SOURCES : La Bretonnie


[WJRF]
La Bretonnie est un vaste pays sur lequel la marque du Chaos est moins apparente que (par exemple) dans les forêts de l'Empire. La fondation du pays remonte à 1500 ans, lorsque Gilles le Breton, à la tête d'une armée recrutée dans la ville bouillonnante de Guisoreux, entreprit une campagne de conquête. Elle devait durer 70 ans et c'est son petit fils, Guillaume Barbenoire, qui la conclut. Depuis lors, la Bretonnie a été dirigée par une monarchie absolue et n'a connu que quelques crises de dynastie occasionnelles. L'absence de menace extérieure évidente a permis aux Rois de Bretonnie de conserver leur emprise sur le pays mais une certaine complaisance alliée à une certaine décadence leur interdisent tout espoir sérieux d'expansion. Au fil des années, ils ont porté assistance aux Bourgmestres de Marienburg lors de leurs tentatives graduelles de prise d'indépendance par rapport à l'Empire. En effet, les rois de Bretonnie voient les Wastelands comme une éventuelle zone tampon entre eux et les visées expansionnistes de l'est.

Géographie

La Bretonnie s'étend des côtes de la Mer Médiane au nord jusqu'aux montagnes Irranas au sud; et des côtes du Grand Océan Occidental à l'ouest jusqu'aux Montagnes Grises à l'est. Les collines douces et les vallées tranquilles de la Bretonnie produisent des récoltes abondantes et des vins excellents pendant que ses forêts l'approvisionnent en bois de construction et lui fournissent de bons terrains de chasse.
Dans le sud du pays se trouve la Forêt de Loren qui abrite la principale colonie des Elfes Sylvains (Athel-Loren – voir Colonie semi-humaines dans le Vieux Monde). Toutefois, cette présence est controversée parmi les Bretonniens et, depuis que les rois et reines Elfes découragent les visiteurs, ce site est généralement évité par les voyageurs prudents.


Le Fleuve Brienne

Long de 1.000 kilomètres environ, il prend sa source dans les torrents rapides de La Voûte. De là il coule directement vers l'ouest à travers les régions sauvages de la Forêt de Loren, le plus grand domaine des Elfes Sylvains. Le fleuve prend des proportions considérables à l'intérieur de la forêt où il est alimenté par de nombreux affluents, sources forestières et rivières venant des montagnes Irranas, au sud. Au moment où il atteint la cité de Quenelles (voir ci-dessous) il mesure près de 100 mètres de large. Les ponts, dans cette cité, sont constitués par des arches supportées par des piliers qui plongent dans son lit. Quenelles se situe à 1.250 km de la mer mais reste accessible aux bateaux de mer. Toutefois, en amont de Quenelles, le fleuve est plus étroit et le transport fluvial est assuré, normalement, par des barges plates. A partir de là et jusqu'à la mer, la Brienne est grossie par de nombreux affluents à tel point que lorsqu'elle se jette dans la mer, elle est large de plusieurs centaines de mètres. La cité de Brionne se trouve sur sa rive nord alors que le sud, marécageux, est inhabité.


Le Fleuve Grismarie
Il mesure environ 1.000 km et tire ses eaux du versant ouest des Montagnes Grises. A sa source, il coule à travers l'extrémité nord de la forêt Loren et beaucoup de Bretonniens le considèrent comme étrangement enchanté. Son cours l'amène directement à travers un grand bassin en direction de la brèche de Guisoreux où il est rejoint par la rivière Ois et continue vers l'ouest et la mer. En amont de l'Ois, la Grimarie est navigable pour les grandes péniches jusqu'à Parravon mais les bateaux de mer sont limités à la partie située plus en aval et aux affluents de l'Ois, plus larges et plus profonds. On peut traverser le fleuve par bac à Moussillon mais le seul point de tout son cours est à Parravon, à l'est de la cité.

 
Le Fleuve Morceaux
Il prend sa source dans les hauts plateaux de la Bretonnie centrale et suit un tracé méandreux entre les collines calcaires pour se jeter, finalement, dans l'Océan Occidental. Le vin de la vallée de Morceaux est considéré comme le meilleur de Bretonnie (sinon du monde entier). En été, les collines de la région se couvrent de vignes dont le produit, après traitement par les vignerons locaux, est transporté en aval, à destination des marchands. Le fleuve Morceaux n'est navigable, pour les bateaux de mer, que jusqu'à Bordeleaux, à quelques 40 km de l'embouchure du fleuve, après quoi un système d'écluse permet la navigation de péniches et de petits bateaux. Quoi qu'il ne s'agisse que d'un petit fleuve en comparaison du Reik, ou même de la Brienne, le fleuve Morceaux n'en est pas moins un important cours d'eau.


La Rivière Ois
Elle coule par la brèche de Guisoreux depuis des sources situées dans les Montagnes Grises et dans les Pâles Sœurs. En aval des ponts de Guisoreux, le fleuve est accessible aux bateaux de mer grâce à sa profondeur toute spéciale et à son débit lent et ceci, malgré une faible largeur.

Le Fleuve Sannez
Il coule vers le nord à partir des Pâles Sœurs, grossi par des cours d'eau, eux-mêmes alimentés par les sources de la région. Les célèbres sources chaudes et les eaux minérales, qui font la réputation de Couronne, se joignent au Sannez et grossissent considérablement sa taille dès la sortie de la ville. C'est, sans nul doute, une sensible contribution à la remarquable fertilité de la vallée. A partir de Couronne et jusqu'à la mer, le Sannez est pleinement accessible aux bateaux de mer, même lorsqu'un grand arc de cercle le fait obliquer vers le sud, puis vers l'ouest où il se jette finalement dans la Mer Médiane. De plus, les collines douces qui le bordent fournissent d'importantes cargaisons de vin. Sur la côte, le fleuve traverse le gigantesque port de l'Anguille dont le phare de 500 m de haut est célèbre.

Les Pâles Soeurs
Elles forment une extension septentrionale des Montagnes Grises dont elles sont séparées par la brèche de Guisoreux, le confluent de toutes les voies commerciales entre l'Empire à l'est et la Bretonnie et les Royaumes Estaliens à l'ouest et au sud. Les Montagnes sont principalement dénudées, habitées seulement par des brigands et quelques gobelins. Certains pics rappellent, dit-on, la silhouette de vieilles femmes courbées que les neiges éternelles semblent couvrir d'un châle blanc; de là leur nom.

Politique
Les officiels élus des Cités de Bretonnie sont, théoriquement responsables de leurs actes devant un gouverneur royal, choisi par le Roi, au sein de l'Aristocratie. Cette position s'accompagne de prestige social, mais peu de gouverneurs assument vraiment leurs devoirs. Le Roi (Charles de la Tête d'Or IIIème du nom) est le moins compatissant d'une élite indifférente. Il vit dans un grand palais, à Oisillon – à 150 km au nord ouest de Guisoreux – entouré de ses favorites, de flagorneurs et d'une cohorte de serviteurs. On ne s'étonnera pas que les peuples pauvres et maltraités des villes de Bretonnie aient une réputation de fauteurs de trouble, d'ambitieux agitateurs politiques et de filous.

La Population
Il est possible que l'attitude désinvolte de l'Élite Bretonienne, face aux terreurs qui les entourent, puisse s'expliquer par le calme et la prospérité relative de son pays. Mais il est plus probable qu'il faille y voir un signe du chaos qui a d'ores et déjà déformé les tréfonds de l'âme des Bretonniens. La classe dirigeante de ce pays est pétrie de corruption, volontairement aveugle à la pourriture qui l'environne et sordidement décadente. Les dandies peinturlurés étalent leur préciosité dans les rues boueuses et crottées des villes. Pendant ce temps, les dames, comme des poupées précieuses, s'installent dans des carrosses rutilants, croulant sous les rangées de perles et les bijoux et cachant leurs atroces traces de maladies et autres hideuses défigurations, sous les fards et les poudres. Les stigmates du Chaos sont moins apparents en Bretonnie surtout parce que les habitants ne veulent pas les voir, refusant d'en accepter les horribles implications et cachant leur terreur derrière l'extravagance et le mauvais goût ostensiblement arborés.

Langage
Le dialecte Bretonnien montre beaucoup de similitudes avec celui du sud-ouest d'Albion, toutefois, les Bretonniens sont notoirement incapables de prononcer le « th » qui se transforme, dans leurs bouches, en un son proche du « z ». Le « h » initial est invariablement muet alors que le « r » est toujours roulé au fond de la gorge.

Cités
La Bretonnie accueille un certain nombre de cités importantes. Ce sont : l'Anguille, avec son célèbre phare; le centre vinicole de Bordeleaux; Brionne – la cité des voleurs; Couronne – la cité d'eaux; le « melting pot » bouillonnant de Guisoreux; Moussillon – la cité des Damnés; Parravon – la mystérieuse, où l'oppression des pauvres, par l'aristocratie, est infâme, même selon les critères Bretonniens.
Par un grand contraste avec la campagne, les villes sont très mal administrées. Les impôts prélevés pour leur entretien sont fréquemment détournés par des Officiels corrompus, ou dépensés à des frivolités. Des quartiers entiers sont laissés à l'état de ruines. Des déchets fétides, des corps pourrissant bloquent des rues étroites pendant que des égouts négligés débordent, déversant leur immonde contenu sur des pavés déjà traîtres. Indifférents à cette misère, les riches, les puissants et les Aristocrates donnent de merveilleuses soirées, pratiquent toutes sortes d'extravagances sociales, s'habillent des tissus les plus coûteux, se régalent des vins les plus chers du Vieux Monde et échangent des plaisanteries creuses pendant qu'autour d'eux, tout sombre dans la pourriture.

L'Anguille
Largement connue pour son grand phare, l'Anguille est une ancienne forteresse de taille considérable et sans rival en ce qui concerne la hauteur. On dit qu'elle aurait été bâtie par les Elfes, bien avant leur guerre contre les nains et qu'elle serait restée intacte pendant des millénaires grâce à la solidité de la construction et à des sorts puissants. La tour du phare est, sans conteste, la plus haute construction du Vieux Monde. Elle se dresse à 500 mètres de haut et affecte la forme d'un octogone effilé de 150 m à la base, se terminant par une plate-forme de 50 m au sommet. Toute la construction est faite d'une étrange pierre noire et elle est creusée de tunnels et de salles. Elle est utilisée comme centre administratif de la cité ainsi que comme palais du Gouverneur. Elle abrite aussi le casernement des soldats de la cité. Au sommet, la plate-forme accueille un feu, entretenu en permanence à 25 m au dessus du sommet de la tour. On peut le voir, au dessus de la Mer Médiane, depuis Albion. On soupçonne qu'il devait servir de phare aux Elfes lorsqu'ils naviguaient vers l'est sur le grand Océan Occidental qui semblait s'étendre sans fin.
Le reste de la cité se resserre à l'abri de murs solides. Le Sannez divise la cité. Les berges du fleuve sont occupées par des quais solides pour les grands bateaux en route pour Couronne. L'Anguille, port de commerce important, est tout de même éclipsé par Marienburg dont la position sur le Reik ouvre l'accès vers le cœur du Vieux Monde. Comme toutes les cités Bretonniennes, l'Anguille est chichement entretenue et la vie, pour la majorité des habitants, est dure et sordide. Toutefois, le travail est facile à trouver : les quais abritent des douzaines d'auberges où les capitaines de navires viennent enrôler des hommes d'équipages solides, ou engager les services de combattants.

Bordeleaux
Le commerce est l'activité vitale de la cité et il est presque entièrement basé sur les vins de la vallée de Morceaux. Les bons vins sont acheté&s et vendus, la piquette est achetée et bue (principalement par les marins locaux). Même les plus pauvres peuvent accéder aux stocks généreux de ce vins rouge à bon marché. C'est ainsi que l'expression « l'homme sobre de Bordeleaux » est passée dans le langage folklorique pour désigner un être aussi incroyable qu'impossible.
La cité est dominée par les grandes maisons des marchands rivaux. Chacun tentant de faire mieux que son concurrent, tous tentent de bâtir les maisons les plus hautes possibles, comme de grands monuments à la gloire de leur réussite financière. Les plus grands sont presque des palais. De toutes les constructions de la cité, les deux plus grandes sont le palais du gouverneur, sur la colline de la tour et la forteresse de Bordeleaux, sur la colline des exécutions, chacune étant entourée d'immeubles plus petits, tentant de copier leur grandeur. Entre les deux collines, le pont de Bordeleaux déploie ses arches au dessus du fleuve Morceaux et marque le point limite d'accès des bateaux de mer.
La rive sud, près du pont est principalement une zone de docks. C'est là que les bateaux chargent et déchargent leurs cargaisons et aussi que se tiennent nombre de ventes impromptues pendant que tout autour, un grand nombre de tavernes et d'auberges côtoient des lieux de débauche et autres sources d'attraction. Parmi les parures des marchands riches, la majesté des aristocrates et les extravagances des dandies, il ne reste que peu de place pour les pauvres qui forment pourtant la grande majorité de la population. Leurs taudis s'amassent dans les faubourgs au delà des deux collines, soigneusement hors de vue de la haute-ville. Les deux collines jumelles fournissent des sortes de drain et d'égout naturel si bien que la zone commerciale est relativement propre mais toutes les émanations qui ne se déversent pas dans le fleuve finissent par s'écouler dans le bidon-ville des pauvres où la maladie est virulente et où l'air souillé s'accroche aux immeubles pourrissants. Là, les hommes sont soumis à des privations qui atteignent le pire. Des enfants sont achetés et vendus sans que quiconque s'en inquiète, le meurtre est rarement remarqué et le plus fort tyrannise le plus faible dans ce royaume de la misère.

Brionne
On l'appelle parfois la cité des Voleurs; c'est dire le laxisme de ses lois. On estime que plus de la moitié de ses onze mille habitants gagne sa vie directement par le crime et le reste en survit d'une quelconque manière. Même le Gouverneur et la milice locale sont ouvertement impliqués. La cité s'étend sur la rive nord de la Brienne, ses quais offrent un refuge – sans question – à tout vaisseau, quelque soit son activité. Pirates et trafiquants considèrent Brionne comme un endroit sûr, où ils peuvent compter sur la tranquillité tant qu'ils n'entrent pas en conflit avec les hommes du Gouverneur. Le Gouverneur qui, lui-même, s'enrichit en armant sa propre flotte de trafiquants et en imposant des taxes aux bateaux qui utilisent les quais et les entrepôts. En échange de leur contribution à la santé des coffres de la cité, les contribuables sont laissés libres de faire leurs affaires et c'est ainsi que les entrepôts des quais regorgent de divers butins obtenus de toutes les matières concevables.

Couronne
C'est une grande ville thermale et une grande place de marché pour tous les produits agricoles de la vallée fertile du Sannez. C'est aussi une puissante forteresse. Là, les céréales, le vin et la viande des régions avoisinantes sont négociées pour de la soie luxueuse et des épices importées de Magritta, en Estalie. Mais Couronne est encore plus célèbre pour les nombreuses sources et établissements thermaux dont on dit que les eaux vaporeuses ont des propriétés magiques. C'est sur l'une de ces sources qu'est bâti le grand temple de Shallyah, la déesse des Soins. Sans cesse, des pèlerins y viennent qui en clopinant, qui en rampant, ou s'y font transporter depuis toutes les régions du Vieux Monde. Couronne se situe sur les pentes douces des collines de la rive et du fleuve. La rive ouest abrite une zone de taudis insalubres, de zones dockaires, d'innombrables refuges pour des pauvres ou des hors-la-loi. La Garde de la cité refuse de s'aventurer dans cette zone (baptisé « la fosse »); elle se trouve ainsi livrée aux criminels et aux déchus de la société Bretonnienne.
En vertu de la présence de ces « saunas naturels », la cité intramuros est remarquablement propre, pour une agglomération de Bretonnie. La plupart des grandes maisons ont leur propre source d'eau chaude, dans les fondations, ainsi que l'alimentation en eau. Ce flot constant disperse l'air vicié et les effluves malsaines qui sont généralement associées aux villes Bretonniennes. Des conduits souterrains amènent l'eau des sources dans le fleuve et cet apport constant de chaleur élève la température du Sannez à tel point que de la vapeur s'en dégage à certains endroits et que le port n'est jamais pris par les glaces même au plus fort de l'hiver.

Guisoreux
C'est la plus grande des cités Bretonniennes, avec une population qui atteint les 18.000 âmes. La grande majorité de cette population est pauvre, infirme, malade et politiquement instable. En fait, les « Gangs Guisoriens » sont des entités particulièrement craintes qui, fréquemment, descendent dans la rue pour se livrer à des orgies de vol et de violence. Stratégiquement, Guisoreux est une cité particulièrement importante; au confluent du fleuve et de la rivière Ois, elle contrôle les 150 km de la brèche qui séparent les Pâles Sœurs des Montagnes Grises. C'est de là que Gilles le Breton entama sa campagne de conquête des régions avoisinantes; celle qui devait mener à la formation de la Bretonnie. Une gigantesque statue de ce puissant guerrier domine la place centrale du marché.
Désormais, en dépit de son histoire illustre et de la place toute spéciale qu'elle s'est attribuée dans les annales de la Bretonnie, la cité de Guisoreux est entachée d'une misère et d'une décadence plus manifeste ici que dans toutes les autres cités de Bretonnie qui n'en sont pourtant pas exemptes. Les agitateurs et les voleurs sont les moins dangereuses des créatures qui hantent les centaines de kilomètres de tunnels désaffectés et d'égouts des souterrains de la cité. Là ce sont les ténèbres de passages effondrés et oubliés qui cachent les agissement des adeptes du Chaos. Généralement, ce sont des aristocrates en quête de nouveaux frissons, qui se sont laissés corrompre au cours de leurs perpétuelles recherches de nouvelles expériences de puissance et d'exotisme. Ils sont nombreux, parmi les nantis, ceux dont le goût pour le bizarre s'étend jusqu'à la vénération des Dieux des Ténèbres et qui ont trouvés, dans les souterrains de Guisoreux, l'abri et la discrétion dont ils avaient besoin. Le labyrinthe de passages constitue également une demeure pour de nombreuses créatures obscures et nuisibles qui cherchent le refuge de la noirceur, vivant des ordures de la cité du dehors, ou sortant furtivement à la nuit tombée pour s'assouvir aux dépens des faibles et des désespérés. Quoique la vénération des Dieux du Chaos ne soit pas ouvertement admise, dans cette abîme de décadence, l'opposition n'en est pas moins molle.

Moussillon
La cité de Moussillon a une exécrable réputation, certains la nomment « la Cité des Damnés » et, pour ceux qui habitent à l'intérieur de ces murs effondrés, ce surnom est très judicieux. Cette cité qui, autrefois, se développait et prospérait a, depuis, subi les ravages de la nature. De la nature ou de ces puissances hors-nature qui se manifestent par la pourriture et la pestilence. A l'origine, Moussillon n'était pas différentes des autres cités de Bretonnie. Mais, il y a une cinquantaine d'années, une série de tremblements de terre réduisit même les plus riches maisons en un amas de ruines effondrées. Plus tard on découvrit que toute la région était en train de s'enliser et maintenant des relents de désespoir planent sur la ville. Un nuage de pestilence qui fait de cette cité l'une des plus malsaines du monde.
Cette « aura de malédiction » est si pénétrante que même les atours des seigneurs et des dames sont en lambeaux, dégradés, irréparables. Désormais, ceux qui habitent là sont indifférents au sort de la cité; ils sont habitués à sa misère et ils l'admettent. Ils errent dans les marécages, qui furent autrefois des rues, comme des zombies, l'âme aussi perdue que le regard. Au marché, ils discutent des prix de fruits pourris. Sur les quais, ils saluent des bateaux dont les équipages écarquillent les yeux avec horreur en découvrant la corruption qui envahit la cité. Peu de gens traversent volontairement la cité et ceux qui y sont forcés s'empressent de la quitter dès que possible. Ici, situation unique dans le Vieux Monde, les plus maléfiques des mutations du Chaos s'exposent ouvertement dans les rues. Des chants inhumains, à la gloire du Chaos, s'élèvent tranquillement dans l'air puant.

Parravon
Parravon se situe sur la rive nord de la Grismarie supérieure adossée aux contreforts d'élévations de terrains calcaires. Les maisons s'alignent au fond de la vallée sur quelques 6 km sans que jamais l'agglomération ne dépasse la largeur de 3 ou 4 rues. Beaucoup de ces maisons sont taillées dans la falaise ou ont leurs caves creusées à même la roche tendre. Des centaines d'oiseaux font leurs nids dans les falaises et ils viennent ponctuer de blancs les toits de tuiles rouges de cette pittoresque cité. A cet endroit, le fleuve est étroit et la limite extrême de navigabilité pour les grands bateaux est située à l'extrémité nord de la ville, là où des entrepôts sont taillés à même la roche. Les citoyens de Parravon aiment à se considérer comme de simples campagnards et ils prospèrent assez bien, se développant à partir de récoltes abondantes de fruits et de grains dans la campagne avoisinante.
C'est à Parravon que, isolé des grandes cités du nord, les dames et les Seigneurs de la cité assouvissent leur caprice pour le jardinage et les plaisirs, à la recherche d'une nature superficiellement saine, à des lieux des sommets de la décadence que l'on pratique à Guisoreux ou à Couronne. Mais, même dans ce fruit, le ver du Chaos est à l'œuvre car, quand le soleil se couche, la cité change de physionomie. La nuit venue, les citoyens se barricadent à l'intérieur de leurs maisons, sourds à tout appel à leur hospitalité. Car Parravon est affligé d'un mal mystérieux, harcelé par les cavalcades de quelques bêtes ou démons qui hantent ses nuits, pénétrant dans les maisons et emmenant avec eux des familles entières. Seuls les aristocrates semblent épargnés par ce fléaux et certains Parravonais ne manquent pas de les blâmer de tous ces problèmes. D'autres maudissent les sorciers de la cité pour leurs interventions, on parle à voix basse de sorcières ou de ceux-qui-changent-de-formes. Mais, jusqu'à présent, rien n'a pu être prouvé et les seigneurs s'assurent que les rues sont régulièrement surveillées, que les gardes surveillent la cité et que les citoyens qui profitent de la situation reçoivent leur juste récompense.

Quenelles
Quenelles se situe à 80 km de la forêt de Loren, sur les rives de la Brienne. Les bateaux de mer peuvent accéder à la ville mais, au delà, seules les plus petites embarcations et les péniches à fond plat peuvent naviguer sur le fleuve étroit et peu profond. Quenelles est une cité sombre, sordide, où les maisons se serrent les unes contre les autres et où les rues négligées sont utilisées comme décharges d'ordures et de corruptions de toutes sortes. Autrefois, la ville était ceinte de murs mais des générations de négligence et d'expansion désordonnée les ont laissés s'effondrer parfois en écrasant du même coup quelques maisons adjacentes. Des constructions ultérieures ont étendu la ville hors de l'enceinte primitive créant un certain nombre de bidonvilles à peu près aussi sordides que les taudis de la ville originelle.
L'aristocratie de Quenelles vit dans de grands manoirs dont les hautes tours, parfois brisées, surplombent la cité depuis les collines au nord. Ils sont aussi complaisants et décadents que n'importe quel aristocrate de Bretonnie mais leur réputation de cruauté est très bien établie, même dans des régions où ce comportement est courant. Malheureusement pour la population, le gouverneur et la milice sont les pires de tous. La criminalité est, bien entendu, très forte au sein de la population oppressée pour qui la nourriture est rare et la monnaie quasiment inconnue. Les châtiments sont sévère pour ceux qui se font prendre, plus spécialement si l'infraction tend à léser la classe supérieure. Il n'est pas rare que des mutilations et des tortures viennent châtier des crimes mineurs. On rencontre souvent, dans les rues, des gens défigurés ou marqués aux fers rouges. Ce sadisme inhérent des habitants de la cité dénonce une corruption interne des plus hideuses, qui, elle-même, constitue une preuve de la présence dévorante du Chaos dont le mal est en train d'imprégner toute la société Bretonnienne.


[V3]

La Bretonnie fut fondée il y a plus de 1500 ans, quand Gilles le Breton commença une série de conquêtes dynastiques qui conduisirent à l'unification des nombreux petits états féodaux de l'ouest des Montagnes Grises et nord de la rivière Brienne. A cette époque, la Bretonnie était insignifiante comparée à l'Empire. Cependant, les Rois Bretonniens devinrent rapidement d'une puissance comparable à l'Empereur, et ses cités devinrent un modèle de modernité et d'élégance.
Depuis l'ascension du grand père du Roi actuel, Charles I (ou Charles l'Enorme), le royaume Bretonnien a considérablement dégénéré. Les autrefois fières cités et ports prospères tombèrent en ruines, une apathie nationale s'installa, conduisant à une corruption et décadence omniprésente. L'aristocratie ne cherche que son propre plaisir tandis que les masses en colère meurent de faim dans la misère la plus noire du Vieux Monde.
Le Roi actuel, Charles III (Charles de la Tête d'Or) est le moins compatissant de tous. Son grand palais d'Oisillon est un monument scintillant de décadence, où des nobles emperruqués paradent et bavardent, où les banquets et les fêtes durent toute la nuit et où le Roi n'écoute qu'un conseil de sycophants et de favorites. Les aristocrates et le Roi semblent aveugles à l'état de leur royaume, alors que les quelques nobles qui s'en préoccupent ne s'occupent que de la défense de leur propre territoire, fuyant la folie qui s'est emparée de la cour.

[Warhammer Armies]
Dans tout le Vieux Monde, les Chevaliers considèrent la Bretonnie comme un modèle de chevalerie et de vertus chevalières. Il est universellement accepté que les Chevaliers de Bretonnie représentent le pinacle des idéaux guerriers. A la guerre contre d'autres Occidentaux, le Chevalier Bretonnien est magnanime aux prisonniers nobles, courtois envers les vaincus et généreux dans sa victoire. La guerre donne au Chevalier Bretonnien une chance de montrer son courage, de gagner de l'honneur et d'avancer les idéaux de la Chevalerie par sa bravoure personnelle. Bien que ces valeurs soient recommandables, cette attitude idyllique envers la guerre n'est pas toujours en faveur des Bretonniens. Enthousiastes à l'idée d'affronter les autres nobles, ils ignorent souvent toute autre considération. L'infanterie, alliée ou ennemie, est méprisée. La majorité du travail est laissé aux pauvres paysans embrigadés. Ce fait n'est pas souvent mentionné dans les poèmes épiques et les chansons composées pour commémorer les actions de la noblesse.
Les armées Bretonniennes montrent un grand contraste entre la noblesse, richement équipée avec toute la pompe de chevalerie, et les paysans (Rascals) dans leurs uniformes de toile avec des armes improvisées. Les milices des diverses cités (Villains) portent des tuniques, souvent avec les armes héraldiques de leur cité.
Les étendards sont souvent ornés et romantiques. Parmi la noblesse égocentrique, la mode change en permanence. Peu d'entre eux seraient assez rustres pour aller à la bataille avec une bannière démodée : « Oh mais Pierre, n'as-tu donc point réalisé que les griffons furent la mode de l'année dernière! ».

5-20 CHEVALIERS D'HONNEUR
Humains
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
+4 ELITE DE CHOC
-
4
3
4
3
1
4
2
7
7
7
7
DESTRIER
8
3
0
4
3
-
3
1




Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 31
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde

Options
Toute unité peut avoir :

Cheval Carapaçonné : 8
Boucliers : 2
Un Instrument Magique : 25


Les plus nobles des Chevaliers Bretonniens – les amis personnels et alliés du Roi.


0-40 CHEVALIERS DE NOTRE DAME DE BATAILLE
Humains
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
+3 ELITE DE CHOC
-
4
3
4
3
1
4
1
7
7
7
7
DESTRIER
8
3
0
4
3
-
3
1





Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 29
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde

Options

Toute unité peut avoir :
Cheval Carapaçonné
: 8
Boucliers : 2
Un Étendard Magique : 100
Un Instrument Magique : 25

Un ordre de Chevaliers Bretonniens dont les bannières sacrées portent l'emblème de « Notre Dame de Bataille » (appelée affectueusement dans l'ordre « La Femme Fatale »).



0-40 CHEVALIERS RAMPANTS
Humains
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
+2 ELITE DE CHOC
-
4
3
3
3
1
4
1
7
7
7
7
DESTRIER
8
3
0
4
3
-
3
1




Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 27
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde

Options

Toute unité peut avoir :
Cheval Carapaçonné
: 8
Boucliers : 2

De jeunes Chevaliers, cherchant à se faire une réputation sur les champs de la gloire.



5-80 NOBLESSE D'EPEE
Humains
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
+1 ELITE DE CHOC
-
4
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7
DESTRIER
8
3
0
4
3
-
3
1




Figurines par unité : 5-30
Points par figurine : 25
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde

Options

Toute unité peut avoir :
Cheval Carapaçonné
: 8
Boucliers : 2

La noblesse d'épée – les Chevaliers guerriers des provinces rurales.



0-80 CHASSEURS DE LA MORT

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
HUMAIN
8*
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

* comprend le mouvement du cheval

Figurines par unité : 5-20
Points par figurine : 16
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Légère

Options

Toute unité peut avoir :
Boucliers
: 2
Arbalètes : 25

Ce sont les gardes montés et l'entourage des Chevaliers. Ils forment leurs propres unités, leurs maîtres ne leur permettant pas de rejoindre les rangs de la noblesse.



0-40 VILLAINS

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
HUMAIN
4
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 9
Armes : Hallebarde & Arme à une main
Armure : Armure Légère

Options

Toute unité peut avoir :
Boucliers
: 1

Ces troupes sont déployées et équipées par les villes Bretonniennes pour la défense du royaume.


0-20 PAILLARDS

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
HUMAIN
4
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 5
Armes : Arme à une main
Armure : Aucune

Options

Toute unité peut avoir :
Boucliers
: 1
Hallebardes : 2
Armes à Deux Mains : 2
Lance : 1

L'entourage personnel des chevaliers formé d'humbles servants comme geôliers, laquais et servants.



0-20 ARBLASTIER

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
HUMAIN
4
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 10
Armes : Arbalète & Arme à une main
Armure : Armure Légère

Options

Toute unité peut avoir :

Boucliers : 1

Les arblastier viennent à la fois des contingents volontaires des villes Bretonniennes et de l'entourage personnel de divers chevaliers.



0-20 VAURIENS

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
CONSCRIT HUMAIN
4
2
2
3
3
1
2
1
6
6
6
6

Figurines par unité : 10-30
Points par figurine : 4
Armes : Arc & Arme à une main
Armure : Aucune

Options

Toute unité peut avoir :
Boucliers
: ½

Les paysans avec la présence d'esprit d'amener leurs arcs sont rassemblés en unités de Vauriens.



0-20 BRIGANDS

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
HUMAIN
4
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

Figurines par unité : 10-20
Points par figurine : 7
Armes : Arme à une main
Armure : Armure Légère

Options

Toute unité peut avoir :
Boucliers
: 1
Arquebuse : 3
Arbalète : 3
Hallebardes : 2
Armes à Deux Mains : 2
Lance : 1

Les Brigands sont des criminels qui rejoignent les armées Bretonniennes en temps de guerre, retournant généralement au crime dès que leurs unités sont dissoutes.



20-160 RASCALS

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
CONSCRIT HUMAIN
4
2
2
3
3
1
2
1
6
6
6
6

Figurines par unité : 20-60
Points par figurine : 4
Armes : Arme à une main
Armure : Aucune

Options

Toute unité peut avoir :
Boucliers
: ½
Lance : ½

Quand les armées Bretonniennes vont à la guerre, elles sont soutenus par des paysans, de la vermine de la pire espèce, poussés à la bataille pour remplir leurs obligations féodales.


0-1 AUTEL DE GUERRE BRETONNIEN

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
GARDE D'AUTEL
4
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

Figurines par unité : 1
Points par figurine : 66
Armes : Arme à une main
Armure : Armure Lourde

Options

Tout Autel peut avoir :
Jusqu'à 3 gardes de plus : 8
Un wagon à 2 chevaux comme transport : 28
Un étendard magique : 50

Les Gardes de l'Autel peuvent avoir :
Hallebardes :
2
Boucliers : 1

Les Bretonniens sont pieux. Les armées amènent souvent les os d'individus révérés dans des cercueils pour former un autel de guerre spécial. Ils sont amenés à la bataille, afin que les troupes puissent le voir et être inspirées par les grands saints et héros du passé.



0-4 L'ORDONNANCE (CANON A 3 HOMMES)

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
CONSCRIT HUMAIN
4
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

Portée
Force jusqu'à 12''
Mod. De Sauvegarde
Blessures par Touche
CANON
48''
7
-3
D4

Figurines par unité : 1-4 Canons
Points par figurine : 60 (dont équipage)
Armes : Arme à une main
Armure : Aucune

L'artillerie Bretonnienne est maintenue et utilisée par un corps des serviteurs du Roi appelé l'Ordonnance.


Bagage

Les nobles Bretonniens ont tendance à amener avec eux leur entourage de serviteurs et assez de bagages pour leur permettre de vivre de la manière dont ils ont l'habitude. Inévitablement, ce magnifique cortège attire de vulgaires paysans, vagabonds et autres bons-à-rien, espérant piller les champs de gloire.

Alliés
La Grande Armée de Bretonnie peut aussi inviter des forces alliées à venir au Tournoi (comme le Roi aime appeler les batailles). L'idée est qu'ils doivent regarder, admirer et applaudir la noblesse Bretonnienne jouant Le jeu de bataille. Cependant, ils peuvent participer s'ils le veulent, pour peu qu'ils ne volent pas trop de l'honneur. [Les Bretonniens peuvent s'allier aux Halfelings, Occidentaux et Elfes des Bois]

Mercenaires
Les Bretonniens sont prêts à payer des sommes extravagantes pour des mercenaires particulièrement durs et féroces pour compenser leurs pauvres Rascals. [Les Bretonniens peuvent engager des Nains, Ogres, Demi-Orques, Norses et Occidentaux]

[Contingents Alliés]

0-30 CHEVALIERS ERRANTS BRETONNIENS
Humains
M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
+1 ELITE DE CHOC
-
4
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7
HERO Nv. 15
-
5
4
4
4
3
5
3
9+2
7
8+1
8+1
DESTRIER
8
3
0
4
3
-
3
1
-
-
-
-

Figurines par unité : 5-30
Points par figurine : 25
Armes : Lance & Arme à une main
Armure : Armure Lourde

Options

Toute unité peut avoir :
Leader Champion
: 91
Cheval Carapaçonné : 8
Boucliers : 2

Une unité peut avoir :
Etendard Magique
: 50
Instrument Magique : 25

Ce sont soit des chevaliers Bretonniens envoyé par le Roi pour aider les alliés de la Bretonnie, ou des bandes de chevaliers dans une quête cherchant l'honneur, la gloire et une réputation en combattant pour de nobles causes dans des contrées étrangères.


[Contingents Mercenaires]

0-20 BRIGANDS

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
HUMAIN
4
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7
HERO Nv. 5
4
4
4
4
3
1
4
2
7
7
7
7

Figurines par unité : 10-20
Points par figurine
 : 7
Armes : Arme à une main
Armure : Armure Légère

Options

Toute unité peut avoir :
Champion :
32
Boucliers : 1
Arquebuse : 3
Arbalète : 3
Hallebardes : 2
Armes à Deux Mains : 2
Lance : 1

De nombreux criminels et paysans privés de leurs biens rejoignent les armées Bretonniennes, et veulent servir de mercenaires à l'étranger si jamais la paix arrive chez eux.

Les cinq niveaux des héros Bretonniens sont Baron, Marquis, Vicomte, Comte et Duc. Les cinq niveaux de sorciers Bretonniens sont Amorcier, Charmier, Enchantier, Grand Sorcier et Maître Mystérieux.