VETEMENTS TYPIQUES DE L'EMPIRE

La Campagne Impériale p32-33 et L'Arsenal du Vieux Monde p51 à 56

Les styles vestimentaires du Vieux Monde sont très variés. Cela va des atours de l’aristocratie, qui changent au gré de la mode, aux toges puantes en toile des flagellants. On ne peut porter son armure à longueur de temps et arrive toujours un moment où il faut l’ôter. Que porter alors ? [...]

On est habitué à l'image des impériaux, proche des lansquenets du XVIe siècle, cependant, l'Empire est très ancien et la mode vestimentaire a certainement varié énormément au fil des ans. Si vous jouer à l'époque de Sigmar ou de l'Age des Trois Empereurs, votre armée aura logiquement un aspect très différent (sans parler de sa technologie). Voici quelques images (venues d'ici et de - Captain Frakas) pour vous donner quelques idées :

Temps de la migration, Age du Bronze (temps de Sigmar), Age du Fer, Age des Trois Empereurs

Age Sombres, "Avant Magnus", Aujourd'hui

LES STYLES

Les styles vestimentaires varient grandement en fonction de la situation géographique et des personnes avec qui on évolue. Les Kislevites aiment se vêtir de fourrures animales, ce qui explique que nombre d’entre eux portent une longue cape en peau de loup ou d’ours. En Estalie, en revanche, les escrimeurs de renom ont peu de chances de s’accoutrer à la mode kislevite, préférant largement les chemises amples et bouffantes, les pantalons ajustés et les souliers élégants.Ils portent par ailleurs de courtes pèlerines en guise de cape et souvent un chapeau très chic.

De même, en Tilée, où la mode a tendance à suivre de près celle d’Estalie (bien qu’aucun Tiléen digne de ce nom ne soit prêt à l’admettre), les gens portent de longues capes qui accompagnent avantageusement les mouvements particuliers des escrimeurs, leur permettant de distraire leurs adversaires pour mieux saisir leurs armes.L’Empire, en revanche, s’avère différent des terres qui l’encadrent. Il reste un vaste État constitué de petites principautés, comme si plusieurs nations étaient unies sous une même bannière.

C’est pourquoi la mode et les styles vestimentaires varient bien plus d’un coin à l’autre de la nation que ce que l’on peut observer ailleurs. En général, les vêtements ne font qu’afficher le rang social de la personne, si bien qu’un aventurier bien habillé aura plus de chances d’être dignement reçu qu’un gamin des rues vêtu de loques. L’Empire est composé de trois peuples régionaux : les Ponantais (habitants de la partie ouest), les Nordiques et les Levantins (habitants des provinces orientales).

Ponantais

La partie occidentale de l’Empire est constituée de toutes les provinces situées à l’ouest du Reik et de l’Aver, ce qui comprend le Reikland, l’Averland et le Wissenland. Ceux que l’on appelle les « Ponantais » pensent représenter ce qui se fait de plus moderne dans l’Empire. Ils ont la richesse, la culture et bien plus d’aménagements que les arriérés Levantins et Nordiques, ce qui leur octroie des troupes armées parfaitement équipées ainsi qu’une influence certaine dans l’essentiel des décisions politiques de la nation. Nombre d’entre eux, des citoyens opulents aux simples paysans, peuvent s’offrir des vêtements taillés dans de bons tissus, ainsi que des teintures de qualité et des motifs élaborés. Les hommes sont traditionnellement rasés de près, ne portant tout au plus que des bacchantes ou des favoris. Les femmes sont, quant à elles, à la pointe de l’évolution de la mode de l’Empire et établissent les tendances à suivre à travers les diverses cours du Vieux Monde. Leurs goûts sont plus qu’inconsistants et elles n’hésitent pas à changer de parures et de garde-robe chaque année pour s’adapter aux nouveaux tons à la mode. Dans l’état actuel des choses, si cette tendance n’est pas déjà obsolète, les longues robes décolletées aux couleurs vives font autorité, à condition d’être portées avec un chapeau à plumes chamarrées. Comme toujours, la pratique qui consiste à ajourer les vêtements, pour révéler les étoffes somptueuses et lumineuses qui se cachent en dessous, est de mise.

Nordiques

Ceux que l’on appelle les « Nordiques » proviennent de la seconde région de l’Empire, constituée du Nordland, du Middenland, de l’Ostland et du Hochland. Ils se méfient grandement de tous les marchands, bureaucrates et aristocrates. Ils considèrent les Ponantais comme des êtres décadents et efféminés.À l’inverse du style luxueux de ceux-ci, les Nordiques aiment s’habiller de peaux de bêtes. Ils méprisent tout ce qui est poudre cosmétique, soie, tissus fins et autres bizarreries prétentieuses de l’ouest. Les Nordiques présentent un aspect peu lissé, avec des cheveux longs et des barbes fournies qu’ils tressent parfois comme les nains. Les femmes sont peu encouragées à adopter les vêtements décadents de l’ouest, si bien que la plupart évitent les habits qui en dévoilent trop pour se cantonner aux frusques modestes, mieux vues dans le nord. Cela ne veut pas dire que les Nordiques ne recourent pas à la couleur. C’est en fait même le contraire. Ce peuple raffole en réalité des combinaisons de couleurs les plus criardes que l’on peut trouver à travers l’Empire, que ce soit pour leurs capes, leurs chemises ou leurs panaches, et tirent même une grande fierté de ces assortiments peu communs. Chez les nobles, la qualité et le type de fourrure portée sont considérés comme un véritable indice social.

Levantins

Originaires des provinces de l’Ostland, du Stirland et du Talabecland, les Levantins constituent le dernier groupe. Ils représentent l’antithèse parfaite des Ponantais.Alors que l’ouest est riche, moderne et politique, l’est se démarque par sa pauvreté, son peuple peu affable et son comportement isolationniste. La vie y est rude. Ne jouissant pas des moyens financiers nécessaires à la confection de robes élaborées ou même d’armures complètes, les Levantins se vêtissent de tons ternes qu’ils serrent de larges ceintures colorées, de couvre-chefs garnis de fourrure à la mode de Kislev et de lourdes pèlerines en laine. La plupart des hommes arborent de larges moustaches tombantes et des barbiches. Chez les femmes, la longueur des cheveux varie avec les saisons, courts durant les mois d’été, plus longs pendant l’hiver.

Au-delà des frontières de l’Empire, les modes varient énormément. Les royaumes d’Estalie et de Tilée reproduisent les tendances des Ponantais. Les commerçants d’Arabie, de leur côté, portent de longues toges en tissu sombre, des turbans sophistiqués, et se parent de bijoux dès qu’ils le peuvent. En Bretonnie, ce sont les doublets, vestes très près du corps, qui font rage, teintes selon les couleurs de chaque maison. Les dames de la noblesse portent de longues robes qui s’inspirent des représentations de la Dame du Lac. Les gens du peuple portent de lourdes tuniques et braies de fabrication domestique, par-dessus lesquelles ils mettent leurs vestes de cuir. Les classes privilégiées apprécient les vêtements coûteux, même si bien souvent, il ne s’agit que des mêmes modèles que les classes inférieures, à l’exception des tissus qui sont de meilleure qualité.

Non-humains

Les halflings préfèrent les vêtements modestes des Levantins, s’accommodant de braies, de tuniques et de vestes qui laissent peu de place aux tendances instables de la mode des humains. Les elfes, en revanche, s’habillent de couleurs vives, n’hésitant pas à repousser parfois les limites de ce que les Ponantais considèrent comme le bon goût. Mariant des soies du Cathay avec d’autres tissus, leurs vêtements sont aussi confortables qu’agréables à l’œil. Par des motifs très simples,les elfes atteignent une beauté que les tailleurs de l’Empire ne peuvent que rêver de recréer. À l’inverse, les nains se montrent sans surprise, très pragmatiques pour ce qui est des contraintes vestimentaires. Le cuir, la laine et le fer les habillent depuis des siècles.

TISSUS DU VIEUX MONDE

Dans le domaine vestimentaire, de nombreux textiles sont utilisés à travers le Vieux Monde. Si la toile épaisse et la laine sont très répandues, la plupart des gens portent des vêtements de lin. Le coton et la soie sont des textiles relativement nouveaux, importés du lointain Cathay, si coûteux que seuls les aristocrates les plus fortunés peuvent se les offrir.Voici quelques exemples de matières disponibles dans le Vieux Monde.

Grosse toile : Ce tissu grossier est issu du lin et du chanvre et se retrouve dans les vêtements des paysans et des classes moyennes.

Flanelle : Tissu très apprécié obtenu à partir de laine, il remplit diverses fonctions, des vêtements légers aux bandages.

Tissu de fabrication domestique : Il s’agit généralement de laine grossière teinte en rouge-brun ou gris. On le retrouve souvent chez les classes inférieures.

Lin : La plupart des vêtements sont en toile de lin.

Serge : Encore une matière obtenue à partir de laine. La serge est utilisée dans l’habillement, mais également dans divers autres domaines, comme la literie, les linceuls et les bannières.

Soie : Importée du Cathay, la soie reste probablement le plus cher textile du Vieux Monde. Tissée selon des motifs élaborés, on l’appelle damas.

EXEMPLES
Tenues de ville

Classe basses et moyennes

La tenue de ville normale des hommes consiste en une chemise, un pourpoint de couleur vive, des chausses et des bottes ou des chaussures de cuir. Les chemises ont parfois des manches bouffantes et de larges cols qui peuvent être brodés ou ornés de dentelle. Les pourpoints peuvent être décorés ou ajourés. Les chapeaux sont de feutre. La tenue féminine est composée d'une lourde jupe portée sur plusieurs épaisseurs de jupons et d'un corsage de dentelle sur une blouse de coton. En extérieur, un châle ou un gilet vient parfois compléter l'ensemble. Certaines femmes, pour des raisons pratiques, adoptent parfois les tenues masculines, si leur profession et leur style de vie le nécessite. 

Classes supérieures

Les tenues citadines de la classe supérieure sont similaires à celles des classes sociales plus basses mais elles sont de meilleure fabrication et taillées dans des matières plus coûteuses; elles subissent des modifications constantes dues aux fluctuations de la mode. Les chemises, blouses et chapeaux sont en soie ou en satin, les pourpoints sont en cuir de veau ou en velours. Les souliers de cuir fin ou de velours sont plus utilisés que les bottes. Les vêtements sont brodés de fils d'or ou d'argent, bordés de fines dentelles et souvent on y remarque des ouvrages de perles ou de petits joyaux. Les boucles, boutons et autres décorations sont en or ou en argent, souvent rehaussés de pierres précieuses. Il n'est pas d'usage, pour une femme de la haute société, d'adopter des tenues masculines; son style de vie s'y prête rarement et la pression sociale l'en découragerait vite.

Clercs

Ce n'est qu'au sein des ordres les plus militaires des différentes prêtrises du Vieux Monde que l'on porte l'armure. Même les prêtres d'Ulric et de Myrmidia ne portent des vêtements protecteurs que lorsqu'ils se préparent pour une bataille. La vaste majorité des prêtres portent de simples robes faites de laine, de lin ou de soie suivant leur statut ornées des symboles de leurs cultes. De gauche à droite sur l'illustration : un Clerc de Manann tel qu'on peut en rencontrer dans les cités souveraines de Tilée; un membre de l'ordre monastique de Taal; un prêtre voyageur de Véréna et une prêtresse de Shallya portant la coiffe des Initiées.

Magiciens

Il va sans dire que les magiciens portent l'armure encore moins souvent que les prêtres. La plupart choisissent des vêtements en rapport avec leur tempérament ou leur profession. Les Elfes préfèrent des robes simples, sans ornement (à gauche) alors que les Illusionistes choisissent plutôt des soies chatoyantes et multicolores (le second à partir de la gauche). Les Elémentalistes privilégient l'aspect pratique de tenues de voyage assez strictes pendant que les Nécromants et les Démonistes (à droite), lorsqu'ils ne dissimulent pas leur apparence corrompue sous de lourds vêtements, ont un penchant pour les robes élaborées, sombres et ornées de symboles magiques. En fait il y a presque autant de tenues que de magiciens.

Guerriers

A l'inverse, les guerriers auraient plutôt tendance à se sentir à moitié nus lorsqu'ils ne ressentent pas le poids de leurs cottes de mailles ou celui de leurs plaques de métal bien solides. Au pire, ils porteront au moins une veste de cuir renforcées pour supporter les coups légers. C'est particulièrement vrai pour les mercenaires et les autres soldats de profession qui sont représentés ici. Il est évident que leurs tenues ne gardent pas longtemps cet aspect du neuf. Quelques coups encaissés et les plaques sont cabossées, les attaches des mailles sont brisées et le cuir est râpé, troué et a le plus grand besoin de quelques pièces.

De gauche à droite : Mercenaire bretonnien en chemise de mailles et jambière de plaques; garde estalien en armure de plaques complète; cavalier léger de Tilée en cotte de mailles et pantalon de cuir; mercenaire stirlandaise de la Légion de Myrmidia en armure de plaques avec bouclier.

Forestiers

Les trois impératifs vestimentaires en ce qui concerne la vie au grand air sont : un chapeau à large bord pour se protéger du soleil et de la pluie, un manteau imperméable et une solide paire de bottes. Les chapeaux sont en cuir ou en feutre, les manteaux sont faits de cuir ou d'un solide tissu à l'épreuve de l'eau. Le cuir est le matériau le plus apprécié; bien que plus cher, il est plus imperméable à l'eau. Les bottes sont en cuir épais. Les couleurs employées sont généralement ternes car le forestier ne se soucie guère de la mode colorée des citadins. Une bordure de fourrure ou de plumes est généralement la seule décoration qu'il admet. Les forestières choisissent des tenues d'hommes plutôt que les lourdes jupes et l'empilement de jupons portés par la plupart des campagnardes.

LA COULEUR DES VETEMENTS

La couleur des vêtements est moins une marque de la mode qu’un signe extérieur de richesse. Certaines teintes, comme le violet, ne s’obtiennent qu’à partir de mollusques rares que l’on trouve dans une petite région à l’ouest de la Tilée, ce qui rend leur prix inabordable. De fait, le violet est la couleur de la royauté. À l’inverse, le rouge est plutôt bon marché car on peut l’obtenir à partir de simple rouille pour donner un peu de couleur aux vêtements. Voici un aperçu des couleurs principales rencontrées dans l’Empire et ailleurs.

Argent/or : Certains vêtements sont tissés avec des fils d’or ou d’argent intégrés au textile. Très coûteux, seules la noblesse et la royauté peuvent s’offrir de tels atours. L’Empereur Karl Franz, en particulier, aime se parer d’or.

Blanc : Souvent rencontrés dans bien des communautés, les vêtements blancs sont généralement accessibles à tous. Peu le restent longtemps, en revanche. Les prêtres et les nobles s’habillent souvent de cette couleur.

Bleu : Le bleu ciel est très courant, quasiment tout le monde portant au moins un vêtement de cette couleur. Issu du cuivre, on le trouve presque partout. Les tons plus foncés sont plus chers, très appréciés des aristocrates de haut rang.

Bleu ardoise : Teinte bleu-gris que l’on retrouve très souvent.

Bleu azur : C’est la couleur de l’année dans la partie occidentale de l’Empire. Relativement bon marché, elle permet aux gens du peuple les plus nécessiteux de posséder au moins un vêtement à la mode.

Fauve : Cette couleur est très populaire dans le Vieux Monde, la plupart des gens ayant au moins un vêtement de cette teinte à mi-chemin entre le jaune et le roux.

Jaune : Autre teinte répandue, le jaune s’obtient à partir du souffre. Les jeunes femmes du monde entier se parent de cette couleur.

Noir : Les guerriers norses et les serviteurs du Chaos s’habillent généralement de cette couleur, mais depuis quelques années, le noir symbolise également la tragédie et le deuil. C’est aussi la couleur des érudits et de beaucoup de vieillards du Vieux Monde.

Pourpre : Ce rouge vif est obtenu à partir de certains mollusques, ce qui en fait l’apanage des plus riches. Quelques prêtres de Sigmar de haut rang portent des vêtements de cérémonie de cette couleur.

Rouge-brun : Encore une teinte très courante. Elle est essentiellement utilisée dans les tissus de fabrication domestique.

Vert : Le vert est très courant et porté par toutes les couches de la société.

Violet : Comme nous l’avons vu, le violet reste le privilège de la noblesse et de la royauté. Les ressources nécessaires pour obtenir la moindre once de cette teinture suffiraient à nourrir une famille de paysans pour plus d’un an.

DETAILS DES VETEMENTS

Bande d’étoffe : C’est le moyen le plus abordable pour agrémenter sa garde-robe d’un peu de couleur. Populaires en Estalie, en Tilée et même dans les provinces de l’est de l’Empire, ces bandes de tissu teint ou de soie se portent autour de la taille.

Bottes (basses, cloutées, cuissardes et d’équitation) : Pour les aventuriers qui ont le sens du spectacle (ou peur de la boue), les cuissardes, qui recouvrent toute la jambe, constituent un choix idéal. Faites de cuir souple et tanné, elles ne contraignent aucunement les mouvements. Les versions les plus chères sont les plus souples et agréables,tandis que celles qui sont meilleur marché sont mal ajustées, puantes ou à ce point trouées qu’elles ne protègent plus leur porteur.
Les bottes cloutées, qui restent les préférées des nains et des soldats humains, sont lourdes, et des clous plantés dans leurs semelles permettent d’en prolonger la longévité. Si tout le monde est capable d’ajouter des clous à une botte, seuls les nains maîtrisent parfaitement la technique. Des bottes confectionnées par les nains accompagneront un aventurier tout au long de sa carrière. Une fois achetées, le personnage n’aura pas à se soucier de leur usure. C’est pourquoi elles ne sont jamais vendues comme des objets de qualité médiocre ou moyenne.
Les bottes basses sont faites de cuir souple et sont conçues pour être à la fois confortables et robustes. Leur partie supérieure est caractérisée par un ourlet. Les habitants du Vieux Monde qui peuvent s’offrir des souliers portent souvent des bottes basses, noires ou marron.
Les bottes d’équitation sont en cuir rigide et s’arrêtent juste en dessous des genoux. Conçues pour protéger la jambe des coups, elles se montrent résistantes et confortables, mais sensiblement plus chères que les autres bottes.

Braies/canons : Les braies sont un pantalon et se présentent sous deux formes : longues ou courtes. Les braies longues recouvrent toute la jambe, s’arrêtant juste au-dessus de la cheville, tandis que les braies courtes tombent juste sous le genou. Les canons se portent très près du corps par les aristocrates. La plupart recouvrent également les pieds, certains canons disposant même de semelles de cuir. Les braies de qualité supérieure sont dotées de lanières qui permettent de les serrer au niveau de la taille, sachant que les plus luxueuses ont même des anneaux permettant d’y glisser une ceinture. Les braies sont parfois également appelées culottes.

Brayette : Cette pièce triangulaire permet de protéger les parties non couvertes par les bas et les chausses. Les modèles les plus coûteux sont parfois en argent, très stylisés, quelque fois dans un but comique. On a ainsi déjà vu des cloches, des bijoux et même des mécanismes simulant un clignement d’œil agrémenter les vêtements de certains aristocrates. D’autres se contentent d’une boîte protectrice toute simple, arguant qu’ils sont les seuls à comprendre ce qui est vraiment précieux.

Calotte et chapeau : Ces couvre-chefs gardent la tête au chaud et la protègent de la pluie. Il en existe de nombreuses formes et de multiples styles,parmi lesquels les calottes coniques des Levantins, le fez d’Estalie, ainsi que les casquettes de marin que portent les marchands bretonniens. La plupart des habitants du Vieux Monde se contentent néanmoins de coiffes et de calottes roulées.

Cape et pèlerine : Ces vêtements se substituent élégamment aux manteaux. Les capes sont plus courtes et se portent au printemps ou au début de l’automne, tandis que les pèlerines font partie de l’attirail classique pour faire face aux hivers rudes et aux orages battants. Les pèlerines présentent une coupe semi-circulaire ou carrée,selon la tendance de la mode,et s’attachent avec une corde, une broche ou une agrafe. La plupart des pèlerines du Vieux Monde présentent une capuche, ce qui n’est pas le cas des capes, qui se contentent de recouvrir les épaules.

Ceinture : Il s’agit d’une simple ceinture en cuir présentant une boucle grossière, suffisante pour empêcher les braies ou les pantalons de glisser vers le bas .Il est possible de se procurer des bretelles au même prix. Certaines ceintures de qualité supérieure portent des boucles sophistiquées,parfois avec le symbole d’une maison ou un crâne, tandis que d’autres sont faites en peau de bête rare (requin, homme-bête, voire crocodile). Les plus misérables peuvent se contenter d’un bout de corde [...] ou d’un morceau de cuir raide et souillé qu’ils attachent grossièrement.

Ceinturon : Ceinture de cuir épais ou de métal que l’on porte autour des hanches. Le style et la largeur sont variables, sachant que la mode actuelle est aux ceinturons larges. Étant plus robustes qu’une simple ceinture, les ceinturons peuvent soutenir un fourreau, une bourse ou une sacoche.

Chapeau à larges bords : Ces chapeaux procurent une excellente protection contre la pluie. Faits de cuir ou de tissu rigide, ils sont entre autres portés par les patrouilleurs et les hors-la-loi. Ils sont notamment très appréciés de ceux qui cherchent à rester incognito.

Chaperon : Les chaperons recouvrent la tête et les épaules. Parfois associés à des capes, ces vêtements sont élégants et portés à travers tout le Vieux Monde. Les Levantins portent des capuchons doublés de fourrure emmitouflant la tête.

Chasuble : Les magiciens, les prêtres et les érudits portent tous de lourdes toges. Le prix comprend les sous-vêtements, ce qui inclut plusieurs couches de chemises longues et divers menus habits. Les chasubles présentent de longues manches et descendent sous les chevilles.

Chaussettes : Une bonne paire de chaussettes peut faire la différence entre celui qui préserve ses orteils et les autres. La plupart des gens du peuple s’en passent, mais quelques-uns portent des chaussettes de lin, de laine ou de flanelle. Les nobles ne s’en servent généralement que sur le champ de bataille, préférant porter des bas à la cour (pour le décuple du prix indiqué).

Chaussures : La plupart des gens du Vieux Monde ne peuvent s’offrir de chaussures. En général, ils préfèrent recouvrir les parties importantes de leur corps en priorité et enveloppent leurs pieds des bouts d’étoffe restant éventuellement. En revanche, un bon cordonnier peut espérer bien gagner sa vie, chaque chaussure étant faite à la main et sur mesure. Les chaussures du Vieux Monde n’ont pas de lacets. On les enfile directement et elles ont tout au plus une boucle.

Chemise, chemisier et tunique : Simples chemises dont la coupe, le col et la longueur varient en fonction du style. Certaines tuniques vendues au même prix se portent sous un doublet en période froide. Des versions en poil de crin de cheval particulièrement rêche ou en toile de jute sont portées par les sigmarites les plus dévots afin de leur permettre de se concentrer exclusivement sur l’avancement de l’œuvre de leur dieu tout en évitant les tentations de la chair.

Chemise de nuit : Simple robe de lin ou de laine que portent hommes et femmes. Quelques hommes peu soignés portent la chemise de nuit en guise de tunique, mais s’en servir de sous-vêtement est une pratique acceptée. Les chemises de nuit coûteuses sont aussi bien taillées que n’importe quelle pièce vestimentaire. Elles peuvent présenter de magnifiques broderies et des couleurs enivrantes.

Corset : Sous-vêtement très ajusté que l’on agrafe sur le devant et que l’on lace à l’arrière. L’aspect du corset dépend du style et de la personne, sachant que la zone recouverte peut s’étendre entre le haut des hanches et la poitrine. Ils sont très à la mode parmi la noblesse du Vieux Monde, appréciés pour leurs vertus "amincissantes". Les guerrières les plus effrontées portent parfois leur corset sans rien par-dessus, ce qui est perçu comme un outrage.

Costume de scène : On appelle costume de scène toute tenue d’amuseur, qu’il soit clown, acrobate ou bouffon. Les costumes de qualité exceptionnelle ou bonne s’accompagnent de masques et de maquillage, tandis que ceux de qualité médiocre ne remplissent qu’à moitié le rôle de ces accoutrements. Les costumes de bateleur sont particulièrement appréciés des amuseurs qui sévissent à la cour des Comtes Électeurs, tandis que les mimes des provinces occidentales se peignent le visage et portent des frusques noires.

Doublet : Sorte de veste faite sur mesure, que l’on porte par-dessus une chemise longue. Le doublet est souvent agrémenté de boutons et de broderie. Sa coupe et son col dépendent étroitement de la tendance à la mode.

Écharpe : Chaudes, très courantes et abordables, ces pièces vestimentaires protègent le visage, les oreilles et le nez par temps froid. Certains meurtriers se servent de ces foulards pour masquer leur visage.

Gants : Les gants et les mitaines sont faits de cuir, pour les plus riches, ou de toile de lin, pour les paysans. Portés pour des raisons pratiques chez les roturiers, les gants constituent des apparats élégants pour l’élite. Certains gants coûteux recouvrent tout le bras et peuvent être en moleskine, en velours ou en soie.

Gilet et veste : Un gilet est une chemise bouffante au col bas, lâche depuis les épaules et resserrée à la taille. La veste fait partie de cette catégorie, car son prix est le même et elle remplit la même fonction. Il s’agit en fait d’un manteau sans col, très apprécié de la classe ouvrière, qui ne peut s’offrir des vêtements plus luxueux.

Haillons : Ces guenilles offrent une protection minimale et se limitent souvent à une chemise déchirée et à quelques sous-vêtements. Cette tenue ne comprend pas de chaussures ou de bottes, ni le moindre couvre-chef. Seuls les mendiants portent des haillons. La qualité de fabrication reflète celle des vêtements de départ ou correspond à plusieurs guenilles,les unes sur les autres. Les haillons de qualité exceptionnelle peuvent ainsi inclure une serviette ou les vestiges en lambeaux d’un manteau, pour mieux résister au froid, tandis que des haillons de qualité médiocre, généralement gratuits, se limitent au strict minimum (un pagne crasseux et un drap maculé de sang).

Manteau : Qu’il soit léger ou lourd, le manteau reste une déclinaison pesante du doublet. Il présente de longues manches et est doublé pour lutter contre le froid. Des boutons ou des agrafes permettent de fermer le manteau par l’avant, pour garder le porteur au chaud par temps difficile. La plupart des manteaux sont en laine et en toile, mais les modèles les plus coûteux incluent parfois des pans de soie teinte en noir. Un manteau en cuir tanné et rigidifié constitue en fait une armure (veste de cuir).

Masque : Utilisés dans le cadre d’un crime ou d’un bal masqué, ces objets vont du simple accessoire dissimulant les yeux aux masques sophistiqués et exotiques des parties fines d’Altdorf. Ils sont généralement chers, encore plus quand ils sont garnis de véritable fourrure, de plumes, de soie ou autre matière coûteuse. Les bandits et les assassins s’en servent parfois pour cacher leur visage.

Mouchoir : Du bout de flanelle plein de morve des ouvriers les plus pauvres au mouchoir de soie des gens les plus raffinés, cet objet permet en société d’assurer discrètement certains gestes délicats et de se soustraire aux odeurs désagréables. Certains comportent des éléments de broderie, parfois avec le monogramme du propriétaire.

Pagne : Simple tissu de lin porté autour de la taille pour protéger les hanches.

Pardessus : Parfois en cuir, mais le plus souvent en laine, le lourd pardessus de l’Empire est un long manteau conçu pour protéger le porteur des vents hivernaux de la glaciale Norsca. La plupart ont le col haut et des boutons rutilants sur le devant. L’Empire et le Kislev ont depuis peu intégré le pardessus dans l’uniforme des officiers.

Robe : De la somptueuse houppelande bretonnienne (longue robe évasée depuis les épaules) à la cotte-hardie de l’ouest de l’Empire (serrée au niveau des hanches, tombante jusqu’au sol), les robes restent le vêtement de choix pour la plupart des femmes du Vieux Monde. L’encolure, la longueur et la couleur changent d’année en année, même si la plupart des gens du commun se contentent d’une tunique et d’une longue jupe, changeant rarement de style vestimentaire. Actuellement, ce sont les cols très échancrés qui font rage, révélant les prémices de la poitrine, bien que les robes restent par ailleurs suffisamment longues pour cacher les chevilles.

Sandales : En général, les gens portent plus souvent des sandales que des chaussures car elles sont à la fois meilleur marché et plus facilement ajustables. Dans cette catégorie,on compte également les souliers qui se limitent à un morceau de cuir lacé autour du pied. Les souliers sont plus adaptés aux climats froids, tandis que les sandales sont très pratiques en été et dans les régions méridionales du Vieux Monde.

Tablier : Le tablier est un habit simple qui protège les vêtements du porteur contre les taches. La plupart des cuisiniers des contrées du Vieux Monde savent combien un bon tablier est précieux, ce qui vaut également pour les bouchers et les chirurgiens. Les tabliers les plus efficaces sont confectionnés spécialement pour le métier concerné. Les forgerons et les alchimistes ont de bonnes chances de se servir de tabliers de qualité exceptionnelle ou bonne car ils sont en cuir.

Vêtements religieux : Cela comprend une grande variété de vêtements tirés de la garde-robe des prêtres des cultes du Vieux Monde. Qu’il s’agisse de la toilette des prêtres de Sigmar, des émissaires de Morr ou des champions d’Ulric, leur prix reste élevé. La plupart de ces tenues présentent les symboles et icônes majeurs du culte. Les toges de Sigmar arborent ainsi la comète à deux queues, tandis que celles d’Ulric présentent des peaux de loup.

LE PRIX DES VÊTEMENTS

À l’instar des armes, des armures et des armes à feu, l’équipement général existe sous divers niveaux de qualité de fabrication. Cependant, les conséquences de ces variations ne sont pas toujours évidentes de prime abord. Deux sacs à dos peuvent paraître identiques, alors que l’un d’eux est troué en son fond, ce qu’un réparateur aura rapidement rafistolé pour pouvoir le vendre à prix cassé. Au fil des aventures, il y a fort à parier que le sac à dos d’un aventurier sera souvent malmené. Les modèles meilleur marché ont peu de chances de tenir longtemps avant de lâcher.Ainsi, sur deux sacs à dos de qualités distinctes, le moins cher cédera au niveau d’une bretelle, ne sera pas en cuir ou imperméable, ou pire : il comportera des trous qui laisseront échapper de petits objets au moment le plus défavorable. À l’inverse, pour quelques pièces de plus,on peut s’offrir un objet de qualité exceptionnelle ou bonne,qui se montrera fiable pendant de nombreuses aventures.Les prix indiqués dans ce chapitre correspondent à des objets de qualité moyenne.

Excellente qualité : x10
Bonne qualité : x3
Mauvaise qualité : x½

Vêtement

Prix
Disponibilité

Bande d’étoffe

30s
Assez courant

Bottes basses

18 pa
Très courant

Bottes cloutées naines

30 co
Rare

Bottes d’équitation

3 co
Très courant

Bottes, cuissardes

8 co
Assez courant

Braies

15 pa
Très courant

Brayette

4 co
Courant

Calotte ou chapeau

10 pa
Très courant

Canon

6 co
Courant

Cape courte

5 pa
Courant

Cape longue

9 pa
Courant

Ceinture

3 pa
Très courant

Ceinturon

4 co
Très courant

Chapeau à bords larges

1 co
Très courant

Chaperon

5 pa
Courant

Chasuble

15 co
Assez courant

Chaussettes

26 pa
Courant

Chaussures

10 pa
Très courant

Chemise de nuit

2 co
Rare

Chemise, chemisier ou tunique

1 co
Très courant

Corset

3 co
Courant

Costume de scène

5 co+
Courant

Doublet

10 pa
Très courant

Écharpe

15 s
Très courant

Gants

3 co
Courant

Gilet/veste

10 pa
Très courant

Haillons

1 s
Banal

Kilt

12 pa
Courant

Manteau léger

3 co
Très courant

Manteau lourd

5 co
Très courant

Masque

10 pa
Courant

Mouchoir

6 s
Courant

Pagne

4 pa
Banal

Pardessus

10 co
Très courant

Pèlerine

5 co
Très courant

Robe

1 co
Très courant

Sandales

2 pa
Courant

Tablier

5 s
Très courant

Vêtements religieux

13 co
Assez courant