SOURCES : Les Amazones

 [Warhammer Fantasy V2]

Probablement les plus étranges des humains, elles sont semblables aux Occidentaux par le physique bien qu'elles soient originaires d'une région équatoriale où les seuls autres humains sont des Pygmées à la peau sombre. Une Amazone habillée à la mode occidentale passerait inaperçue dans une ville du Vieux Monde.
La population des Amazones est presque exclusivement de sexe féminin. Les Amazones se reproduisent par parthénogenèse, on ne sait si ce fait est naturel ou dû à une magie depuis longtemps oubliée. Le procédé est contrôlé par la Sororité des Amazones dont les prêtresses provoquent les grossesses et déterminent le sexe des enfants à l'aide de drogues. Les Amazones peuvent aussi se reproduire normalement, bien que la nature introvertie de leur société empêche un tel évènement de se produire fréquemment.
La culture des Amazones dérive directement de celle des Anciens Slanns, cette puissante race mystique et technologique qui domina autrefois le monde. Les Anciens semblent avoir favorisé les Amazones, leur enseignant la magie, la science et la philosophie, faisant d'elles, aujourd'hui encore, les héritières de leur savoir.
Les Amazones sont gouvernées par une hiérarchie religieuse, la Sororité, organisée comme un ordre monastique. Les novices sont cloîtrées et n'acquièrent des responsabilités qu'avec l'âge. Les Amazones sont très fières de leur société et de leur culture et très jalouses de leur indépendance. Elles n'accordent que peu d'importante aux autres humains et humanoïdes.

 Physique : Comme les autres humains
Distribution : Le centre de la Lustrie septentrionale appelé Amazonie
Alignement : Neutre
Socle : 20mm x 20mm
Règles spéciales : Certaines Amazones (5%) sont berserks et sujettes à la frénésie.
Les guerrières appelées Kalim présentent également des traits particuliers : elles forment un groupe de fanatiques religieuses, gardiennes de leur peuple et de ses temples. L'absorption constante d'une drogue nommée koka leur permet de vivre pratiquement sans manger ni dormir : elles sont très minces et paraissent un peu folles. Privées de fonctions sensorielles normales, elles peuvent endurer de grandes douleurs et le sang, le carnage et la mort ne les impressionnent pas. Ce sont des guerrières d'élite (+1 en CC, +1 en CT), mais elles sont très nerveuses, irrationnelles et instables (+2 en I, -1 en CT). Il n'existe pas de sorcières Kalim, mais on peut rencontrer les Dévotes Kalim, gardiennes des sanctuaires intérieurs des temples. Elles ont le même profil que les Kalim, mais portent parfois (10% de chance) des armes de l'époque des anciens Slanns. Voici un tableau pour déterminer ces armes : 

D100

Artefact

01-20

Pistolet à aiguilles : Ce puissant pistolet à air comprimé projette des aiguilles, 10% d'entre elles sont enduites de poison humanicide. Il doit être rechargé après chaque tir, interdisant le mouvement et le tir dans le même tour.

Portée : courte 20cm, maximale 50cm. Les attaques ont une Force de 2 mais le pouvoir de pénétration est tel que le jet de protection d'armure s'effectue à -1.

21-50

Pistolet à flèches : Ce pistolet envoie des fléchettes explosives. Celles-ci font beaucoup de bruit et sont très meurtrières. L'arme est lente à charger : on ne peut se déplacer et tirer dans le même tour.

Portée : courte 20cm, maximale 75cm. Les attaques ont une Force de 4, le pouvoir de pénétration de l'arme est tel que le jet de protection d'armure s'effectue à -2.

51-70

Fusil à flèche : identique au pistolet sauf pour sa portée : courte 30cm, maximale 100cm

71-90

Epée de pouvoir : voir le volume Magie

91-00

Baguette magique : voir le volume Magie

 Profil 

Caractéristique de Combat

Caractéristiques personnelles

M
CC
CT
F
E
B
I
A
Cd
Int
Cl
FM
10
3
3
3
3
1
3
1
7
7
7
7

Valeur de base : 5 pts
Profils des personnages : comme les humains.

[…]

TROUPE DE GUERRE AMAZONE
Les Amazones sont un peuple farouche, plaçant son indépendance au dessus de tout et n'accordant que peu de considération aux autres races intelligentes, surtout aux Slanns. Voici une troupe typique d'Amazones sur le sentier de la guerre, elle ne possède aucune arme des Temps Anciens, mais le MJ peut en ajouter s'il le désire. Cette force comporte des kalims* aux caractéristiques spéciales : CC +1, CT +1, I +2, Cd -1 et Cl -1, valeur de base = 5.75 pts. Les berserks** sont sujettes à la frénésie. Une troupe d'Amazones peut comporter des alliés Pygmées. 

Types de Troupes

Nombre par Unité

Equipement

Types Inclus

Pts

Nobles

20

M/L/Cm/Bc

ch/m

142

Gardes

20

M/Cm/A

ch/m

142

Gardes

20

M/L/Cm/Bc/AJ

ch/m

142

Guerrières

20

M/A

ch/m

122

*Kalim

20

M/AJ

ch/m

127

*Kalim

20

M/AJ/SA

ch/m

137

**Berserks

20

M/M+

ch/m

112

Pygmées

20

M

ch

62

Pygmées

20

M/SA

ch

66,50

Héros mineur

1

M/AJ

38

Héros majeur

1

M/AJ

8,50

[...]

Karra Lakota : Karra est une jeune Amazone ; toute sa vie, elle a été révoltée, associale et paresseuse. A vingt cinq ans, sa mère l'engage de force dans les Kalims, au service de la toute puissante Sororité Amazonienne.
La vie d'une kalim est ardue et épuisante, ce qui rend Karra plutôt malheureuse. Toujours en conflit avec ses supérieures, elle est sans arrêt punie par des travaux encore plus durs et des horaires encore plus longs. Lorsqu'elle est contactée par une faction de Kalims dissidentes, Karra accepte d'en devenir membre : l'opposition à l'autorité lui plait.
Karra fut impliquée dans un complot ambitieux, elle était en poste au sanctuaire de Rigg où la reine devait venir en visite ; le plan des dissidentes était de faire sauter le bâtiment. La conspiration fut découverte bien avant la visite de la reine et Karra eut juste le temps de fuir dans la jungle après s'être emparée d'un pistolet à aiguilles et de munitions. Karra s'est installée à Iquitos, une ville qu'elle déteste. Elle a de plus en plus de mal à supporter le chauvinisme des Nordiques.
Karra est un héros mineur Amazone. Elle est armée d'une épée, de couteaux de lancer et d'un pistolet à aiguilles. Elle possède assez de munitions pour pouvoir tirer 16 fois. Elle porte une cuirasse de métal décorée de motifs typiquement amazoniens qui lui donne un jet de protection de 6.

 

[Warhammer Fantasy Battle V3]

Les Amazones sont uniques par le fait que leur race n'a pas de males – la reproduction se fait uniquement par parthénogenèse induite par diverses drogues. Quand les Slann dominaient le monde, les Amazones furent créé pour s'occuper de divers travaux. Quand les portails warp s'écroulèrent, les Amazones partageaient déjà la haute civilisation des Slann, servant de techniciens et de serviteurs. Pour cette raison, leur histoire est une de lente dégénérescence sous l'ombre de l'héritage des Slann, préservant beaucoup des sciences perdues aux Slann eux-mêmes. 

-5500, CI :

Apparition des Amazones en Lustrie Les Anciens Slanns sélectionnent un groupe d'humains et altèrent leur structure génétique, créant ainsi en Lustrie la race des Amazones. Nul ne sait si les Amazones ont été créées pour servir de main-d'œuvre aux Anciens ou si elles ne sont qu'un caprice de ces créatures quasi-divines.

-4500, CI :

Fondation de la Sororité des Amazones Les Amazones sont continuellement en guerre avec le nouvel empire Slann.

Les Amazones apparaissent dans le scénario L'Autel de Rigg.

 

WDF 135 p20 à25

FILLES DES DIEUX

L'empire continental des hommes-lézards recouvre la totalité des jungles de Lustrie, mais les serviteurs sauriens des Anciens ne sont pas les seuls êtres intelligents à y vivre. Les rares explorateurs qui ont eu la chance de survivre à leurs expéditions racontent toutes sortes de contes, même si leurs auditeurs pensent qu'il s'agit là du fruit d'esprits déréglés par le climat trop ensoleillé du Nouveau Monde. Ces histoires évoquent de minuscules sauvages à la peau sombre, aussi petits que les halflings du Moot ou encore d'esprits de la jungle vaguement apparentés aux Dryades de Loren. Mais de tous les étranges habitants de Lustrie, ce sont avant tout les Amazones qui enflamment le plus l'imagination des explorateurs. Il existe plusieurs histoires relatant les origines des Amazones.Les premières références datent de l'époque où les nordiques atteignirent pour la première fois les rives du Nouveau Monde. Menés par Losteriksson, les nordiques comprirent rapidement que des richesses immenses leur tendaient littéralement les bras et se livrèrent à un pillage en règle du continent. Tandis que Losteriksson fonda ce qui allait devenir la colonie de Skeggi,d'autres chefs prirent la route du sud le long de la Côte du Cactus, par-delà les îles de Yukka et de Quetzl et entreprirent de remonter le fleuve Amaxon. C'est là, dans ce paysage de mangrove saturé d'humidité qu'ils distinguèrent une île se trouvant au beau milieu du fleuve, sur laquelle trônait une gigantesque statue aux contours indistincts. Bien que la brume leur masquât sa véritable forme, elle semblait humanoïde, et féminine qui plus est. Mais les envahisseurs n'eurent guère le temps de résoudre ce mystère, car leur navire se retrouva bientôt pris sous un déluge de flèches et de projectiles inconnus. Les guerriers qui n'étaient pas tués sur le coup furent rapidement victimes des terrifiants effets des armes mystérieuses, si bien que leurs chefs ordonnèrent de rebrousser chemin vers la mer. La légende veut que les équipages des navires virent des femmes guerrières se tenant fièrement sur les rives de l'île, mettant au défi quiconque de s'approcher. Selon leurs sagas, les nordiques livrèrent depuis lors maintes batailles contre les fières Amazones. Il existe de nombreuses descriptions de leur apparence aussi bien que de leur société même si, comme il est souvent de mise, ces descriptions sont contradictoires voire totalement farfelues.

Les premiers récits concernant les Amazones sont à chercher dans la Saga de Rothnikson, explorateur excentrique qui fut le premier à franchir la jungle au sud d'Axlotl. Rothnikson décrit une société exclusivement matriarcale et prétend n'avoir jamais vu un seul homme au cours d'une dizaine de rencontres avec les Amazones. Il affirme que les Amazones sont dirigées par une caste de guerrières mystiques connue sous le nom de Sororité, et chaque combattante est une zélatrice de leur déesse matriarcale. De nombreuses adeptes de la Sororité seraient des guerrières fanatiques sous l'influence permanente d'un puissant narcotique extrait d'une mystérieuse plante alcaloïde qui décuplerait leur férocité au combat, au point d'égaler les redoutables berserkers nordiques. Rothnikson reste par contre évasif sur d'autres aspects de la société des Amazones. Il raconte qu'elles vivent dans d'humbles huttes montées sur pilotis au milieu des ruines d'anciens temples hommes-lézards. Mais bien qu'il mentionne plusieurs villages, il n'en donne jamais la localisation exacte. En outre, l'explorateur évoque d'autres mystères, tels le Temple de Karra à Genaina, le Grand Sanctuaire de Rigg sur les rives du lac Lokka et les richesses incommensurables du Palais Royal de la Sororité, sans pour autant donner davantage de précisions à leur sujet.

 

MYTHOLOGIE DES AMAZONES

Au centre des histoires entourant les Amazones de Lustrie se trouve une masse de mythes souvent contradictoires. Il existe au moins deux récits crédibles sur les origines des Amazones, ainsi que des dizaines d'explications plus ou moins historiques sous-entendant des liens avec les hommes-lézards, les elfes et les nordiques.
Un des récits les plus étranges sur le sujet est à chercher dans les récits de "Drivot le Diatribiste". Ce personnage pour le moins atypique aurait été un sorcier blanc de l'Ordre Lumineux, mais il est avant tout célèbre pour ses récits détaillés des mythes de la création des hommes-lézards, des elfes ainsi que d'autres races. Toutefois, nul n'est en mesure d'affirmer s'il a effectivement visité les lieux dont il parle, ni même s'il a effectivement rencontré les êtres qu'il prétend bien connaître.

 LES DIATRIBES DE DRIVOT

Ce n'est pas sans raison que l'on surnomme Drivot le "Diatribiste", car ses écrits sont surchargés de digressions qui ne manquent pas d'entraîner le lecteur sur des chemins que seul un fou peut espérer comprendre. C'est ainsi que Drivot relate l'union d'un dieu elfe de la mer, de la richesse et du bonheur (inconnu de tous les spécialistes, y compris elfiques), et de la déesse Amazone nommée Rigg. Le fruit de cette union n'est autre que Kalith, la "Mère de toutes les Amazones". Les enfants de Kalith jouèrent un rôle particulier dans la création du monde car outre leurs origines divines, elles devinrent les favorites et les vizirs des maîtres de la création, en d'autres termes les servantes des dieux. Les Amazones furent les témoins de la création du monde, de la naissance des premiers être conçus par les Anciens, se tenant à la droite des créateurs du monde. Elles possédaient la sagesse sans limite que n'égalait que leur beauté, et le temps n'avait pas de prise sur elles. Il n'y avait pas d'hommes parmi elles car aussi longtemps qu'elles resteraient aux côtés de leurs maîtres, elles seraient immortelles et n'avaient donc pas besoin de se reproduire. De plus, elles détenaient une partie des pouvoirs des créateurs et parcouraient le monde pour en faciliter la transformation, selon la volonté des Anciens.
La plupart des lecteurs de Drivot dénoncent l'invraisemblance de ce que les plus bienveillants d'entre eux appellent des "billevesées", mais cela n'est rien comparé aux autres pseudo-révélations dont il nous fait part.
Selon lui en effet, les Anciens furent victimes du Chaos et ils entraînèrent les Amazones dans leur chute. Le Chaos se répandit sur le monde tandis que les Anciens fuyaient ou mouraient, leurs disciples livrèrent une guerre désespérée contre d'innombrables créatures démoniaques. Les Amazones, séparées de leurs maîtres, leur puissance considérablement amoindrie, se réfugièrent dans les profondeurs de la jungle, où elles établirent des refuges secrets qu'elles jurèrent de défendre contre toute intrusion, et ce jusqu'à la fin des temps.

AU COEUR DES TENEBRES

Les nordiques ont quant à eux une histoire bien différente pour expliquer l'origine des Amazones. Ils établissent un lien de parenté avec les Valkyries, ce que tendraient à corroborer les écrits du brillant, quoique excentrique, historien Stillmensch [allusion à Nigel Stillmann !]. Selon ces légendes, les guerrières habitant dans la jungle seraient en fait des exilées nordiques, descendantes d'un groupe de femmes qui auraient pris les armes tandis que les hommes étaient partis en expédition. Cette histoire paraît relativement plausible, mais n'explique pas pourquoi les premières évocations des Amazones remontent aux premières expéditions nordiques, ce qui suggère que la présence de ces femmes précède l'arrivée des farouches barbares.

EN QUETE DE VERITE

Cela fait des siècles que la Lustrie a été découverte, mais ceux qui y vont s'y rendent généralement dans le seul but de s'enrichir. Même si des érudits se sont lancés dans l'exploration de ce continent, aucune expédition dûment appointée par des autorités officielles n'a été organisée. Après tout, la Lustrie est un lieu dangereux, et les défis plus urgents ne manquent pas. Ainsi, rares sont les universitaires à avoir étudié de façon approfondie la nature des habitants de Lustrie, reptiles et humains confondus, de crainte d'être tournés en dérision parleurs confrères. La vérité sur les origines des Amazones n'est donc pas près d'être connue.
De nombreuses histoires suggèrent que les Amazones étaient, peu après l'arrivée d'habitants du Vieux Monde en Lustrie, un peuple en voie de disparition. Depuis lors, les contacts se sont multipliés, et l'on pense qu'elles auraient reçu des renforts, ce qui expliquerait la disparition des valkyries, qui pourraient avoir rejoint les amazones au coeur de la jungle. Même si cela est exact, il est impossible de savoir si elles ont reçu le don de jeunesse éternelle dont semblent jouir les Amazones. Il est malheureusement à craindre que toute découverte supplémentaire sur la question ne se fasse qu'au prix d'une grande quantité de sang versé, tant pour les explorateurs que pour les Amazones.

LES AMAZONES ET LE MONDE EXTERIEUR

Tous les récits s'accordent à dire que les Amazones sont un peuple extrêmement belliqueux, mais il leur arrive de s'allier avec d'autres peuplades. Elles semblent avoir une approche aussi complexe que ritualisée à l'extrême de leurs rapports avec le monde extérieur, et nul ne peut prévoir combien de temps peut durer une alliance.
Cela est particulièrement vrai dans le cas de leurs relations avecles hommes-lézards. Il semble que les Amazones occupent au moins un site sacré aux yeux des hommes-lézards, où ces derniers venaient jadis rendre un culte à quelque divinité oubliée. De plus, les hautes prêtresses de la Sororité portent des artefacts dont l'origine ne fait pas de doute, sans que les insondables reptiles ou les slanns qui les dirigent ne fassent quoique ce soit pour les récupérer. Il semblerait au contraire que les prêtres-mages acceptent les Amazones comme faisant partie de l'ordre naturel des choses. Cela ne signifie cependant pas que les deux camps ne se dressent jamais l'un contre l'autre. Un marchand de l'Empire raconte même avoir un jour rencontré une Prêtresse Amazone revêtue de la peau d'un skink albinos, preuve s'il en est que les conflits entre les deux peuples de Lustrie ne sont pas rares.
Les relations avec les autres races sont infiniment moins complexes, comme par exemple, la haine mutuelle que se vouent les Amazones et les nordiques. Cette hostilité notoire remonte à l'époque où les barbares venus du froid se sont livrés à leurs premiers pillages contre les redoutables femmes guerrières. Les rapports avec les autres peuples sont tout aussi difficiles, et le fait que de nombreux nobles impériaux aient fréquemment financé des raids contre les Amazones afin de capturer puis d'exhiber ces "curiosités d'outre-mer" à la cour impériale ne fait rien pour apaiser la situation.
Cependant, cette logique de conflit ne préside pas à tous les contacts entre les étrangers et les Amazones. Il est en effet arrivé à de multiples reprises qu'elles guident, conseillent ou aident une armée combattant en Lustrie. Une Prêtresse portera assistance à des combattants ou des explorateurs en leur fournissant une aide magique non négligeable, généralement le temps d'une bataille. La raison pour laquelle elles favorisent telle armée au détriment de telle autre demeure un mystère complet aux yeux des spécialistes, même si certains pensent qu'elles accomplissent ainsi quelque obscure prophétie qui les pousse à aider quiconque éliminerait un de leurs ennemis, ou protégerait un site sacré.
Il est arrivé que des Prêtresses s'allient à deux armées rivales, même si nul n'a jamais vu des Amazones se battre entre elles de façon directe. Peut-être les Prêtresses voient-elles ceci comme une forme de combat rituel, le sang des autres remplaçant le leur, ou plus simplement cherchent-elles à affaiblir leurs ennemis en les poussant à s’entre-tuer.
 "Par deux fois au cours de notre voyage nous rencontrâmes les Amazones, et je n'ai pas honte de dire que je faillis par deux fois mouiller mes chausses. La première que nous rencontrâmes é tait une folle furieuse abreuvée de drogues.Des plumes pourpres et bleues étaient accrochées à ses tresses, et son corps souple et bien fait était couvert du sang de mes trois éclaireurs qu'elle avait tués sans autre forme de procès tant elle était habitée du désir de répandre la mort. Mes hommes battirent en retraite devant cette furie et je les comprends. Vingt hommes courageux mis en fuite par une seule jouvencelle...La deuxième fois, nous rencontrâmes fortuitement un de leurs chefs, une femme au port serein brandissant un artefact magique qu'elle utilisa pour abattre une dizaine d'adversaires en une seule explosion scintillante. Cette fois la femme s'allia avec nous contre les hommes-lézards, bien que je sois certain qu'elle n'aurait pas hésité à utiliser son arme contre nous si nous lui en avions donné la moindre raison."

Journal de Johann Beckstein, quarante-huitième jour. 

"Au fur et à mesure que j'en apprenais sur les dieux de ces hommes reptiles, j'étais gagné par l'incrédulité la plus totale. Leur panthéon m'était absolument incompréhensible,d'autant plus qu'il comprenait une entité dont la fonction était de se tenir en dehors dudit panthéon, et de n'être adoré par aucun des "véritables enfants des dieux". Il est dit que cette exilée doit être servie jusqu'à la fin des temps par "les fidèles au sang mêlé". S'agirait-il d'un Ancien, ou d'une mortelle choisie pour engendrer leur progéniture? Il me faudrait encore de longs mois de recherche pour trouver des réponses, réponses qui ne manqueraient pas de faire naître de nombreuses autres questions..."

"Dans le Jardin des Dieux", prélude au chapitre troisième, par le fameux mage Cyrston von Danling du Collège de Jade.

 
ARTEFACTS DE LA HAUTE EPOQUE

Les sites sacrés perdus au cœur des jungles de Lustrie dissimulent de nombreux artefacts puissants et les explorateurs recherchent fiévreusement de tels objets car ils sont en général en or ou sertis de pierres précieuses, ou encore parce qu'ils possèdent des pouvoirs magiques qui intéressent les sorciers du Vieux Monde. D'autres enfin pensent que ces artefacts sont ornés de textes que l'on attribue aux dieux en personne, et les érudits les convoitent par dessus tout. Cependant, les objets les plus rares sont les armes de la Haute Epoque, qui peuvent prendre la forme de sceptres, de bâtons, d'épées et bien d'autres choses encore et qui sont plus puissantes que toutes les armes connues. Certaines de ces armes émettent des faisceaux lumineux, d'autres encore lancent des etits projectiles à des centaines de mètres de distance avant d'exploser à l'intérieur de la cible. Ces objets légendaires sont encore plus recherchés que les plus puissants artefacts magiques. Des armées entières sont parties en guerre dans le seul but de faire l'acquisition d'une telle arme, et le fait que les Amazones soient jusqu'à présent les seules à avoir utilisé ces armes ne manque pas d'attiser à leur égard la convoitise de bien des hommes du Vieux Monde. 

AMAZONES D'ANAKONDA

Anakonda et ses guerrières font partie de la noble, quoique sauvage, Sororité des Amazones. En dehors de cette information, leurs origines ainsi que leurs effectifs exacts demeurent inconnus, car ces combattantes se sont cachées dans la jungle pendant de nombreuses années.
Tout ce qu'on sait de ces mystérieuses guerrières provient des récits décousus et approximatifs des rares explorateurs qui ont survécu à une rencontre avec elles, dans des circonstanceschaque fois différentes. D'après ces observateurs, chaque combattante adopterait comme nom celui d'un animal de la jungle au cours d'un rituel très précis. Certains érudits ont avancé que cette nouvelle identité serait accordée à la suite d'une épreuve physique initiatique. Ainsi, Anakonda, leur chef, tirerait son nom de l'énorme serpent qu'elle a tué avant de se revêtir de sa peau en guise de trophée. Les autres membres de la bande auraient accompli des actes similaires et auraient été nommées en conséquence.
C'est à Colobri que revient l'honneur de porter la bannière des Amazones, un étendard singulier orné de plumes. Ces décorations proviennent d'oiseaux exotiques sacrés aux yeux des hommes-lézards. Colibri n'a pas accompli d'acte qui la distingue des autres, mais sa bravoure constante n'est surpassée que parcelle d'Anakonda en personne, et l'étendard qu'elle porte est un symbole de son statut et une récompense pour son courage. Pirrana, une autre des soeurs et amies proches d'Anakonda, a reçu ce nom après avoir été capturée par un groupe de skinks. Les hommes-lézards voulaient en effet sacrifier la jeune femme à un piranha géant qui vivait au fond d'un étang. Lorsqu'ils la précipitèrent dans l'eau, celles-ci se tintèrent en rouge à cause du sang, mais il s'agissait de celui du poisson géant, non de l'Amazone. Comme son chef, Pirrana se vêtit de la peau de l'animal mort, qui lui sert maintenant d'armure. Elle a aussi éventré la bête en guise d'avertissement aux autres créatures de la jungle qui voudraient s'en prendre aux Amazones. En faisant cela, elle a trouvé un énorme coquillage dans l'estomac du poisson, et ce coquillage sert de cor de guerre aux Amazones d'Anakonda, que Pirrana, la musicienne de la bande, fait sonner au combat pour avertir ses soeurs des attaques ennemies.
Les récits concernant Anakonda parvinrent aux oreilles des habitants du Vieux Monde installés en Lustrie lorsqu'un groupe d'explorateurs tiléens se perdit dans la jungle et fut victime d'une embuscade des skinks. Les flèches empoisonnées tirées depuis les arbres prélevèrent un lourd tribut sur les humains, mais alors que tout semblait perdu, les skinks s'enfuirent subitement et des Amazones émergèrent peu après de la pénombre.
Alors qu'un calme inquiétant s'instaurait, il n'était pas certain que les tiléens fussent tirés d'affaire. Enrico Baggio, le chef de labande, reconnut la précarité de sa situation et persuada les Amazones de les aider à sortir de la jungle en échange d'or et de verroterie. Cela coûta au final à Enrico et ses hommes tout leur or. Néanmoins, ils regagnèrent leurs navires et Enrico jura de ne jamais revenir.
Récemment, le capitaine tiléen El Baddo se vanta de s'être payé les services d'Anakonda et de ses Amazones pour tendre une embuscade à des aventuriers nains. Le tiléen sans scrupule voulait empêcher les nains d'atteindre le temple de Toca avant lui. Cela lui coûta beaucoup d'or, mais n'était qu'un avant-goût du prix à payer, car après que les nains fussent trahis et attaqués, les Amazones s'en prirent à El Baddo. Bien qu'il survécut par miracle, le prix de l'aide des Amazones se paya non seulement en or, mais aussi en sang, le sien de surcroît.
Il semble que les Amazones ont une vision très personnelle du mercenariat. Elles combattent avant tout pour elles-mêmes et ne se soucient pas des autres. Si on leur offre de l'or pour leurs services, elles prennent cela pour un signe de faiblesse. Si les Amazones acceptent votre or, cela ne veut pas dire qu'elles ne reviendront pas plus tard pour vous...
Les Amazones sont de féroces combattantes, vêtues des peaux écorchées de skinks, leurs visages cachés derrière des masques d'animaux. Certaines teignent leur chevelure de couleurs vives évoquant les oiseaux de la jungle tandis que d'autres se servent de résine pour donner à leur chevelure l'apparence d'une crête de skink.
La peau des Amazones est matte en raison du soleil des tropiques, et elles portent des queues d'animaux et des plumes d'oiseaux autour de la taille. Ces trophées sont offerts en récompense de hauts faits d'armes, et leur magnificence reflète le statut de celle qui les porte.

Les Amazones portent toutes sortes de bracelets, colliers et autres colifichets pris sur la dépouille de leurs ennemis. La plupart sont d'origine hommes-lézards.

Règles Spéciales :

 
Tirailleuses : Les Amazones sont parfaitement adaptées à leur environnement et comptent donc comme des tirailleurs. Si elles doivent être alignées pour combattre, Anakonda, Colibri et Pirrana doivent être placées au premier rang.

Indigènes : Les Amazones vivent au plus profond de la jungle lustrienne, qui n'a pas de secret pour elles. Si vous utilisez les règles présentées dans Contrées Warhammer : Lustrie, elles sont immunisées aux règles de Rencontres, tout comme les hommes-lézards.

 
Lames des Anciens : Les Amazones sont dotées d'armes à l'origine inconnue qu'elles appellent les Lames des Anciens. On raconte qu'il s'agit de très rares objets datant de la Haute Epoque. En dépit de leur ancienneté , elles sont encore puissantes, car les gemmes dont elles sont serties abriteraient les feux d'une étoile tombée du ciel.

Les Lames confèrent un bonus de +1 en Force aux Amazones aucorps à corps. De plus, elles projettent un champ d'énergie de nature inconnue autour de leur porteuse, lui accordant unesauvegarde invulnérable de 6+.En outre, chaque Amazone peut pointer son arme en direction del'ennemi et libérer les flammes même du soleil. Chaque Amazone bénéficie ainsi d'un tir d'une portée de 12ps, occasionnant unetouche de Force 3. Aucune pénalité due à la portée ou au tir en mouvement ne s'applique lorsque les Amazones utilisent cetteattaque