaux d’argent, en guise de leçon sur le concept de loyauté.
En dépit de cette rebuffade, dès 1547 CI, au moment de l’Âge des Trois Empereurs, Altdorf avait réussi à rétablir sa fortune. Tandis que les provinces luttaient les unes contre les autres, la Grande Bauge apprit à tirer profit de la guerre civile. Les guildes gouvernaient pratiquement l’intégralité de la cité et l’aspiration ultime de tous les citoyens était d’accéder à la fortune. La cité ne cessa de s’agrandir et d’évoluer pendant cette période de conflits. À l’époque du premier siège d’Altdorf, en 1701 CI, la fameuse attitude des Altdorfers était déjà bien établie. Ce peuple fier et astucieux refusa de se laisser démoraliser par le siège ; les gens mirent un point d’honneur à ignorer la faim, la mort et les horreurs liées à l’incursion du seigneur de guerre orque Gorbad Griffe de Fer. Dans tous les temples, on assista à une augmentation notable des offrandes et la cité connut une recrudescence de ferveur religieuse. À la suite du siège, la ville fut bouleversée par la mise au jour de plusieurs cultes du Chaos et par un scandale impliquant un Lecteur du culte de Sigmar qui avait élevé un chien-loup à la dignité de prêtre. Devant les remparts de la cité, le tertre aux Flambées devint le site d’exécution officiel des hérétiques et des traîtres, tandis que le Chêne de Morr restait le lieu de pendaison des criminels de droit commun.
Au fil des siècles, comme les escarcelles des comtes s’aplatissaient de plus en plus, les roturiers les plus riches purent acquérir les titres et les blasons de la noblesse. L’héraldique devint terriblement à la mode et Altdorf vit la promulgation des lois Mercier, qui déterminaient quelles couleurs, quelles fourrures et quelles partitions pouvaient être portées par quelles classes. Abrogées un peu plus tard, au motif qu’elles étaient inapplicables, ces lois contribuèrent tout de même à établir des usages (et des modes) qui perdurèrent un certain temps.
Au tournant du millénaire, les burgomeisters, qui contrôlaient les guildes, saisirent l’occasion de prendre leur indépendance. D’énormes sommes d’argent se déversèrent clandestinement dans les coffres des princes d’Altdorf, rendant ainsi tout son éclat à ce titre autrefois objet de toutes les moqueries. La cité devint un État autogéré et, forts de leur pouvoir nouvellement acquis, les burgomeisters imaginèrent pour eux-mêmes de considérables allégements fiscaux.

SIÈGES ET RECONSTRUCTION
La prospérité de la cité fut réduite à néant par la guerre civile et les sièges. Les seigneurs vampires de la famille von Carstein l’assiégèrent en 2051 CI [Vald] et en 2132 CI [hiver 2132-2133, Mannfred]. À chaque fois, la ville fut durement touchée. Les remparts cédèrent en plusieurs endroits et les pertes humaines furent considérables. La cité supporta ces assauts avec insolence et panache, adoptant même sur ses bannières « le masque de la mort » comme symbole d’Altdorf. Mais cet humour macabre ne pouvait masquer le bilan extrêmement lourd de ces sièges. Les von Carstein prirent l’habitude de catapulter des zombies putréfiés à l’intérieur de la cité, ce qui engendra de nombreux hivers de peste, tandis que les lourdes taxes la plongeaient dans une ère de pauvreté et de désespoir. En 2145 CI, lorsque la lignée des von Carstein fut enfin écrasée à la bataille de Hel Fen, les Altdorfers s’en moquaient complètement. Tous les hommes valides furent réquisitionnés pour participer à la reconstruction des remparts, sous peine de perdre leur citoyenneté. Il y eut de nombreuses protestations, mais les gens n’avaient plus assez d’énergie pour se révolter.
La période des 300 années suivantes est connue sous le nom de Grande reconstruction. Peu à peu, Altdorf retrouva sa fierté, son confort et sa richesse. Même les indignités de la Grande Peste bubonique de 2302 ne purent venir à bout du sentiment grandissant de rétablissement. Les lois sur la citoyenneté furent révisées et Altdorf attira des milliers de nouveaux contribuables dans son giron. La mode de s’offrir des animaux rares se développa au sein de la noblesse et l’ébauche de la Ménagerie impériale vit le jour. La Grande guerre contre le Chaos fit affluer de nouveaux capitaux vers les coffres des marchands d’Altdorf tandis que les armements et les approvisionnements se faisaient rares. La chute de la lointaine Praag, en 2303, causa quelques inquiétudes dans la cité, mais la Grande Bauge se pensait à l’abri d’un véritable bouleversement.
Le peuple fut extrêmement choqué lorsque Magnus le Pieux décréta qu’Altdorf abriterait dorénavant les Collèges de Magie. Des émeutes éclatèrent tout au long de l’été 2304 CI et peu de gens étaient préparés à vivre sous la loi martiale qui s’ensuivit. Quand arriva le moment où les hauts elfes s’apprêtèrent à manipuler la substance même d’Altdorf pour y installer les bâtiments des Collèges, de nombreux citoyens s’enfuirent de la ville. Mais les gens finirent par revenir peu après pour trouver la ville à peu près inchangée et pourtant complètement différente. Il était devenu parfaitement impossible d’en dresser le plan et il y eut des scènes de désordre indescriptible tandis que les Altdorfers apprenaient à s’y déplacer en utilisant des points de repère plutôt que leur sens de l’orientation. La profession de guide se généralisa et la loi martiale fut maintenue à cause de la persistance d’un fort sentiment anti-sorciers.

SORCELLERIE ET GOUVERNEMENT
Les Ordres de Magie se mirent promptement en devoir de courtiser les guildes et leurs dirigeants. Le grand prince s’en alarma, car les sorciers lui paraissaient s’insinuer très rapidement dans l’écheveau complexe de négociations et d’extorsions qui tenait lieu de politique intérieure à Altdorf. On inventa alors le titre de magister, un statut particulier de citoyen, destiné à modérer la puissance des Ordres. Puis, grâce à un jeu de lois compliquées sur les transactions commerciales, la propriété foncière et le droit de vote, on mit un frein aux ambitions des sorciers, au moins pour un temps.
Un incident majeur se produisit en 2324 CI, lorsque le système de canalisation de la ville rendit l’âme. Les puits se remplirent d’immondices remontées des décharges publiques, les égouts se bouchèrent et les eaux du fleuve virèrent au noir à force de charrier tous les détritus qui s’y déversaient depuis des milliers de lieux d’aisance, de tanneries et de cimetières. On vit alors les guildes s’unir pour la première fois de leur histoire, lors de « l’été du Cloaque», afin de forer de nouveaux puits, de réparer les égouts et de créer des aqueducs. La Compagnie pour la Propreté de l’Eau vit le jour grâce aux fonds versés par tous les artisans ; cependant, elle était en proie aux luttes intestines et aux rivalités et elle resta virtuellement inutile pendant des années. Pendant plus d’un siècle, elle ne fut rien de plus qu’un outil politique que les guildes se renvoyaient de l’une à l’autre, ne remplissant ses objectifs que très lentement et à grands frais pour le peuple.
En 2429, Altdorf était riche, bien établie et puissante. En dépit de son passé, la cité cria au scandale à l’annonce de l’indépendance de Marienburg. Après une réunion d’urgence entre les conseillers municipaux et les maîtres des guildes, on décida d’appliquer une série de sanctions commerciales à l’encontre de la nouvelle cité-état.
Craignant des menaces sur leur statut de paradis fiscal, un bon nombre de membres de la haute société d’Altdorf protestèrent bruyamment à l’annonce de cette nouvelle. Et nombreux furent ceux qui, en privé, mirent toute leur influence en jeu pour obtenir la destitution de l’Empereur Dieter IV, laquelle intervint peu après.
L’accession au trône du prince d’Altdorf fut suivie d’un mois de célébrations. Les guildes jurèrent publiquement allégeance à Willhem III et offrirent de somptueux cadeaux et de riches contributions à cette principauté qui avait été si pauvre autrefois. Les marchands et les institutions se bousculèrent pour obtenir le patronage impérial et, conseillé par les membres de l’Ordre Gris, Willhem distribua ses patentes et attribua ses faveurs en les mettant aux enchères pour des sommes considérables. Tout cet argent permit au nouvel empereur de s’engager dans une campagne politique d’une ampleur inégalée et de s’assurer la loyauté d’une bonne partie de la noblesse, au moins pour un temps. Le grand prince reconnut officiellement La Gazette d’Altdorf comme un journal à part entière, dans l’espoir d’arriver à contrôler un peu cette feuille à scandales. Mais, de façon très typique, cette manœuvre échoua et le périodique resta fidèle à l’esprit irrévérencieux du peuple d’Altdorf.
Le Grand Incendie de 2431 donna à Willhem l’occasion de reconstruire entièrement les quartiers est de la ville et de mettre l’Ordre Flamboyant au pas. Une fois reconstruit, ce secteur devint un quartier prestigieux, aux rues bien dessinées, bordées de bâtiments de pierre.
Comme les marchands avaient été frappés de plein fouet par la perte de leurs marchandises et de leurs revenus, le grand prince profita de leur déstabilisation pour s’emparer d’un certain nombre d’avantages politiques. Cette politique se poursuivit avec l’accession au trône de Karl Franz, en 2502. Ses interventions personnelles finirent par aboutir à la Convention sur les Miasmes de 2506. Cette loi se révéla un moyen très efficace de juguler l’outrecuidance des membres des guildes et des Ordres de Magie, à leur grande indignation.

EN 2522 CI
Comme ils le font depuis tant d’années, les burgomeisters continuent à comploter et à s’agiter. Récemment, la guerre a retenu toute l’attention de l’Empereur et un maréchal-régent a été nommé au gouvernement d’Altdorf. Les guildes ont tout tenté pour le corrompre, le faire destituer ou le discréditer par quelques scandales, mais elles n’ont pas rencontré de grand succès. Les machinations et les complots sont légion et, dans l’ambiance politique de 2522, Altdorf fourmille de cliques, de cultes, d’assassins et bourdonne d’animosité. La Tempête du Chaos a fait planer sa menace sur la plus grande partie de l’Empire et pendant que l’Empereur était au loin, de nombreuses factions puissantes ont essayé de prendre le dessus.
Sans doute informés de certains secrets qu’ils conservent jalousement, les Ordres de Magie se sont tenus à l’écart de ces intrigues. Pendant ce temps-là, dans les tavernes de la capitale, les gens du peuple cancanent au sujet de la prochaine manœuvre des membres du conseil de la cité et de la probable riposte du maréchal. La Gazette d’Altdorf parle d’activités suspectes dans le secteur des docks et s’interroge sur le silence assez peu caractéristique du culte de Sigmar. Les nécessiteux et les orphelins de guerre ont afflué dans les quartiers pauvres de la ville et des quantités de rumeurs terribles circulent au sujet de la peste. La cité semble être dans l’expectative. Personne ne peut savoir ce que réserve le futur, mais une chose est certaine : de nos jours, la vie à Altdorf peut vraiment se révéler palpitante…

Durant la Fin des Temps, en 2525, la cité est attaquée par les champions de Nurgle, les frères Glott. Elle est sauvé de justesse par l'intervention d'une expédition Bretonnienne et un alliance avec les vampires de Sylvanie. La ville est ensuite assiégée par les Skavens puis abandonnée.
Si vous voulez allez plus loin,  MadAlfred - toujours lui - propose un article en anglais sur l'histoire d'Altdorf (publié à l'époque dans le fanzine Strike to Stun n°6):  The history of Altdorf (.pdf)