FLEUVES ET MESSAGERS IMPÉRIAUX [La Campagne Impériale p.25]
Les cours d'eau constituent, de loin, le moyen de communication le plus utilisé entre les centres de population. En certains endroits, les trajets ont été raccourcis par le creusement de canaux. Le canal de Weissbruck en est le premier exemple. Il a été construit par des engingneurs nains, il y a une cinquantaine d'années [vers 2460 donc]. Toutefois, la taille de l'Empire et la lenteur de la plupart des bateaux fluviaux créent des délais importants dans la délivrance des nouvelles et autres informations. En temps de guerre, cette lenteur peut s'avérer fatale. C'est pourquoi, en 2453, l'Empereur Wilhelm-le-Sage institua un corps de messagers impériaux. Quand le besoin s'en fait sentir, ces cavaliers peuvent chevaucher de n'importe quelle frontière jusqu'à la capitale sans pratiquement s'arrêter. Ils changent de chevaux dans les auberges-relais et, s'ils ne peuvent disposer de chevaux frais dans un relais, ils ont le pouvoir d'en réquisitionner un auprès de n'importe quel cocher ou voyageur qu'ils rencontrent.
LES COMMUNICATIONS MAGIQUES [La Campagne Impériale p.25]
Les temples de Véréna sont toujours en communication entre eux pour transmettre et recevoir des informations. Ils sont également en mesure de relayer des messages par des moyens magiques. Certains sorciers disposent de boules de cristal et d'autres moyens similaires. Toutefois, ces solutions en sont que rarement utilisées par les autorités impériales en raison de la grande méfiance qu'elles inspirent chez ceux qui n'en connaissent pas les secrets.
LES SÉMAPHORES [La Campagne Impériale p.25, image Mort sur le Reik p.33]
Les cavaliers solitaires peuvent voyager rapidement, mais ils
constituent une proie facile pour les brigands et les bandits de
grands chemins.
C'est pour cela que l'Empereur Karl Franz a récemment
décidé d'établir un réseau complexe de
machines à signaux. [En 2512 CI], elles sont en cours
d'installation le long de lignes qui rayonnent à partir de la
capitale. À terme, et c'est dans ce but que le système est
conçu, le réseau devrait pouvoir atteindre les
régions les plus reculées de l'Empire.
Fabriquées et servies par deux engingneurs nains au service
de l'Empereur, ces machines sont constituées d'une tour de
pierres, massive, et d'un pylône de bois. Au sommet du
pylône se dresse une petite cabane où sont
installés les servants et qui contient également le
mécanisme de mise en œuvre du sémaphore et un
télescope pour l'observation.
Le système du sémaphore lui-même est
basé sur deux grands "drapeaux" de bois actionnés par
un ensemble complexe de chaînes, de poulies et de galets. La
nuit, c'est un feu qui est allumé dans la tour et deux grands
volets métalliques peuvent obturer la lumière du phare
de façon à transmettre des signaux.
Les
sémaphores sont insallés juste assez loin les uns des autres pour qu'il
soit toujours possible à un observateur muni d'un télescope de lire les
signaux des tours les plus proches de la sienne.
On pourrait voir les Sémaphores des Tourments comme
un perfectionnement de certaines lignes de sémaphores en lien avec les
travaux du Bastion Doré de Baltazar Gelt entre 2520 et 2524 CI. |
Comme la localisation de Harstadt est inconnue et que les collines Hurlantes sont quand même très éloignées d’Aldorf, on pourrait dire que ce bâtiment se trouve sur la route de Middenheim (peut-être à proximité de Delberz). |
Lors de son apparition avec La Campagne Impériale, en 2512, la seule ligne de sémaphore s'étend entre Altdorf et Nuln (les sémaphores sont représentés par un triangle dans un cercle en rouge). A cette époque, la ligne, bien qu'opérationnelle, est encore en construction. Mort sur le Reik offre la description d'un site de construction (la deuxième tour sémaphore en partant d'Altdorf, à 25 km du Château Gardereik), avec à sa tête Aynjulls Isembart, maître-artisan nain, et douze engingneurs nains. Vous avez ci-dessus l'image de la tour en construction et, ci-dessous, le schéma d'une tour (cliquez pour agrandir). ![]() Malheureusement, vu le schéma, le dessinateur
s'est planté : cette tour ne peut émettre que
dans un sens et ses bras ne sont pas vraiment adaptés
à la communication rapide (on n'imagine pas de
nombreuses combinaisons différentiables à
environ 40 km de distance). ![]() ![]() Le télégraphe de Chappe pouvait en produire
196, mais son répertoire de symboles n'en comptait
que 92. Une partie étant réservée aux
signaux réglementaires (indiquant la priorité
du message, la disponibilité de la tour,
d'éventuels problèmes techniques et ainsi de
suite), et le reste (les symboles identiques aux 92
premiers, mais avec le régulateur en position
oblique) n'est pas utilisé afin de ne pas confondre
avec les étapes intermédiaires d'un changement
de position. Ainsi, chaque position correspondait à
un nombre entre 1 et 92. Il y a un passage du roman Shadowbreed qui mentionne une ligne de sémaphores entre Altdorf et Middenheim (l'histoire se passe en 2501 d'après la chronologie des livres Boxtree, ce qui coinciderait bien puisque cette même chronologie met l'élection de Karl-Franz en 2491, mais LCI dit qu'elle a lieu en 2502. La chronologie des romans est un peu bancal, mais bref). En tout cas, on peut déduire des travaux de modéliste de Steve Cusmikey dans les WDF121-122-123 qu'on a une ligne opérationnelle autour de Middenheim en 2522 CI. Par contre, à l'exception des deux premiers, les signaux proposés ne sont pas très fonctionnels... Le symbole de la guilde dédiée est plus intéressant. ![]() Durant la guerre civile de L'Empire en Flammes, en 2514 CI, le système de sémaphore est rompu, à l'exception de la ligne entre Altdorf et Grünburg. Les autres tours restent abandonnées pendant la durée des hostilités. De même, aux alentours de 2522, il y a une ligne le long du Stir (Nagash, livre 1 p.54) que le vampire Mannfred von Carstein fait détruire. |