Duché de Gasconnie
Les chevaliers du Graal p. 67 et suivantes
"Carcassonne" en VO.
La
Gasconnie forme la frontière méridionale de Bretonnie,
couvrant une grande partie des Montagnes Irrana et jouxtant
l’Estalie à l’ouest, la Tilée au sud et
l’Athel Loren à l’est. La province est
divisée en quatre régions par les trois grands
affluents de la Brienne, et le fleuve lui-même en
délimite la bordure septentrionale.
On trouve d’étroites bandes de terres arables le long de certaines parties des principaux cours d’eau, mais la grande majorité de la Gasconnie est constituée de pâturages ou de montagnes. Les bergères de Gasconnie sont particulièrement renommées dans le reste de la Bretonnie pour leur force, leur courage et leur absence totale de charme féminin.
Les deux régions orientales de la Gasconnie formaient autrefois la Glamborielle, mais le duché fut entièrement rasé par l’invasion des orques qui mena à l’unification de la Bretonnie. La région se distingue désormais par la présence des forteresses juchées sur les collines, autrefois siège de la noblesse glamborienne et désormais abandonnées. La légende populaire veut qu’elles soient toutes hantées, et dans certains cas au moins, la rumeur dit vrai.
La principale menace qui pèse sur la Gasconnie vient des raids permanents des peaux-vertes issues des Montagnes Irrana et des Voûtes. Dans l’est du duché, les habitants reçoivent occasionnellement l’aide des fées d’Athel Loren, mais les Gasconnais n’ont jamais eu d’aussi bonnes relations avec les fées que leurs voisins du nord,au Quenelles.La plupart du temps,ils sont donc seuls et leur survie repose sur leurs exploits militaires, qui sont loin d’être négligeables.
Depuis quelques années, les chevaliers de Gasconnie parlent des orques de fer des montagnes, serviteurs évidents du Chaos qui viennent renforcer les troupes d’orques ordinaires, et qui sont plus forts encore que les orques noirs. Pour l’instant, seuls les autochtones de Gasconnie ont affirmé en avoir vu. Même les Tiléens, qui possèdent des terres dans ces montagnes, n’en ont jamais aperçu. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une fable inventée par les Gasconnais pour bénéficier d’une réduction d’impôt.
Le monstre local : les orques de fer Dans Les Chevaliers du Graal, le supplément pour WFRP2, quasiment chaque duché de Bretonnie a "son" monstre. Si on trouve ce schématisme un peu ridicule, on peut considérer qu'il s'agit d'une légende locale ou d'orques en armures. Les orques de fer sont bien réels, bien qu’on ignore réellement pourquoi les habitants de la Gasconnie sont les seuls à les avoir rencontrés jusqu’ici. Au premier coup d’œil, ils ressemblent à des orques noirs en armure de plaques et dépourvus de casques, mais de près, on remarque que leur armure est greffée à même leur peau. Ils sont plus rapides, plus forts et mieux protégés que la plupart des orques noirs, mais ils sont moins intelligents et plus sauvages. D’ordinaire, ils sont aux ordres des orques noirs, et selon certains rapports, leurs effectifs vont croissant. Ce qui inquiète beaucoup le duc Huebald. |
LES HABITANTS
Les Gasconnais ont l’esprit martial et pensent qu’il est de leur droit et de leur devoir d’accomplir des faits d’armes. Cette mentalité est renforcée par les constants raids des peaux-vertes, qui poussent parfois à l’intérieur du le duché avant qu’on puisse rassembler une troupe suffisante pour les écraser. Presque tous les Gasconnais ont une formation militaire, même les paysans.
Toutefois, ils ne méprisent pas ceux qui ne sont pas des guerriers. C’est dans leur attitude vis-à-vis de la Brionne, un duché où l’on passe son temps à écrire des poèmes, que ce trait est le plus évident. Les Gasconnais aiment écouter les ménestrels brionnois quand ils en ont le temps, et ceux qui peuvent voyager visitent Brionne pour contempler les splendeurs de la ville. Les Gasconnais sont fiers de ces merveilles,car selon leurs dires,ce sont eux qui combattent pour que de telles choses soient possibles. Ils se battent pour que les Brionnois n’aient pas à le faire et ils en sont fiers.
Bien des aventuriers gasconnais voyagent pour mettre leurs capacités martiales au service de la lutte contre d’autres menaces du Vieux Monde. D’autres s’en vont parce qu’ils n’ont pas de talent pour la guerre et qu’ils ne reçoivent pas la reconnaissance qu’ils pensent mériter en Gasconnie. Être ménestrel, c’est très bien pour un Brionnois, mais quand on est né en Gasconnie, on est guerrier, un point c’est tout.
Deux des coutumes gasconnaises sont devenues plus ou moins célèbres hors du duché. La première est la coutume de l’épée de naissance. Tous les enfants mâles des nobles se voient présenter une belle épée à leur naissance. Elle est censée être la première chose qu’ils tiennent dans leurs mains. Cette épée est ensuite suspendue au-dessus du lit du garçon jusqu’à ce qu’il soit en âge d’apprendre à la manier. À partir de ce jour, elle repose sur un présentoir, près de son lit pendant qu’il dort. La plupart des Gasconnais refusent de combattre avec n’importe quelle autre arme et semblent effectivement être plus adroits avec elle.
La seconde coutume concerne les "bergers" gasconnais. Naturellement, on ne peut attendre des paysans qu’ils sachent se battre d’eux-mêmes, et ce serait une grande honte pour les Bretonniens que d’engager des mercenaires. Toutefois, les troupeaux de moutons des collines ont besoin de protection, et il n’y a donc pas de honte à engager des bergers capables de se défendre. En premier lieu, les bergers et bergères gasconnais sont des guerriers bien entraînés, également formés à opérer seuls, espionnant et harcelant les troupes d’orques. Et par ailleurs, les nobles gasconnais engagent parfois des "bergers" étrangers, souvent des bandes dotées d’un chef talentueux, en leur donnant un unique mouton à garder. Ils ne payent que 50 sous par jour, mais oublient avec une remarquable désinvolture des bourses pleines d’or juste devant ces "bergers". Les mercenaires qui sont engagés de la sorte trouvent ça amusant. La plupart résistent à la tentation de manger le mouton pendant une bonne semaine, et d’autres en font leur mascotte.
"Ah ! La Gasconnie. Je suis arrivée en Bretonnie par les montagnes et mon premier travail a été celui de "bergère". Moi et le reste de la compagnie s’entend. Nous avions un mouton à surveiller. Nous avons protégé Bessy d’une demi-douzaine de troupes d’orques, et ensuite, cette stupide bestiole est tombée du haut d’une falaise. C’est là que j’ai décidé de changer de région." - Marietta, mercenaire tiléenne |
LES SOUVERAINS DU DUCHÉ DE GASCONNIE
Duc Huebald de Gasconnie [CdG p. 68 et LA Bretonnie V6 p. 15]
"Nous
empêchons les orques d’atteindre le reste de la Bretonnie.
C’est là notre devoir et nous ne demandons d’autre
récompense que d’être autorisés à
l’accomplir. Nous sommes des hommes de Gasconnie et nous nous
battrons !"
Le duc Huebald est relativement petit, maigre et vif plutôt que puissant. Il ne parle que quand c’est indispensable, et même alors, reste le plus concis possible. Personne parmi son entourage ne l’a jamais vu sourire et encore moins rire. Son union avec sa femme Schermilde fut un mariage politique et le fait que le couple ait quatre enfants, qui tiennent tous du duc, est un sujet d’étonnement.
Toutefois, le duc est respecté par tous ses hommes. C’est le meilleur chef de guerre que les Gasconnais aient eu depuis des générations et un courageux guerrier de surcroît. Contrairement à bien des chevaliers bretonniens, il est prêt à user d’embuscades et de feintes pour vaincre ses monstrueux adversaires. Il affirme que les orques qui descendent des montagnes pour incendier des villages ne méritent pas qu’on les combatte honorablement.
Les armes des ducs de Gasconnie montre une épée, symbole puissant de cette nation guerrière. Ce symbole fut adopté la première fois par le duc Lambard, l'un des compagnons de Gilles en respect de la culture de ses ancètres.
En 2522, après la défaite du duc d'Aquitanie à la bataille de Châlons et la disparition de la Fée Morginana, le duc est réputé prendre le parti de Mallobaude ainsi que ceux d'Artenois et de Lyonesse [FdT Nagash t.1 p.30]. |
Duc Machevort de Gasconnie [WDF61 p. 36-39]
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A priori, il est battu par les elfes du seigneur Hérion à la bataille d'Elfincourt qui est une allusion transparente à Azincourt : même le terrain est décrit comme boueux. Le conflit aurait eu lieu sous le règne de Charles VII. Ce dernier roi existe bien en France mais malheureusement pas en Bretonnie où Charles III est un souverain récent. On pourrait dire qu'il s'agissait de Charles Ier dit l'Enorme... |
![]() Duc en 2276CI Située dans le sud de la Bretonnie, la province est le foyer d'une population très militarisée, conséquence des nombreux raids menés par les tribus d'Orques qui habitent dans les Voûtes |
Prithard [de Gasconnie] était un maître juste
et bon, mais il avait grandement de besoin du soutien de ses
chevaliers pour défendre ses domaines, car s'il avait
reçu l’éducation de tout noble sur
l'étiquette, les secrets de la diplomatie lui
échappaient totalement. Il se trouvait donc souvent en conflit
avec ses voisins et devrait être prêt à tout
moment à faire face à une agression.
Suzerain d'Amalric de Gaudaron. Il chevauche/chevauchait un
hypogriffe nommé Dagonet.
Sire Amalric de Gaudaron [WDF138 p. 14]
Sire Amalric affonte Heinrich Kemmler en 2497 CI. Il vient d'être promu Chevalier du Graal. Sa vie de héros est déjà bien remplie et on peut donc imaginer qu'il n'est plus un jeune homme à ce moment-là. |
Armes & Armures : Masse, armure lourde, bouclier et
destrier bretonnien caparaçonné. Amalric porte
également l'Icône de la Dame.
Serment et Vertus : En tant que chevalier du Graal, Amalric a
fait le serment du Graal (il est immunisé à la
psychologie et ses attaqua sont magiques). Il a également la
Vertu de Stoïcisme (lui et l'unité qu'il a rejointe
peuvent relancer leurs tests de moral ratés).
Fléau des Morts-vivants : La simple présence
d'Amalric est fatale pour les morts-vivants car elle dissipe la magie
qui les animes. Toute unité de morts-vivants au contact
d'Amalric au début de la phase de corps à corps perd
automatiquement 1D6 Points de Vie sans aucune sauvegarde d'armure
possible. Ces Points de Vie perdus sont répartis comme des
pertes en combat et comptent dans la résolution de ce
dernier.
L’icône de la Dame : Cette relique protège
Amalric des pires blessures en déviant les coups de l'ennemi.
L'Icone confère à Amalric une sauvegarde
invulnérable de 5+ et une Résistance à la magie
(1).
Duc de Savonie [WDF65 p. 61]
En fait, il s’agit d’une armée montée par Alessio Cavatore du studio GW. |
L’actuel duc, Janduia de Turin, est un preux Chevalier du
Graal qui conduit ses camarades chevaliers sur les champs de
bataille, et sous la protection de sa bannière arborant le
symbole du taureau. Il adopta ce blason [d’azur à
tête de minotaure d’or] après avoir abattu lors
de sa quête le seigneur minotaure qui commandait une bande de
pillards hommes-bêtes qui ravageaient alors les terres de la
Gasconnie.
La bannière est portée par nulle autre que
Jacomettà, sa femme. C’est l’unique descendante du
précédent duc et était Damoiselle du Graal
jusqu’à ce que, comme un noble chevalier, des visions de
la Dame du lac ne la conduisent dans une quête.
Le fils aîné du duc a quitté le domaine familial
pour parcourir les routes du Vieux Monde dans sa quête du
Graal. Ses sœurs, Giulia et Margherita, deux jumelles, ont
passé plusieurs années d’étude à
Altdorf et en sont revenue avec un précieux savoir arcanique.
Elles utilisent leurs pouvoirs pour protéger
l’armée de Savonnie contre la magie maléfique.
Autres personnalités locales : Pierre de Miccà (chevalier gardien de la chapelle du Graal et du Saint Suaire. Chevauche un pégase) ; Camil de Bensó, comte de Cavour (commande un régiment de chevalier).
Blasons de vassaux [LA Bretonnie V6 p. 15]
LOCALITÉS DU DUCHÉ DE GASCONNIELe château de Gasconnie
Le château de Gasconnie s’élève sur une île au milieu de la Songez, l’affluent situé le plus à l’ouest de la Brienne qui coule intégralement dans le duché. La ville qui lui est rattachée est petite et n’existe que pour fournir des services au grand nombre de compagnies de " bergers " qui viennent au château demander du travail au duc. Par conséquent, la vie y est rude.
Le château lui-même est conçu pour être facile à défendre, mais c’est essentiellement un camp de base. Le duc ne s’y replierait pas pour préparer un siège. Il harcèlerait plutôt l’armée d’envahisseurs en se repliant peu à peu vers la Brienne. Le château ne comporte qu’une courtine qui entoure une vaste zone de rassemblement et le donjon est très petit. Le duc vit dans un ensemble de bâtiments moins faciles à défendre mais bien plus confortables.
Les chutes du Dragon [+ Carte interactive de TOW]
Les Chutes du Dragon sont situées par-delà les frontières officielles de la Bretonnie, où les Voûtes rejoignent les Montagnes Irrana. C'est une forteresse imprenable, constamment tenue par les chevaliers de Gasconnie.
Cette chute d’eau de la partie supérieure de la Songez tire probablement son nom des formations rocheuses et des brumes qui la font ressembler à un dragon au souffle enfumé. Certains croient qu’un dragon vivait autrefois ici, et que son trésor y est resté.
C’est actuellement [en 2522CI] un sujet d’inquiétude, car la chute se trouve à peu près au centre d’une région où l’on a récemment vu beaucoup de morts-vivants. Les seigneurs locaux craignent qu’un nécromancien ait élu domicile aux chutes et le premier groupe de "bergers" envoyé en investigation n’est pas revenu. [Serait-ce Heinich Kemmler et Arkan le Noir préparant leurs méfaits ?]
Fort Solstice
Le fort Solstice est un fort de taille moyenne dressé sur les collines de l’est de la Gasconnie. Sa célébrité vient du fait qu’il est sans aucun doute hanté. Si un petit groupe d’individus passe la dernière nuit de l’hiver à l’intérieur du fort, ils rencontrent le fantôme du noble glamborien qui y vivait autrefois. Il leur demande d’accomplir une mission, qui implique toujours un combat contre les orques. S’ils refusent, ses guerriers fantômes surgissent du sol et les attaquent. S’ils acceptent, ils sont en sécurité, à moins qu’ils n’abandonnent, auquel cas les guerriers les attaquent, où qu’ils soient.
Le fantôme du noble semble en savoir long sur les endroits où se trouvent les orques et quelques "bergers" particulièrement courageux ont visité le fort à plusieurs reprises. Ces âmes bien trempées affirment que les tâches successives données par le fantôme sont de difficulté croissante, comme s’il mettait les volontaires à l’épreuve. Ils le soupçonnent d’avoir une quête plus importante en tête, mais si c’est le cas, personne n’a encore surmonté assez d’épreuves pour savoir laquelle.