SOURCES : L'Estalie

 

[Warhammer le Jeu de Rôle Fantastique]

Les Royaumes Estaliens se situent loin au sud, là où la menace du Chaos semble plus éloignée. La corruption démentielle est peut-être plus profondément cachée, mais ses germes n'en sont pas moins présentes et, progressivement, les plus faibles tombent en son pouvoir.

Géographie

Le climat estalien est chaud et sec. Bien qu'elles ne soient pas, à proprement parler, abondantes, les récoltes n'en sont pas moins largement suffisantes pour assouvir les besoins locaux. Elles fournissent des quantités suffisantes d'un vin agréable, d'huile d'olive et de fruits, ce qui permet un commerce lucratif avec l'Arabie. Les liens avec les commerçants Arabes sont particulièrement étroits dans la région des Côtes du sud. Ils y viennent souvent pour échanger des marchandises autant que des récits d'aventures. Au nord, ce sont les royaumes des montagnes Irranas; des régions dénudées, habitées par des hommes des collines, ces combattants féroces dont les solides forteresses gardent les passes entre les montagnes.

Politique

En l'absence d'une menace extérieure susceptible d'unir la population, ou d'un chef véritablement charismatique, l'Estalie est très fragmentée. Une foule de petits royaumes indépendants se sont constitués autour des plus grandes villes et des plus grandes cités. Ils sont presque constamment en guerre; les uns contre les autres ou, occasionnellement, contre leurs voisins : les Arabes, les Tiléens à l'est ou les Bretonniens au nord.

La Population

Les habitants des Royaumes Estaliens se distinguent par une peau mate et une chevelure noire et vigoureuse. Ils déclarent qu'ils ont été les premiers humains à coloniser le Vieux Monde mais personne, hors de l'Estalie, ne prend cette revendication au sérieux. Toutefois, il serait peu avisé de discuter de ce point à l'intérieur des frontières des Royaumes Estaliens.

Langage 

Les Estaliens pratiquent l'Occidental mais avec un accent nasal et chantant. Toutefois, dans certains états du nord, adossas aux collines, un étranger pourrait rencontrer certaines difficultés à comprendre la langue locale qui est souvent émaillée d'étranges expressions venues d'un autre âge.

Cités

Les deux plus grandes cités Estaliennes sont – ce n'est pas surprenant – les deux plus grands et plus riches royaumes d'Estalie. Il existe un grand nombre de villes et de villages mais aucune des agglomérations ne peut prétendre s'approcher de la taille des deux cités principales ; Bilbali et Magritta. (le MJ pourra disposer des autres agglomérations en accord avec le paragraphe Modèles de Sites d'Habitats dans le Vieux Monde).

Bilbali 

Bilbali se situe au nord d'où elle contrôle une région située entre la mer et les forêts méridionales. C'est la seconde plus grande agglomération d'Estalie et la plus grande du nord du Pays; les côtes environnantes sont très inhospitalières avec des falaises abruptes, qui n'offrent aucun abri aux bateaux. Toutefois, à Bilbali, une pente plus douce donne accès à une baie de haut fond. La cité est adossée aux contreforts d'un escarpement criblé de cavernes.
Le trait le plus frappant de la cité est une haute tour bâtie sur une île, au milieu de la baie. Depuis son sommet, une grande cloche de bronze sonne sur le Grand Océan Occidental. Pour les marins dans la tourmente, son appel est la promesse d'un port pour s'abriter et d'une bonne chope de vin d'Estalie. La région de Bilbali est assez pauvre, à tel point que le sort de la cité dépend presque totalement de la mer et du fragile commerce maritime. C'est pourquoi la population reste très attentive au trafic maritime. Les flottes de Bilbali sont bien armées et leurs marins sont des combattants réputés, ennemis jurés des nombreux pirates qui sillonnent les côtes d'Estalie et de la Bretonnie Méridionale.

Magritta

La cité de Magritta est un grand port, construit dans un site naturel aux eaux profondes, dans la Baie de la Sérénité. Sa réputation de port accueillant, alliée à la diversité de ses marchés - capables de traiter à peu près toutes les cargaisons – y attirent de nombreux marchands venus de toutes les régions du monde. Les quais sont généralement très fréquentés et, dans la diversité des marchands du Vieux Monde, on peut parfois découvrir les voiles étranges d'un vaisseau arabe ou d'autres, encore plus exotiques. La bonne réputation de Magritta est consolidée, encore, par le fait qu'aucun pirate n'y est toléré; les Magrittains sont très présents dans la mer du sud.
Les Magrittains sont des marchands efficaces et honnêtes, dont la richesse s'est accrue au fil des années. La Baie de la Sérénité forme une forteresse naturelle et les Magrittains contrôlent toute la région environnante y compris les deux caps jumeaux où deux forteresses massives gardent l'entrée du port et servent de postes de guet. Les marchands de Magritta font le commerce des marchandises venues du nord, tout comme leurs propres produits locaux, y compris l'argent extrait des montagnes Abasko qui se trouvent à l'est. L'étendue du commerce méridional de Magritta est fortement enviée par les Cités-Souveraines de Tilée qui se plaisent à se qualifier de marchands-aventuriers. Il y a de fréquentes escarmouches entre ces cités rivales. Pour protéger leur commerce, les Magrittains entretiennent une marine puissante. Ils engagent souvent des navires et des équipages du Nord pour combattre aux côtés de leurs infatigables galions. Les navires hostiles sont impitoyablement envoyés par le fond alors que les pirates sont pourchassés et leurs équipages ramenés pour être exécutés en place publique. Quant aux navires des cités rivales, il arrive souvent qu'ils soient abordés et leur cargaison « inspectée ». Parfois, les capitaines sont « convaincus » de voguer vers le port de Magritta pour y vendre leurs cargaisons. Cette pratique ayant le double avantage d'accroître le commerce de la cité et de réduire du même coup celui des rivales.
Comme tous les ports libres et les cités commerçantes, Magritta accueille une population polyglotte. Ses natifs sont de rudes travailleurs, ignorants, dans l'ensemble, des tentations et des dangers du Chaos grâce à la position de leur ville dans le sud du Vieux Monde. Néanmoins, il en est certains pour qui la tentation est trop forte de profiter du laxisme des lois pour se livrer à leurs cultes et à leurs pratiques innommables, à l'adoration des démons, loin de la vigilance qui caractérise les cités du nord. Mais, malgré cela, la vénération des Dieux du Chaos est une pratique qui révolterait la majorité des Magrittains sains.


[Warhammer Battle V3]

Les Royaumes Estaliens sont au sud du Vieux Monde, une région plus chaude et plus sèche que le nord. La menace du Chaos semble plus lointaine ici, loin des Incursions et au-delà de la menace immédiate des bandes du Chaos. Contrairement à la Bretonnie et à L'Empire, qui sont unifiés sous un seul dirigeant, les Royaumes Estaliens sont nombreux et de toutes tailles. Les Royaumes des montagnes d'Irrana sont le foyer de féroces combattants des collines, alors que ceux le long de la côte sud sont de prospères nations commerçantes dont les vaisseaux naviguent la Mer du Sud vers l'Arabie. Les plus grandes villes et cités guerroient entre elle, ainsi que contre les Arabes au sud, les Bretonniens au nord et les Tiléens à l'est.
Les cités Estaliennes sont solidement bâties et bien fortifiées, et généralement plus jeunes que celles du nord (bien que les Estaliens prétendent être les premiers humains à avoir coloniser le Vieux Monde). Il y a une grande tradition de navigation et de combats maritimes parmi les cités des côtes. Par exemple, les flottes de Maggrita contrôlent pratiquement la Mer du Sud, patrouillant à la recherche de pirates et imposant des taxes impromptus sur les navires marchands des autres nations.

[Warhammer Armies, Contingent Mercenaire du Vieux Monde]

0-30 CABALLEROS ESTALIENS
HUMAIN +1
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
ELITE DE CHOC
8*
4
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7
HERO NV 5
8*
4
4
4
3
1
4
2
7
7
7
7

*dont le mouvement du cheval


Figurines par unité : 5-30
Points par figurine : 20
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Légère


Options :

Toute unité peut avoir :
Champion :
37
Armure Lourde : 2
Bouclier : 2

Une unité peut avoir :
Étendard Magique: 50

Ce sont les pauvres chevaliers Estaliens et mercenaires qui ont quitté leurs domaines féodaux en décrépitude pour devenir soldats de fortune.


0-30 HOMBRES VILLANOS ESTALIENS
HUMAIN +2
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
ELITE DE CHOC
4
4
3
3
3
1
4
1
7
7
7
7
HERO NV 5
4
4
4
4
3
1
4
2
7
7
7
7


Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 10
Armes : Arme à une main
Armure : Armure Légère & Bouclier

Options :

Toute unité peut avoir :
Champion :
33


Ce sont de féroces hommes d'épées d'Estalie, recrutés parmi les nombreux coupe-gorges, bandits et renégats qui habitent ce pays.


0-20 BANDOLLEROS GRINGOS ESTALIENS
HUMAIN +1
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
ELITE PROJECTILE
4
3
4
3
3
1
3
1
7
7
7
7
HERO NV 5
4
4
4
4
3
1
4
2
7
7
7
7

Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 11
Armes : Arquebuse & Arme à une main
Armure : Armure Légère

Options :

Toute unité peut avoir :
Champion :
35

Ce sont les célèbres compagnies mercenaires d'arquebusiers recrutées en Estalie parmi les bandits locaux mais comprenant des fugitifs et mercenaires de nombreux pays.

Le roman Zaragoz se passe dans le royaume de Zaragoz, à l'est de l'Estalie.

ROYAUMES D'ESTALIE - TOW livre de règles p. 54-55

[...] Bien que le peuple estalien ne se préoccupe guère de ce qui peut arriver hors de ses frontières, la nation d’une longue côte, de nombreux ports et de marins réputés. Si la plupart de ses royaumes n’alignent qu’une poignée de vaisseau de guerre, ce sont des centaines de navires marchands qui appareillent quotidiennement de ses ports. Les bateaux qui arborent le pavillon d’un royaume estalien sont choses communes de Barak Varr à Marienburg et bien au-delà. Par conséquent, l’Estalie occupe une place de premier plan parmi les nations marchandes, et ses marchés regorgent de biens en provenance de tous les coins du monde, ou en partance vers toutes les destinations.
Tout comme sa flotte, la force militaire de l’Estalie est décentralisée, et comprend la suite personnelle de ses nombreux rois, reines et nobliaux, chacun étant responsable du recrutement et de l’entretien de sa propre armée, voir souvent de ses forces navales. Ces armées ont vocation à défendre le royaume contre les agressions et les invasions, et bien que les alliances de voisinage soient monnaie courante, on ne lève d’armée vraiment nombreuse qu’en cas d’impératif majeur.
Quoi qu’il en soit, les régiments estaliens sont bien équipés, de piques et d’arbalètes surtout, et sont formés à se battre selon un style analogue à celui des régiments mercenaires tiléens. Lesdits régiments disposent d’un important soutien de cavalerie estalienne, dont les formations se composent en grande part de jeunes nobles nantis des meilleures montures, les royaumes d’Estalie étant fameux pour leurs haras. À leurs côtés combattent des chevaliers templiers de plusieurs ordres saints, comme les Chevaliers du Soleil, dont les membres réputés pour leur sophistication étudient la science militaire jusqu’à exceller dans toutes ses facettes, des coups de main aux sièges en passant par la bataille rangée.

Guerres méridionales

Abritée comme elle l’est au nord et à l’est par les terres de Bretonnie, de Tilée, de l’Empire et de Kislev, l’Estalie a joui d’une existence plus paisible que beaucoup de nations du Vieux Monde. Malgré tout, elle a souffert toute son histoire des orques, des hommes-bêtes et des morts-vivants. Les premiers descendent périodiquement des sauvages Montagnes Irranas et des étendues forestières accrochées à leur piémont, en quête de guerre et de destruction. Les derniers viennent en général par voie maritime, depuis la lointaine Terre des Morts, dans un but de conquête au nom de rois oubliés, quand ils ne s’exhument pas nuitamment des tombeaux et des tertres qui parsèment les contrées inhabitées.
Citons une invasion notable, menée jusqu’en pleine Estalie par le seigneur vampire Nourgul. L’ignoble créature et ses armées mortes-vivantes ont tout dévasté sur leur passage sans presque rencontre d’opposition, pour s’arrêter net à la bataille de Magritta, où l’on raconte que la déesse Myrmidia, patronne des Estaliens, apparut et détruisit personnellement le vampire, qu’elle incinéra de sa lumière divine.
L’Estalie a subi au cours de son histoire de nombreuses attaques, et même des périodes d’occupation, par des envahisseurs voisins. En particulier par les Sultanats d’Arabie, des territoires anciens et prospères accrochés à la marge occidentale du grand continent sud, et qui comptent parmi les domaines humains les plus méridionaux du Vieux Monde. Les grandes villes portuaires d’Arabie ont maintes fois lancé des flottes de guerre à l’assaut des côtes de l’Estalie aux sols fertiles. À plus d’une reprise, les armées conquérantes arabiennens ont même assiégé les châteaux des rois et reines estaliens.
Pas plus tad qu’à 15e siècle du calendrier impérial, les envahisseurs d’outre-mer occupaient une grande partie de l’Estalie du sud en y instaurant leurs propres royaumes, dont certains ont duré des décennies avant d’être rejetés à la mer par des armées mercenaires à la solde des Estaliens. Ces invasions durables ont apposé leur marque, et de nos jours encore [vers 2300 CI], de nombreux seigneurs et dames nobles à la tête des royaumes du sud de l’Estalie descendent de ceux qui jadis régnèrent en tant qu’envahisseurs, mais cela en arborant désormais l’héraldique de rois estaliens.