Les navires sont depuis peu devenus, dans le Vieux Monde, l'outil
indispensable du commerce et de l'exploration. Les dernières
découvertes techniques humaines permettent aujourd'hui de
construire des voiliers pouvant traverser les océans, à
l'image de ceux des elfes des mers.
Avec les progrès technologiques récents, la
navigation est devenue une pratique moins risquée, autorisant
les navires à s'éloigner des côtes. De fait, les
navires sont de plus en plus grands et imposants, pourvus parfois de
quatre mâts soutenant une voilure toujours plus
imposante.
Le monopole des elfes des mers sur le commerce entre les
continents commence donc peu à peu à s'effondrer.
D'intrépides et audacieux capitaines humains du Vieux Monde
ont entrepris depuis quelques décennies les premiers voyages
commerciaux à destination de Cathay, de l'Arabie, des terres
du sud ou de la Lustrianie, rapportant avec eux les épices,
produits exotiques et matières précieuses faisant
l'admiration et attirant les convoitises de tous, bourgeois ou
aristocrates.
Grâce aux caravelles et aux caraques le Vieux Monde s'ouvre
sur le reste des continents et entame la conquête
économique ou militaire de richesses incroyables,
ignorées jusque-là.
Le développement considérable du commerce maritime
est bien évidemment la cause principale de la croissance
phénoménale d'une nouvelle forme de banditisme : la
piraterie. Le nombre de pirates, flibustiers, corsaires et
écumeurs a presque été multiplié par dix
durant les vingt dernières années. C'est encore
largement la mer du Sud qui reste le siège principal des actes
de piraterie (notamment autour de Sartosa).
Les grandes puissances du Vieux Monde qui ont le privilège
de posséder d'importants ports de mer ont également
compris l'intérêt colossal que pouvait
représenter la navigation à voiles pour l'armée.
La Bretonnie, l'Estalie et Marienburg entretiennent aujourd'hui
d'impressionnantes flottes de guerre qui sont
considérées par tous comme l'élite technologique
de l'armée. Une grande partie de l'artillerie de ces nations
est, en effet, embarquée à bord de galions devenant de
véritables forteresses mobiles. On considère
généralement que les plus gros galions sont capables
d'embarquer de véritables petites armées d'invasion
tout en possédant une puissance de feu suffisante pour faire
tomber la plupart des cités côtières.
Pour la Gloire d'Ulric propose des règles
détaillées pour gérer tout ce qui
peut se passer sur un bateau : météo,
manoeuvres, combats, disciplines,...
Pour gérer de véritables combats entre
flottes, Man'O'War est tout à fait adapté.
EXEMPLES DE NAVIRES DU VIEUX MONDE
Bateau de pêche moyen
Ce
type de navire reste très répandu dans le Vieux Monde,
bien que d'une conception assez vieille. Le profil
présenté ci-dessous correspond plutôt à un
navire du nord du Vieux Monde. Dans la mer du sud, ce type de navire
aura sans doute un peu plus de bancs de rameurs et des voiles
tiléennes.
Type : nef.
Vocation : navire de pêche.
Longueur : 10 m.
Largeur : 4 m.
Tirant d'eau : 1 m.
Nombre de rames : 10 (5 par bord).
Nombre de mâts : 1
Type de voiles : carrées.
Capacité : 10 T.
Équipage : 15 hommes.
Combattants : 0.
Armement : non.
Navire marchand kislevan/norscan
Compte
tenu des conditions météorologiques capricieuses de la
mer des griffes, les nefs de Kislev et de Norsca possèdent
souvent quelques bancs de rameurs qui permettent au navire de
continuer sa route malgré l'absence de vent ou un fort vent
debout. Ces nefs nordiques sont également assez larges afin
d'assurer une meilleure stabilité.
Type : nef.
Vocation : navire marchand.
Longueur : 20 m.
Largeur : 7 m.
Tirant d'eau : 1 m 20.
Nombre de rames : 20 (10 par bord).
Nombre de mâts : 1
Type de voiles : carrées.
Capacité : 50 T.
Équipage : 50 hommes.
Combattants : 0.
Armement : non.
Grosse nef marchande
Ce
type de navire est sans doute encore le plus répandu dans les
mers du Vieux Monde. Peu manuvrable et assez lent, il
possède toutefois le gros avantage de pouvoir embarquer une
très importante quantité de marchandises tout en ne
nécessitant qu'un équipage réduit.
Type : nef.
Vocation : navire marchand.
Longueur : 25 m.
Largeur : 8 m.
Tirant d'eau : 1 m 50.
Nombre de rames : 0
Nombre de mâts : 2
Type de voiles : carrées
Capacité : 150 T.
Équipage : 25 hommes.
Combattants : 0
Armement : non.
Caraque moyenne
La
caraque est un navire de conception très récente qui
surpasse en tous points les nefs. Étroit et
élevé sur l'eau, c'est un navire très rapide par
rapport à sa masse. Ses gréements et sa voilure sont
toutefois beaucoup plus complexes que sur une nef et
nécessitent donc un équipage plus important et plus
compétent. Les caraques commencent depuis quelques
années à détrôner la suprématie des
nefs et même des caravelles. Avec ce dernier type de navires,
la caraque est tout à fait adaptée aux longues
traversées, de plus en plus fréquentes avec le
développement d'un commerce intercontinental.
Type : caraque.
Vocation : navire d'exploration/navire marchand.
Longueur : 30 m.
Largeur : 8 m.
Tirant d'eau : 2 m 30.
Nombre de rames : 0
Nombre de mâts : 3
Type de voiles : carrées/tiléennes.
Capacité : 150 T.
Équipage : 80 hommes.
Combattants : 0
Armement : non.
Galère marchande tiléenne/arabe
La
mer du Sud est relativement fermée et les trajets y sont
souvent assez courts, restant généralement du cabotage.
La galère est donc un type de navire particulièrement
adapté à ces conditions. C'est le type de navire le
plus répandu dans le sud. Les pratiques de l'esclavage, encore
largement répandue dans le sud du Vieux Monde et l'Arabie,
permettent de plus de bénéficier d'un nombre
impressionnant de rameurs à des coûts
négligeable.
Type : galère.
Vocation : navire marchand.
Longueur : 40 m.
Largeur : 11 m.
Tirant d'eau : 2 m.
Nombre de rames : 70 (35 par bord).
Nombre de mâts : 2
Type de voiles : tiléennes.
Capacité : 300 T.
Équipage : 180 hommes dont 140 rameurs.
Combattants : 30 hommes.
Armement : non.
Navire pirate estalien
La
galère reste encore dans la mer du sud le type de navire le
plus fréquemment utilisé par les nombreux pirates.
Certains écumeurs ont toutefois compris l'avantage qu'ils
avaient à utiliser des navires rapides et extrêmement
manuvrables, comme la caravelle. Au large des côtes
estaliennes, bretonniennes et albionnaises, les équipages
pirates préfèrent de loin, aujourd'hui, posséder
une caravelle ou une petite caraque, navires qu'ils peuvent, de plus,
lourdement armer.
Type : caravelle.
Vocation : navire pirate.
Longueur : 20 m.
Largeur : 7 m.
Tirant d'eau : 1 m 30.
Nombre de rames : 0
Nombre de mâts : 3
Type de voiles : carrées/tiléennes.
Capacité : 35 T + armement.
Équipage : 20 hommes.
Combattants : 25 hommes + les membres d'équipage,
également combattants.
Armement : 8 canons de 24 livres (4 par bord), 2 couleuvrines
(installées sur la dunette), 1 petite baliste
(installée sur le gaillard)..
Drakkar norscan
Le
drakkar reste toujours le navire de guerre traditionnel des Norscans.
C'est un bateau léger et rapide capable de naviguer dans des
conditions difficiles et d'effectuer d'importantes traversées.
Les quelques récents essais du Roi Gustav de faire construire
pour son armée des caraques ne sont pas prêts de
remettre en question la suprématie des drakkars dans la mer
des Griffes, même si ce type de navire n'est pas
réellement adapté aux combats maritimes.
Type : drakkar.
Vocation : navire de guerre.
Longueur : 25 m.
Largeur : 5 m.
Tirant d'eau : 1 m.
Nombre de rames : 30 (15 par bord).
Nombre de mâts : 1
Type de voiles : 1 grande voile carrée.
Capacité : NA
Équipage : 70 hommes.
Combattants : tous les membres d'équipage sont
combattants.
Armement : non.
Galère de guerre
tiléenne/estalienne
Les
galères sont de moins en moins utilisées à des
fins militaires, n'étant plus à la hauteur des voiliers
armées de canons comme les caravelles ou les caraques. Encore
en service dans la mer du Sud, elles sont aujourd'hui principalement
utilisées pour le déplacement et le débarquement
de troupes.
Type : galère.
Vocation : navire de guerre.
Longueur : 42 m.
Largeur : 6 m.
Tirant d'eau : 1 m 60.
Nombre de rames : 60 (30 par bord).
Nombre de mâts : 2
Type de voiles : tiléennes.
Capacité : 40 T + armement.
Équipage : 170 hommes (dont 120 rameurs).
Combattants : 50 hommes (auxquels il faut
généralement ajouter les 120 rameurs,
également combattants).
Armement : 1 pal à l'avant, 1 catapulte sur le
château avant, 2 petites balistes sur le château
arrière.
Galion bretonnien/estalien
Le
galion est la version militaire d'une caraque. Il en existe de
tailles très différentes et certains, encore rares,
peuvent accueillir jusqu'à cinquante canons. De conception
encore récente, ce type de navire est incontestablement le
plus redoutable des adversaires. L'équipage, les combattants
et artilleurs qui y sont embarqués sont aujourd'hui
considérés comme la fine fleur de l'armée
moderne.
Type : caraque.
Vocation : navire de guerre.
Longueur : 35 m.
Largeur : 10 m.
Tirant d'eau : 2 m 40.
Nombre de rames : 0
Nombre de mâts : 3
Type de voiles : carrées/tiléennes.
Capacité : 100 T + armement.
Équipage : 120 hommes.
Combattants : 120 hommes dont 48 artilleurs.
Armement : 16 canons de 33 livres (8 par bord), 7 couleuvrines
(3 sur le gaillard, 4 sur la dunette).
La Langue Bleue (lexique des principaux
termes)
La langue bleue, ou jargon des marins, doit être
considérée comme une nouvelle
compétence faisant partie des langages secrets. Les
initiés et prêtres de Manann pourront
acquérir cette compétence au prix de 100 PE,
ainsi que tous les personnages accomplissant une
carrière liée à la navigation (matelot,
combattant embarqué, navigateur, capitaine de navire,
etc.).
Allure : Situation d'un navire
à voile par rapport à la direction du vent.
Il existe quatre allures principales : le plus
près, le largue, le grand largue,
l'arrière.
Le plus près : Le vent
souffle latéralement vers l'avant du navire.
L'angle entre la direction du vent et celle du navire
n'exerce pas 67°.
Le largue : Cette allure se
situe entre le plus près et le grand largue. La
direction du vent est perpendiculaire ou presque à
la direction du navire.
Le grand largue : Le vent
arrive de façon oblique vers l'arrière du
navire.
L'arrière : Le vent
souffle sur l'arrière du bateau.
Amarre : Cordage servant
à maintenir et/ou amener à quai un navire.
On distingue l'amarre de pointe à la proue et
l'amarre de garde à la poupe.
Amener : Action de descendre
une voile, une vergue ou un pavillon.
Ampoulette : Petit sablier
utilisé pour mesurer la vitesse du navire à
l'aide de la ligne du Loch. Le sable met trente secondes
à s'écouler, temps au terme duquel la ligne
de loch est remontée.
Amure : Manuvre courante
retenant le point inférieur d'une voile
carrée du côté d'où vient le
vent. Sur une voile tiléenne, le point d'amure est
l'angle inférieur avant.
Artimon : Mât
arrière d'un voilier en comportant deux ou plus
(mât d'artimon). Nom de la voile portée par
le mât du même nom (voile d'artimon), souvent
de type tiléenne sur les voiliers du Vieux
Monde.
Bâbord :
Côté gauche du navire lorsque l'on
regarde vers la proue.
Bachis : Coiffe portée
par les matelots ayant au moins un an d'ancienneté
sur un navire.
Bâtiment : Synonyme de
navire.
Beaupré : Mât
placé obliquement à travers la proue d'un
voilier.
Bordée : Distance
parcourue entre deux virements de bord lorsque le navire
louvoie pour remonter le vent. Les marins disent
également qu'ils tirent une bordée
lorsqu'ils descendent à terre pour boire et
s'amuser.
Bosco : Chef d'équipage
et chef de manuvre. Le bosco répète
les ordres des officiers et veille à ce qu'ils
soient exécutés correctement.
Bout (prononcé boute) :
Cordage ou corde. Les mots "corde" ou "cordage" ne sont
jamais prononcés par les marins qui
considèrent superstitieusement qu'ils portent
malheur. Cette superstition est tenue, ainsi que beaucoup
d'autres, comme un commandement de Manann.
Cabestan : Treuil à axe
vertical employé pour toutes les manuvres
exigeant de gros efforts.
Cabotage : Navigation le long
des côtes, par opposition à la navigation au
long cours.
Caboter : Faire du
cabotage.
Cambuse : Magasin du navire
contenant les vivres et le vin.
Cambusier : Responsable de la
gestion de la cambuse.
Caraque : Grand navire
étroit et très élevé sur
l'eau.
Caravelle : Navire rapide et
de petit tonnage.
Carène : Partie
immergée de la coque d'un navire.
Cargue : Cordage servant
à ramener et plier une voile contre sa
vergue.
Carguer : Action de remonter
et plier une voile.
Carré : Pièce du
navire servant de salon et de salle à manger aux
officiers d'un navire.
Charivari : Chant
entonné traditionnellement par les marins lors des
manuvres. Les paroles, imaginées par
l'équipage, dressent un portrait satirique et
moqueur d'un des leurs, généralement du
bosco ou des officiers (faire un charivari au capitaine,
faire un charivari au bosco).
Connaissement :
Déclaration écrite de l'ensemble des
marchandises chargées à bord d'un
navire.
Coupée : Endroit par
lequel on monte à bord ou on descend du navire
(échelle de coupée, passerelle de
coupée).
Debout (vent debout) : Se dit
d'un vent soufflant à l'opposé de la
direction du navire. Le vent debout oblige un navire
à voile à louvoyer en naviguant au plus
près.
Déferlante : Vague
extrêmement brutale.
Démâter :
Enlever, abattre ou perdre violemment la
mâture.
Drakkar : Navire de guerre
norscan mû par rames ainsi que par une unique
voile. Il doit son nom à la tête de proue
qui représente le dieu Drakko, seigneur des
dragons.
Dromon : Navire léger
et rapide mu par rames, répandu dans la mer du Sud
et notamment très utilisé en
Arabie.
Dunette : Superstructure
fermée placée à l'arrière du
pont principal d'un navire (parfois également
nommée château arrière).
Écoutille : Ouverture
rectangulaire permettant d'accéder aux entreponts
et aux cales.
Erre : Vitesse que garde le
navire une fois les voiles carguées et/ou les
voiles ramenées.
Étrave : Pièce
massive de bois formant la limite avant de la
carène.
Flamme : Pavillon long et
étroit hissé au sommet du plus haut
mât. Chaque navire important possède une
flamme qui est l'équivalent d'un blason et permet
donc de le reconnaître. Des flammes
particulières et additionnelles peuvent être
hissées lorsque certaines personnalités
importantes sont à bord d'un navire (amiraux,
souverains, prêtres importants, etc.). De fait,
tout prêtre de haut rang du culte de Manann
possède sa propre flamme.
Foc : Voiles triangulaires
disposées entre le mât d'artimon et le
beaupré (petit foc, grand foc).
Forcir : Se dit d'un
vent dont la puissance augmente (contraire de
mollir).
Gaffe : Perche munie d'un croc
et d'une pointe métallique, utilisée pour
accrocher, accoster, etc.
Gaillard : Superstructure
fermée placée à l'avant du pont
principal d'un navire (parfois également
nommé château avant).
Galéasse : Navire
à voile et à rames, plus fort et plus lourd
que la galère.
Galère : Navire
à voile et à rames rarement répandu
dans la mer du Sud. On distingue, selon le nombre de
rangs de rameurs, les birèmes (deux rangs),
trirèmes (trois rangs) et quadrirèmes
(quatre rangs).
Gîte : Inclinaison du
navire sur l'un de ses bords, sous l'action du vent ou de
la houle (prendre du gîte à bâbord ou
à tribord).
Gréement : Ensemble des
cordages, manuvres et poulies servant à
maintenir et manuvrer les voiles et mâts d'un
navire.
Guindeau : Treuil à axe
horizontal servant à descendre ou remonter la
chaîne d'ancre.
Hunier : Voiles carrées
situées au-dessus des basses voiles (grand hunier,
hunier de misaine).
Ligne de Loch : Triangle en
bois attaché à une longue corde comportant
des nuds à distance régulière.
La ligne de Loch est jetée à
l'arrière du bateau pendant trente secondes. Le
nombre de nuds se déroulant permet d'estimer
de façon précise la vitesse du
bateau.
Lof : Côté d'un
navire qui se trouve frappé par le vent. Virer lof
pour lof signifie virer vent arrière.
Louvoyer : Naviguer contre le
vent en tirant des bordées, c'est-à-dire en
virant d'un bord, puis d'un autre, de façon
à naviguer au plus près.
Manuvres : Partie des
gréements. On distingue deux types de
manuvres :
Les manuvres courantes sont des
cordages mobiles servant à l'orientation des
vergues, à carguer les voiles ou à les
border.
Les manuvres dormantes sont les
cordages fixes servant à maintenir et soutenir les
mâts (haubans, bas-haubans,
galhaubans).
Manuvrier : Marin
assigné à un type spécifique de
tâche ou de manuvre (manuvriers de
voiles, manuvriers de vergues, manuvriers de
pont).
Misaine : Mât vertical
situé le plus en avant d'un voilier, entre le
beaupré et le grand mât (mât de
misaine). Nom des voiles portées par le mât
du même nom (voile de misaine, hunier de
misaine).
Mouillage : Emplacement
où un navire peut jeter l'ancre en toute
sécurité.
Nef : Navire à voiles
répandu dans le Vieux Monde, plus large et moins
haut que que la caraque. Contrairement à cette
dernière, les nefs possèdent rarement plus
de deux mâts.
Nid de pie : Plate-forme
située en haut du mât de misaine où
se place généralement la
vigie.
Nud : Unité de
vitesse des navires mesurée à l'aide de la
ligne de Loch. Environ égale à 1,85 km/h,
nous considérerons par simplicité que le
nud, dans le Vieux Monde, est égal à
2 km/h.
Pavillon rouge : Pavillon
pouvant être hissé avant une bataille
maritime pour signifier à l'adversaire qu'il n'y
aura pas de quartier et qu'aucun prisonnier ne sera
fait.
Portulan : Carte marine,
indiquant seulement à cette époque la
position des ports et le contour des
côtes.
Pot-au-noir : Front d'une
tempête. Sur mer, cela prend souvent la forme d'une
sorte de haut mur noir avançant sur l'horizon et
pouvant se déplacer très
rapidement.
Poupe : Arrière d'un
navire, à l'opposé de la proue.
Proue : Partie avant d'un
navire, à l'opposé de la poupe.
Roulis : Mouvement
d'oscillation du navire d'un bord sur l'autre, par
opposition au tangage.
Sabord : Ouverture dans la
coque du navire, munie d'un dispositif de fermeture
étanche. Les sabords sont utilisés comme
prises d'air et/ou pour le passage des bouches de de
canon.
Sainte Barbe : Divinité
mineure associée au culte de Manann, patronne des
combattants embarqués. Par extension, la Sainte
Barbe est devenue le nom de la pièce où
sont enfermées les réserves d'armes, de
poudre et de munitions.
Sextant : Instrument
permettant de mesurer la hauteur des astres dans le ciel
ainsi que leurs déplacements. On peut
déduire de ces mesures la position du
navire.
Tangage : Mouvement
d'oscillation du navire dans le sens de sa longueur, par
opposition au roulis.
Timonier : Marin chargé
de tenir la barre d'un navire.
Tirant d'eau : Distance entre
le pont principal et la ligne de flottaison. Le tirant
d'eau varie selon la charge embarquée dans le
navire.
Tirer à boulet rouge :
Tirer au canon avec pour munition des boulets
chauffés au rouge sur des braseros. Les boulets
rouges sont utilisés pour leur capacité
incendiaire. En terme de règles, chaque
réussite d'un tir au boulet rouge doit être
suivi d'un test de risque. En cas d'échec à
ce test, un début d'incendie se déclare sur
le navire touché.
Tribord : Côté
droit du navire lorsque l'on regarde vers la
proue.
Vergue : Pièce de bois
cylindrique et effilée à ses
extrémités, placée en travers d'un
mât afin de soutenir et orienter les voiles. Les
vergues portent généralement les
mêmes noms que les voiles qu'elles soutiennent
(grande vergue, vergue de grand hunier, vergue de
misaine, vergue du hunier de misaine, vergue d'artimon,
etc.).
Voile : On distingue trois
principaux types de voiles utilisées sur les
navires du Vieux Monde.
La voile carrée est
principalement répandue dans le nord du Vieux
Monde. Elle est avantageuse sur les gros navires qui ont
besoin d'une énorme poussée.
La voile tiléenne, ou
triangulaire, permet une plus grande
manuvrabilité, même si sa surface est
généralement moins importante. La vergue
maintenant ce type de voile passe de façon oblique
en travers du mât.
La voile de type aurique est
trapézoïdale, maintenue en haut comme en bas
par deux vergues appelées bômes s'articulant
autour du mât. Les bômes ne sont pas
fixés en travers du mât, mais en partent. La
voile aurique, plus petite que les deux autres, offre en
revanche une grande manuvrabilité et permet
une navigation souple et rapide à l'allure au plus
près. Elle ne reste pourtant pas très
répandue dans le Vieux Monde.
Le nom de chaque voile dépend
principalement du mât sur lequel elle se trouve
fixée (grande voile, voile d'artimon, voile de
misaine). Les nefs, caravelles et caraques
possèdent généralement plus d'une
voile par mât. On distingue alors les basses voiles
(généralement les plus grandes) des
huniers, placés au-dessus. Parmi les plus grands
et récents navires du Vieux Monde, certains
possèdent encore des petites voiles placées
au-dessus des huniers. On les nomme les
perroquets.
Plus que simplement assurer la
propulsion du navire, certaines voiles aident
considérablement à la direction du navire,
servant d'auxiliaires au gouvernail. C'est notamment le
cas de la voile d'artimon ainsi que des focs.