SOURCES : La Bretonnie
Géographie
La Bretonnie s'étend des côtes de la Mer
Médiane au nord jusqu'aux montagnes Irranas au sud; et des
côtes du Grand Océan Occidental à l'ouest
jusqu'aux Montagnes Grises à l'est. Les collines douces et les
vallées tranquilles de la Bretonnie produisent des
récoltes abondantes et des vins excellents pendant que ses
forêts l'approvisionnent en bois de construction et lui
fournissent de bons terrains de chasse.
Dans le sud du pays se trouve la Forêt de Loren qui abrite
la principale colonie des Elfes Sylvains (Athel-Loren –
voir Colonie semi-humaines dans le Vieux Monde). Toutefois,
cette présence est controversée parmi les Bretonniens
et, depuis que les rois et reines Elfes découragent les
visiteurs, ce site est généralement évité
par les voyageurs prudents.
Le Fleuve Brienne
Long de 1.000 kilomètres environ, il prend sa source dans les torrents rapides de La Voûte. De là il coule directement vers l'ouest à travers les régions sauvages de la Forêt de Loren, le plus grand domaine des Elfes Sylvains. Le fleuve prend des proportions considérables à l'intérieur de la forêt où il est alimenté par de nombreux affluents, sources forestières et rivières venant des montagnes Irranas, au sud. Au moment où il atteint la cité de Quenelles (voir ci-dessous) il mesure près de 100 mètres de large. Les ponts, dans cette cité, sont constitués par des arches supportées par des piliers qui plongent dans son lit. Quenelles se situe à 1.250 km de la mer mais reste accessible aux bateaux de mer. Toutefois, en amont de Quenelles, le fleuve est plus étroit et le transport fluvial est assuré, normalement, par des barges plates. A partir de là et jusqu'à la mer, la Brienne est grossie par de nombreux affluents à tel point que lorsqu'elle se jette dans la mer, elle est large de plusieurs centaines de mètres. La cité de Brionne se trouve sur sa rive nord alors que le sud, marécageux, est inhabité.
Le Fleuve Grismarie
Il mesure environ 1.000 km et tire ses eaux du versant ouest des
Montagnes Grises. A sa source, il coule à travers
l'extrémité nord de la forêt Loren et beaucoup de
Bretonniens le considèrent comme étrangement
enchanté. Son cours l'amène directement à
travers un grand bassin en direction de la brèche de Guisoreux
où il est rejoint par la rivière Ois et continue vers
l'ouest et la mer. En amont de l'Ois, la Grimarie est navigable pour
les grandes péniches jusqu'à Parravon mais les bateaux
de mer sont limités à la partie située plus en
aval et aux affluents de l'Ois, plus larges et plus profonds. On peut
traverser le fleuve par bac à Moussillon mais le seul point de
tout son cours est à Parravon, à l'est de la
cité.
Le Fleuve Morceaux
Il prend sa source dans les hauts plateaux de la Bretonnie
centrale et suit un tracé méandreux entre les collines
calcaires pour se jeter, finalement, dans l'Océan Occidental.
Le vin de la vallée de Morceaux est considéré
comme le meilleur de Bretonnie (sinon du monde entier). En
été, les collines de la région se couvrent de
vignes dont le produit, après traitement par les vignerons
locaux, est transporté en aval, à destination des
marchands. Le fleuve Morceaux n'est navigable, pour les bateaux de
mer, que jusqu'à Bordeleaux, à quelques 40 km de
l'embouchure du fleuve, après quoi un système
d'écluse permet la navigation de péniches et de petits
bateaux. Quoi qu'il ne s'agisse que d'un petit fleuve en comparaison
du Reik, ou même de la Brienne, le fleuve Morceaux n'en est pas
moins un important cours d'eau.
La Rivière Ois
Elle coule par la brèche de Guisoreux depuis des sources
situées dans les Montagnes Grises et dans les Pâles Sœurs.
En aval des ponts de Guisoreux, le fleuve est accessible aux bateaux
de mer grâce à sa profondeur toute spéciale et
à son débit lent et ceci, malgré une faible
largeur.
Le Fleuve Sannez
Il coule vers le nord à partir des Pâles Sœurs,
grossi par des cours d'eau, eux-mêmes alimentés par les
sources de la région. Les célèbres sources
chaudes et les eaux minérales, qui font la réputation
de Couronne, se joignent au Sannez et grossissent
considérablement sa taille dès la sortie de la ville.
C'est, sans nul doute, une sensible contribution à la
remarquable fertilité de la vallée. A partir de
Couronne et jusqu'à la mer, le Sannez est pleinement
accessible aux bateaux de mer, même lorsqu'un grand arc de
cercle le fait obliquer vers le sud, puis vers l'ouest où il
se jette finalement dans la Mer Médiane. De plus, les collines
douces qui le bordent fournissent d'importantes cargaisons de vin.
Sur la côte, le fleuve traverse le gigantesque port de
l'Anguille dont le phare de 500 m de haut est
célèbre.
Les Pâles Soeurs
Elles forment une extension septentrionale des Montagnes Grises
dont elles sont séparées par la brèche de
Guisoreux, le confluent de toutes les voies commerciales entre
l'Empire à l'est et la Bretonnie et les Royaumes Estaliens
à l'ouest et au sud. Les Montagnes sont principalement
dénudées, habitées seulement par des brigands et
quelques gobelins. Certains pics rappellent, dit-on, la silhouette de
vieilles femmes courbées que les neiges éternelles
semblent couvrir d'un châle blanc; de là leur nom.
Politique
Les officiels élus des Cités de Bretonnie sont,
théoriquement responsables de leurs actes devant un gouverneur
royal, choisi par le Roi, au sein de l'Aristocratie. Cette position
s'accompagne de prestige social, mais peu de gouverneurs assument
vraiment leurs devoirs. Le Roi (Charles de la Tête d'Or
IIIème du nom) est le moins compatissant d'une élite
indifférente. Il vit dans un grand palais, à Oisillon –
à 150 km au nord ouest de Guisoreux – entouré de
ses favorites, de flagorneurs et d'une cohorte de serviteurs. On ne
s'étonnera pas que les peuples pauvres et maltraités
des villes de Bretonnie aient une réputation de fauteurs de
trouble, d'ambitieux agitateurs politiques et de filous.
La Population
Il est possible que l'attitude désinvolte de l'Élite
Bretonienne, face aux terreurs qui les entourent, puisse s'expliquer
par le calme et la prospérité relative de son pays.
Mais il est plus probable qu'il faille y voir un signe du chaos qui a
d'ores et déjà déformé les
tréfonds de l'âme des Bretonniens. La classe dirigeante
de ce pays est pétrie de corruption, volontairement aveugle
à la pourriture qui l'environne et sordidement
décadente. Les dandies peinturlurés étalent leur
préciosité dans les rues boueuses et crottées
des villes. Pendant ce temps, les dames, comme des poupées
précieuses, s'installent dans des carrosses rutilants,
croulant sous les rangées de perles et les bijoux et cachant
leurs atroces traces de maladies et autres hideuses
défigurations, sous les fards et les poudres. Les stigmates du
Chaos sont moins apparents en Bretonnie surtout parce que les
habitants ne veulent pas les voir, refusant d'en accepter les
horribles implications et cachant leur terreur derrière
l'extravagance et le mauvais goût ostensiblement
arborés.
Langage
Le dialecte Bretonnien montre beaucoup de similitudes avec celui
du sud-ouest d'Albion, toutefois, les Bretonniens sont notoirement
incapables de prononcer le « th » qui se
transforme, dans leurs bouches, en un son proche du
« z ». Le « h » initial est
invariablement muet alors que le « r » est
toujours roulé au fond de la gorge.
Cités
La Bretonnie accueille un certain nombre de cités
importantes. Ce sont : l'Anguille, avec son célèbre
phare; le centre vinicole de Bordeleaux; Brionne – la
cité des voleurs; Couronne – la cité d'eaux; le
« melting pot » bouillonnant de Guisoreux;
Moussillon – la cité des Damnés; Parravon –
la mystérieuse, où l'oppression des pauvres, par
l'aristocratie, est infâme, même selon les
critères Bretonniens.
Par un grand contraste avec la campagne, les villes sont
très mal administrées. Les impôts
prélevés pour leur entretien sont fréquemment
détournés par des Officiels corrompus, ou
dépensés à des frivolités. Des quartiers
entiers sont laissés à l'état de ruines. Des
déchets fétides, des corps pourrissant bloquent des
rues étroites pendant que des égouts
négligés débordent, déversant leur
immonde contenu sur des pavés déjà
traîtres. Indifférents à cette misère, les
riches, les puissants et les Aristocrates donnent de merveilleuses
soirées, pratiquent toutes sortes d'extravagances sociales,
s'habillent des tissus les plus coûteux, se régalent des
vins les plus chers du Vieux Monde et échangent des
plaisanteries creuses pendant qu'autour d'eux, tout sombre dans la
pourriture.
L'Anguille
Largement connue pour son grand phare, l'Anguille est une ancienne
forteresse de taille considérable et sans rival en ce qui
concerne la hauteur. On dit qu'elle aurait été
bâtie par les Elfes, bien avant leur guerre contre les nains et
qu'elle serait restée intacte pendant des millénaires
grâce à la solidité de la construction et
à des sorts puissants. La tour du phare est, sans conteste, la
plus haute construction du Vieux Monde. Elle se dresse à 500
mètres de haut et affecte la forme d'un octogone effilé
de 150 m à la base, se terminant par une plate-forme de 50 m
au sommet. Toute la construction est faite d'une étrange
pierre noire et elle est creusée de tunnels et de salles. Elle
est utilisée comme centre administratif de la cité
ainsi que comme palais du Gouverneur. Elle abrite aussi le
casernement des soldats de la cité. Au sommet, la plate-forme
accueille un feu, entretenu en permanence à 25 m au dessus du
sommet de la tour. On peut le voir, au dessus de la Mer
Médiane, depuis Albion. On soupçonne qu'il devait
servir de phare aux Elfes lorsqu'ils naviguaient vers l'est sur le
grand Océan Occidental qui semblait s'étendre sans
fin.
Le reste de la cité se resserre à l'abri de murs
solides. Le Sannez divise la cité. Les berges du fleuve sont
occupées par des quais solides pour les grands bateaux en
route pour Couronne. L'Anguille, port de commerce important, est tout
de même éclipsé par Marienburg dont la position
sur le Reik ouvre l'accès vers le cœur du Vieux Monde.
Comme toutes les cités Bretonniennes, l'Anguille est
chichement entretenue et la vie, pour la majorité des
habitants, est dure et sordide. Toutefois, le travail est facile
à trouver : les quais abritent des douzaines d'auberges
où les capitaines de navires viennent enrôler des hommes
d'équipages solides, ou engager les services de
combattants.
Bordeleaux
Le commerce est l'activité vitale de la cité et il
est presque entièrement basé sur les vins de la
vallée de Morceaux. Les bons vins sont acheté&s et
vendus, la piquette est achetée et bue (principalement par les
marins locaux). Même les plus pauvres peuvent accéder
aux stocks généreux de ce vins rouge à bon
marché. C'est ainsi que l'expression « l'homme sobre
de Bordeleaux » est passée dans le langage
folklorique pour désigner un être aussi incroyable
qu'impossible.
La cité est dominée par les grandes maisons des
marchands rivaux. Chacun tentant de faire mieux que son concurrent,
tous tentent de bâtir les maisons les plus hautes possibles,
comme de grands monuments à la gloire de leur réussite
financière. Les plus grands sont presque des palais. De toutes
les constructions de la cité, les deux plus grandes sont le
palais du gouverneur, sur la colline de la tour et la forteresse de
Bordeleaux, sur la colline des exécutions, chacune
étant entourée d'immeubles plus petits, tentant de
copier leur grandeur. Entre les deux collines, le pont de Bordeleaux
déploie ses arches au dessus du fleuve Morceaux et marque le
point limite d'accès des bateaux de mer.
La rive sud, près du pont est principalement une zone de
docks. C'est là que les bateaux chargent et déchargent
leurs cargaisons et aussi que se tiennent nombre de ventes
impromptues pendant que tout autour, un grand nombre de tavernes et
d'auberges côtoient des lieux de débauche et autres
sources d'attraction. Parmi les parures des marchands riches, la
majesté des aristocrates et les extravagances des dandies, il
ne reste que peu de place pour les pauvres qui forment pourtant la
grande majorité de la population. Leurs taudis s'amassent dans
les faubourgs au delà des deux collines, soigneusement hors de
vue de la haute-ville. Les deux collines jumelles fournissent des
sortes de drain et d'égout naturel si bien que la zone
commerciale est relativement propre mais toutes les émanations
qui ne se déversent pas dans le fleuve finissent par
s'écouler dans le bidon-ville des pauvres où la maladie
est virulente et où l'air souillé s'accroche aux
immeubles pourrissants. Là, les hommes sont soumis à
des privations qui atteignent le pire. Des enfants sont
achetés et vendus sans que quiconque s'en inquiète, le
meurtre est rarement remarqué et le plus fort tyrannise le
plus faible dans ce royaume de la misère.
Brionne
On l'appelle parfois la cité des Voleurs; c'est dire le
laxisme de ses lois. On estime que plus de la moitié de ses
onze mille habitants gagne sa vie directement par le crime et le
reste en survit d'une quelconque manière. Même le
Gouverneur et la milice locale sont ouvertement impliqués. La
cité s'étend sur la rive nord de la Brienne, ses quais
offrent un refuge – sans question – à tout
vaisseau, quelque soit son activité. Pirates et trafiquants
considèrent Brionne comme un endroit sûr, où ils
peuvent compter sur la tranquillité tant qu'ils n'entrent pas
en conflit avec les hommes du Gouverneur. Le Gouverneur qui,
lui-même, s'enrichit en armant sa propre flotte de trafiquants
et en imposant des taxes aux bateaux qui utilisent les quais et les
entrepôts. En échange de leur contribution à la
santé des coffres de la cité, les contribuables sont
laissés libres de faire leurs affaires et c'est ainsi que les
entrepôts des quais regorgent de divers butins obtenus de
toutes les matières concevables.
Couronne
C'est une grande ville thermale et une grande place de
marché pour tous les produits agricoles de la vallée
fertile du Sannez. C'est aussi une puissante forteresse. Là,
les céréales, le vin et la viande des régions
avoisinantes sont négociées pour de la soie luxueuse et
des épices importées de Magritta, en Estalie. Mais
Couronne est encore plus célèbre pour les nombreuses
sources et établissements thermaux dont on dit que les eaux
vaporeuses ont des propriétés magiques. C'est sur l'une
de ces sources qu'est bâti le grand temple de Shallyah, la
déesse des Soins. Sans cesse, des pèlerins y viennent
qui en clopinant, qui en rampant, ou s'y font transporter depuis
toutes les régions du Vieux Monde. Couronne se situe sur les
pentes douces des collines de la rive et du fleuve. La rive ouest
abrite une zone de taudis insalubres, de zones dockaires,
d'innombrables refuges pour des pauvres ou des hors-la-loi. La Garde
de la cité refuse de s'aventurer dans cette zone
(baptisé « la fosse »); elle se trouve
ainsi livrée aux criminels et aux déchus de la
société Bretonnienne.
En vertu de la présence de ces « saunas
naturels », la cité intramuros est remarquablement
propre, pour une agglomération de Bretonnie. La plupart des
grandes maisons ont leur propre source d'eau chaude, dans les
fondations, ainsi que l'alimentation en eau. Ce flot constant
disperse l'air vicié et les effluves malsaines qui sont
généralement associées aux villes Bretonniennes.
Des conduits souterrains amènent l'eau des sources dans le
fleuve et cet apport constant de chaleur élève la
température du Sannez à tel point que de la vapeur s'en
dégage à certains endroits et que le port n'est jamais
pris par les glaces même au plus fort de l'hiver.
Guisoreux
C'est la plus grande des cités Bretonniennes, avec une
population qui atteint les 18.000 âmes. La grande
majorité de cette population est pauvre, infirme, malade et
politiquement instable. En fait, les « Gangs
Guisoriens » sont des entités
particulièrement craintes qui, fréquemment, descendent
dans la rue pour se livrer à des orgies de vol et de violence.
Stratégiquement, Guisoreux est une cité
particulièrement importante; au confluent du fleuve et de la
rivière Ois, elle contrôle les 150 km de la
brèche qui séparent les Pâles Sœurs des
Montagnes Grises. C'est de là que Gilles le Breton entama sa
campagne de conquête des régions avoisinantes; celle qui
devait mener à la formation de la Bretonnie. Une gigantesque
statue de ce puissant guerrier domine la place centrale du
marché.
Désormais, en dépit de son histoire illustre et de
la place toute spéciale qu'elle s'est attribuée dans
les annales de la Bretonnie, la cité de Guisoreux est
entachée d'une misère et d'une décadence plus
manifeste ici que dans toutes les autres cités de Bretonnie
qui n'en sont pourtant pas exemptes. Les agitateurs et les voleurs
sont les moins dangereuses des créatures qui hantent les
centaines de kilomètres de tunnels désaffectés
et d'égouts des souterrains de la cité. Là ce
sont les ténèbres de passages effondrés et
oubliés qui cachent les agissement des adeptes du Chaos.
Généralement, ce sont des aristocrates en quête
de nouveaux frissons, qui se sont laissés corrompre au cours
de leurs perpétuelles recherches de nouvelles
expériences de puissance et d'exotisme. Ils sont nombreux,
parmi les nantis, ceux dont le goût pour le bizarre
s'étend jusqu'à la vénération des Dieux
des Ténèbres et qui ont trouvés, dans les
souterrains de Guisoreux, l'abri et la discrétion dont ils
avaient besoin. Le labyrinthe de passages constitue également
une demeure pour de nombreuses créatures obscures et nuisibles
qui cherchent le refuge de la noirceur, vivant des ordures de la
cité du dehors, ou sortant furtivement à la nuit
tombée pour s'assouvir aux dépens des faibles et des
désespérés. Quoique la vénération
des Dieux du Chaos ne soit pas ouvertement admise, dans cette
abîme de décadence, l'opposition n'en est pas moins
molle.
Moussillon
La cité de Moussillon a une exécrable
réputation, certains la nomment « la Cité des
Damnés » et, pour ceux qui habitent à
l'intérieur de ces murs effondrés, ce surnom est
très judicieux. Cette cité qui, autrefois, se
développait et prospérait a, depuis, subi les ravages
de la nature. De la nature ou de ces puissances hors-nature qui se
manifestent par la pourriture et la pestilence. A l'origine,
Moussillon n'était pas différentes des autres
cités de Bretonnie. Mais, il y a une cinquantaine
d'années, une série de tremblements de terre
réduisit même les plus riches maisons en un amas de
ruines effondrées. Plus tard on découvrit que toute la
région était en train de s'enliser et maintenant des
relents de désespoir planent sur la ville. Un nuage de
pestilence qui fait de cette cité l'une des plus malsaines du
monde.
Cette « aura de malédiction » est si
pénétrante que même les atours des seigneurs et
des dames sont en lambeaux, dégradés,
irréparables. Désormais, ceux qui habitent là
sont indifférents au sort de la cité; ils sont
habitués à sa misère et ils l'admettent. Ils
errent dans les marécages, qui furent autrefois des rues,
comme des zombies, l'âme aussi perdue que le regard. Au
marché, ils discutent des prix de fruits pourris. Sur les
quais, ils saluent des bateaux dont les équipages
écarquillent les yeux avec horreur en découvrant la
corruption qui envahit la cité. Peu de gens traversent
volontairement la cité et ceux qui y sont forcés
s'empressent de la quitter dès que possible. Ici, situation
unique dans le Vieux Monde, les plus maléfiques des mutations
du Chaos s'exposent ouvertement dans les rues. Des chants inhumains,
à la gloire du Chaos, s'élèvent tranquillement
dans l'air puant.
Parravon
Parravon se situe sur la rive nord de la Grismarie
supérieure adossée aux contreforts
d'élévations de terrains calcaires. Les maisons
s'alignent au fond de la vallée sur quelques 6 km sans que
jamais l'agglomération ne dépasse la largeur de 3 ou 4
rues. Beaucoup de ces maisons sont taillées dans la falaise ou
ont leurs caves creusées à même la roche tendre.
Des centaines d'oiseaux font leurs nids dans les falaises et ils
viennent ponctuer de blancs les toits de tuiles rouges de cette
pittoresque cité. A cet endroit, le fleuve est étroit
et la limite extrême de navigabilité pour les grands
bateaux est située à l'extrémité nord de
la ville, là où des entrepôts sont taillés
à même la roche. Les citoyens de Parravon aiment
à se considérer comme de simples campagnards et ils
prospèrent assez bien, se développant à partir
de récoltes abondantes de fruits et de grains dans la campagne
avoisinante.
C'est à Parravon que, isolé des grandes cités
du nord, les dames et les Seigneurs de la cité assouvissent
leur caprice pour le jardinage et les plaisirs, à la recherche
d'une nature superficiellement saine, à des lieux des sommets
de la décadence que l'on pratique à Guisoreux ou
à Couronne. Mais, même dans ce fruit, le ver du Chaos
est à l'œuvre car, quand le soleil se couche, la
cité change de physionomie. La nuit venue, les citoyens se
barricadent à l'intérieur de leurs maisons, sourds
à tout appel à leur hospitalité. Car Parravon
est affligé d'un mal mystérieux, harcelé par les
cavalcades de quelques bêtes ou démons qui hantent ses
nuits, pénétrant dans les maisons et emmenant avec eux
des familles entières. Seuls les aristocrates semblent
épargnés par ce fléaux et certains Parravonais
ne manquent pas de les blâmer de tous ces problèmes.
D'autres maudissent les sorciers de la cité pour leurs
interventions, on parle à voix basse de sorcières ou de
ceux-qui-changent-de-formes. Mais, jusqu'à présent,
rien n'a pu être prouvé et les seigneurs s'assurent que
les rues sont régulièrement surveillées, que les
gardes surveillent la cité et que les citoyens qui profitent
de la situation reçoivent leur juste récompense.
Quenelles
Quenelles se situe à 80 km de la forêt de Loren, sur
les rives de la Brienne. Les bateaux de mer peuvent accéder
à la ville mais, au delà, seules les plus petites
embarcations et les péniches à fond plat peuvent
naviguer sur le fleuve étroit et peu profond. Quenelles est
une cité sombre, sordide, où les maisons se serrent les
unes contre les autres et où les rues négligées
sont utilisées comme décharges d'ordures et de
corruptions de toutes sortes. Autrefois, la ville était ceinte
de murs mais des générations de négligence et
d'expansion désordonnée les ont laissés
s'effondrer parfois en écrasant du même coup quelques
maisons adjacentes. Des constructions ultérieures ont
étendu la ville hors de l'enceinte primitive créant un
certain nombre de bidonvilles à peu près aussi sordides
que les taudis de la ville originelle.
L'aristocratie de Quenelles vit dans de grands manoirs dont les
hautes tours, parfois brisées, surplombent la cité
depuis les collines au nord. Ils sont aussi complaisants et
décadents que n'importe quel aristocrate de Bretonnie mais
leur réputation de cruauté est très bien
établie, même dans des régions où ce
comportement est courant. Malheureusement pour la population, le
gouverneur et la milice sont les pires de tous. La criminalité
est, bien entendu, très forte au sein de la population
oppressée pour qui la nourriture est rare et la monnaie
quasiment inconnue. Les châtiments sont sévère
pour ceux qui se font prendre, plus spécialement si
l'infraction tend à léser la classe supérieure.
Il n'est pas rare que des mutilations et des tortures viennent
châtier des crimes mineurs. On rencontre souvent, dans les
rues, des gens défigurés ou marqués aux fers
rouges. Ce sadisme inhérent des habitants de la cité
dénonce une corruption interne des plus hideuses, qui,
elle-même, constitue une preuve de la présence
dévorante du Chaos dont le mal est en train d'imprégner
toute la société Bretonnienne.
[V3]
La Bretonnie fut fondée il y a plus de 1500 ans, quand
Gilles le Breton commença une série de conquêtes
dynastiques qui conduisirent à l'unification des nombreux
petits états féodaux de l'ouest des Montagnes Grises et
nord de la rivière Brienne. A cette époque, la
Bretonnie était insignifiante comparée à
l'Empire. Cependant, les Rois Bretonniens devinrent rapidement d'une
puissance comparable à l'Empereur, et ses cités
devinrent un modèle de modernité et
d'élégance.
Depuis l'ascension du grand père du Roi actuel, Charles I
(ou Charles l'Enorme), le royaume Bretonnien a
considérablement dégénéré. Les
autrefois fières cités et ports prospères
tombèrent en ruines, une apathie nationale s'installa,
conduisant à une corruption et décadence
omniprésente. L'aristocratie ne cherche que son propre plaisir
tandis que les masses en colère meurent de faim dans la
misère la plus noire du Vieux Monde.
Le Roi actuel, Charles III (Charles de la Tête d'Or) est le
moins compatissant de tous. Son grand palais d'Oisillon est un
monument scintillant de décadence, où des nobles
emperruqués paradent et bavardent, où les banquets et
les fêtes durent toute la nuit et où le Roi
n'écoute qu'un conseil de sycophants et de favorites. Les
aristocrates et le Roi semblent aveugles à l'état de
leur royaume, alors que les quelques nobles qui s'en
préoccupent ne s'occupent que de la défense de leur
propre territoire, fuyant la folie qui s'est emparée de la
cour.
[Warhammer Armies]
Dans tout le Vieux Monde, les Chevaliers considèrent la
Bretonnie comme un modèle de chevalerie et de vertus
chevalières. Il est universellement accepté que les
Chevaliers de Bretonnie représentent le pinacle des
idéaux guerriers. A la guerre contre d'autres Occidentaux, le
Chevalier Bretonnien est magnanime aux prisonniers nobles, courtois
envers les vaincus et généreux dans sa victoire. La
guerre donne au Chevalier Bretonnien une chance de montrer son
courage, de gagner de l'honneur et d'avancer les idéaux de la
Chevalerie par sa bravoure personnelle. Bien que ces valeurs soient
recommandables, cette attitude idyllique envers la guerre n'est pas
toujours en faveur des Bretonniens. Enthousiastes à
l'idée d'affronter les autres nobles, ils ignorent souvent
toute autre considération. L'infanterie, alliée ou
ennemie, est méprisée. La majorité du travail
est laissé aux pauvres paysans embrigadés. Ce fait
n'est pas souvent mentionné dans les poèmes
épiques et les chansons composées pour
commémorer les actions de la noblesse.
Les armées Bretonniennes montrent un grand contraste entre
la noblesse, richement équipée avec toute la pompe de
chevalerie, et les paysans (Rascals) dans leurs uniformes de toile
avec des armes improvisées. Les milices des diverses
cités (Villains) portent des tuniques, souvent avec les armes
héraldiques de leur cité.
Les étendards sont souvent ornés et romantiques.
Parmi la noblesse égocentrique, la mode change en permanence.
Peu d'entre eux seraient assez rustres pour aller à la
bataille avec une bannière démodée :
« Oh mais Pierre, n'as-tu donc point réalisé
que les griffons furent la mode de l'année
dernière! ».
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Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 31
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde
Cheval Carapaçonné : 8
Boucliers : 2
Un Instrument Magique : 25
Les plus nobles des Chevaliers Bretonniens – les amis
personnels et alliés du Roi.
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Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 29
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde
Options
Toute unité peut avoir :
Cheval Carapaçonné : 8
Boucliers : 2
Un Étendard Magique : 100
Un Instrument Magique : 25
Un ordre de Chevaliers Bretonniens dont les bannières sacrées portent l'emblème de « Notre Dame de Bataille » (appelée affectueusement dans l'ordre « La Femme Fatale »).
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Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 27
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde
Options
Toute unité peut avoir :
Cheval Carapaçonné : 8
Boucliers : 2
De jeunes Chevaliers, cherchant à se faire une réputation sur les champs de la gloire.
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Figurines par unité : 5-30
Points par figurine : 25
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde
Options
Toute unité peut avoir :
Cheval Carapaçonné : 8
Boucliers : 2
La noblesse d'épée – les Chevaliers guerriers des provinces rurales.
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* comprend le mouvement du cheval
Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 16
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Légère
Options
Toute unité peut avoir :
Boucliers : 2
Arbalètes : 25
Ce sont les gardes montés et l'entourage des Chevaliers. Ils forment leurs propres unités, leurs maîtres ne leur permettant pas de rejoindre les rangs de la noblesse.
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Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 9
Armes : Hallebarde & Arme à une main
Armure : Armure Légère
Options
Toute unité peut avoir :
Boucliers : 1
Ces troupes sont déployées et équipées par les villes Bretonniennes pour la défense du royaume.
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Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 5
Armes : Arme à une main
Armure : Aucune
Options
Toute unité peut avoir :
Boucliers : 1
Hallebardes : 2
Armes à Deux Mains : 2
Lance : 1
L'entourage personnel des chevaliers formé d'humbles servants comme geôliers, laquais et servants.
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Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 10
Armes : Arbalète & Arme à une main
Armure : Armure Légère
Options
Toute unité peut avoir :
Boucliers : 1
Les arblastier viennent à la fois des contingents volontaires des villes Bretonniennes et de l'entourage personnel de divers chevaliers.
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Figurines par unité : 10-30
Points par figurine : 4
Armes : Arc & Arme à une main
Armure : Aucune
Options
Toute unité peut avoir :
Boucliers : ½
Les paysans avec la présence d'esprit d'amener leurs arcs sont rassemblés en unités de Vauriens.
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Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 7
Armes : Arme à une main
Armure : Armure Légère
Options
Toute unité peut avoir :
Boucliers : 1
Arquebuse : 3
Arbalète : 3
Hallebardes : 2
Armes à Deux Mains : 2
Lance : 1
Les Brigands sont des criminels qui rejoignent les armées Bretonniennes en temps de guerre, retournant généralement au crime dès que leurs unités sont dissoutes.
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Figurines par unité : 20-60
Points par figurine : 4
Armes : Arme à une main
Armure : Aucune
Options
Toute unité peut avoir :
Boucliers : ½
Lance : ½
Quand les armées Bretonniennes vont à la guerre, elles sont soutenus par des paysans, de la vermine de la pire espèce, poussés à la bataille pour remplir leurs obligations féodales.
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Figurines par unité : 1
Points par figurine : 66
Armes : Arme à une main
Armure : Armure Lourde
Options
Tout Autel peut avoir :
Jusqu'à 3 gardes de
plus : 8
Un wagon à 2 chevaux
comme transport : 28
Un étendard magique :
50
Les Gardes de l'Autel
peuvent avoir :
Hallebardes : 2
Boucliers : 1
Les Bretonniens sont pieux. Les armées amènent souvent les os d'individus révérés dans des cercueils pour former un autel de guerre spécial. Ils sont amenés à la bataille, afin que les troupes puissent le voir et être inspirées par les grands saints et héros du passé.
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Figurines par unité : 1-4 Canons
Points par figurine : 60 (dont équipage)
Armes : Arme à une main
Armure : Aucune
L'artillerie Bretonnienne est maintenue et utilisée par un corps des serviteurs du Roi appelé l'Ordonnance.
Bagage
Les
nobles Bretonniens ont tendance à amener avec eux leur
entourage de serviteurs et assez de bagages pour leur permettre de
vivre de la manière dont ils ont l'habitude.
Inévitablement, ce magnifique cortège attire de
vulgaires paysans, vagabonds et autres bons-à-rien,
espérant piller les champs
de gloire.
Alliés
La
Grande Armée de Bretonnie peut aussi inviter des forces
alliées à venir au Tournoi
(comme le Roi aime appeler les batailles). L'idée est qu'ils
doivent regarder, admirer et applaudir la noblesse Bretonnienne
jouant Le jeu de
bataille. Cependant,
ils peuvent participer s'ils le veulent, pour peu qu'ils ne volent
pas trop de l'honneur.
[Les Bretonniens peuvent s'allier aux Halfelings, Occidentaux et
Elfes des Bois]
Mercenaires
Les
Bretonniens sont prêts à payer des sommes extravagantes
pour des mercenaires particulièrement durs et féroces
pour compenser leurs pauvres Rascals.
[Les Bretonniens peuvent engager des Nains, Ogres, Demi-Orques,
Norses et Occidentaux]
[Contingents Alliés]
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Figurines par unité : 5-30
Points par figurine : 25
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde
Options
Toute unité peut avoir :
Leader Champion : 91
Cheval Carapaçonné : 8
Boucliers : 2
Une unité peut avoir :
Etendard Magique : 50
Instrument Magique : 25
Ce sont soit des chevaliers Bretonniens envoyé par le Roi pour aider les alliés de la Bretonnie, ou des bandes de chevaliers dans une quête cherchant l'honneur, la gloire et une réputation en combattant pour de nobles causes dans des contrées étrangères.
[Contingents
Mercenaires]
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Options
Toute unité peut avoir :
Champion : 32
Boucliers : 1
Arquebuse : 3
Arbalète : 3
Hallebardes : 2
Armes à Deux Mains : 2
Lance
: 1
De
nombreux criminels et paysans privés de leurs biens rejoignent
les armées Bretonniennes, et veulent servir de mercenaires
à l'étranger si jamais la paix arrive chez eux.
Les cinq niveaux des héros Bretonniens sont Baron, Marquis, Vicomte, Comte et Duc. Les cinq niveaux de sorciers Bretonniens sont Amorcier, Charmier, Enchantier, Grand Sorcier et Maître Mystérieux. |